1h43 - Sortie le 3 avril 2013
Une plongée au cœur de Radio France, à la découverte de ce qui échappe habituellement aux regards: les mystères et les coulisses d’un média dont la matière même, le son, demeure invisible.
Le Mot du Comte : 2,5/5
Cette plongée au coeur de ce Ministère qu'est la Maison de la Radio prends toute son ampleur dans sa première demie heure. On découvre, petit à petit, les couches et sous-couches du bâtiment, de ses employés, de ses services, au cours d'une journée, à travers une galerie de personnages (les employés filmés dans leurs métiers) très différents les uns des autres. Mention spéciale à ce présentateur dont le nom m'échappe, perdu entre ses piles de CD.
C'est amusant, didactique et Philibert parvient à attiser notre curiosité. La réussite de certaines séquences tient surtout par un montage soigné aussi bien au niveau de l'image (le film est un montage alterné de différents moments qu'on suppose simultanés dans le temps du récit) que du son (vrai délice que ce mélange d'univers sonores bien connus).
Sauf qu'au bout d'une heure, le documentaire, comme le bâtiment qui est au centre de l'attention, finit par tourner en rond. Si on sent bien l'admiration et le respect de Philibert pour ceux qu'il filme, certains passages n'ont que peu d'intérêt et finissent par lasser. Ça se répète, à l'image d'un disque usé. La faute à un manque relatif de ligne directive et l'affirmation d'un véritable point de vue, d'un véritable enjeu.
Ce manque de punch et de verve fait que "La Maison de la Radio" va à peine plus loin qu'un reportage télé, sans aller pour autant vers le documentaire de cinéma.
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