mercredi 26 juin 2013

LES BEAUX JOURS

1h34 - Sortie le 19 juin 2013

Un film de Marion Vernoux avec Fanny Ardant, Laurent Lafitte, Patrick Chesnais
Des beaux jours ? Caroline, fraîchement retraitée, n’a que ça devant elle : du temps libre et encore du temps libre. La belle vie ? Pas si simple… Comment alors tout réinventer ? Transgresser les règles, provoquer de nouvelles rencontres, ou bien simplement remplir son agenda ? A moins que tout soit déjà là ?

La Moyenne des Ours : 1/5

Le point de vue de Pépite : 1/5
Ennui, ennui, ennui. La sympathie naturelle que l'on peut porter à Chesnais et Lafitte ne parvient pas à sauver ce film qui ne dégage presque aucune émotion.
On suit avec détachement les "aventures" de Fanny "Je manque de souffle" Ardant qui n'ont rien pour nous captiver réellement : elle a des bugs Internet... elle fait de la poterie (merci la référence mielleuse à Ghost...)... Et je... Fiou je sais plus, j'ai du m'assoupir. 
Même les plus âgés présents dans la salle n'ont pas pu s'empêcher de dormir ou de s'ennuyer. Parfois on rit de l'absurdité des scènes ou des dialogues ou de Ardant. Tout est drôle, sans le vouloir en fait...
Même la seule réplique bien écrite du film (établissant un rapport cynique et malin entre les coiffeurs et le cancer, tout deux soucieux "d'égaliser") est expédiée dans un souffle de Fanny Ardant, incapable de dire ses répliques normalement...
Un moment que l'on souhaiterais récupérer...

Le Mot du Comte : 1/5
Indépendamment de son histoire fade, "Les Beaux Jours" soulève une question : comment Fanny Ardant a-t-elle fait pour bâtir une carrière de cette envergure ? Si on considère sa performance dans ce film, premier élément d’hostilité, la question a toute sa légitimité. Voilà donc dame Ardant, bourgeoise jeune retraitée avec une multitude de balais dans le cul, qui va s’acoquiner dans les bras d'un Laurent Lafitte aussi épais qu'une brindille. Le verdict est dur et sans appel : elle est insupportable. Constamment à bout de souffle, elle prend sans cesse la pose et n’est jamais crédible, même quand elle enfile son costume de dentiste (le dentiste étant déjà un moment effrayant, inutile d’y rajouter le facteur Ardant). 
Le film tient sur elle, et donc ne tient pas du tout. Ce mouvement de coquinisation-rajeunification d’une actrice iconique est en vogue dans le cinéma actuel et à venir. Catherine Deneuve subira le même sort dans le beaucoup plus réussi "Elle s’en va" en septembre prochain (on remarquera d’ailleurs quelques symétries dans les plans des deux films). Sauf que voilà, Fanny Ardant sur la plage, ce n’est pas Catherine Deneuve sur la plage. Et là où "Elle s’en va" réussit, "Les Beaux Jours" sonne faux.
Car le scénario, d’un ennui mortel (un adultère qui commence et qui s’achève, voilà le cinéma français reparti comme en 40), est paralysée par la volonté de séduire son public cible : les vieux. Ces derniers y trouveront sûrement un excellent moyen de s’endormir devant la télé. 
"Les Beaux Jours", contrairement à son héroïne, ne s’autorise jamais la moindre aventure (malgré un prologue au montage assez inattendu). Le film ne contient absolument aucune idée de cinéma, et la mise en scène de Marion Vernoux est, à fortiori, totalement transparente. Platitude.
Les conflits, pour peu qu’il y en ait de véritables, se résument à de simples et naïfs antagonismes de classes, entre les bourgeois (Ardant, Chesnais –dont on ne comprend aucune réplique correctement, et leurs partenaires de dîners) et les prolos (Lafitte, son bouc et ses conquêtes, les autres pensionnaires du club des vieux, etc). 
Tout ça pour accoucher, au final, d’un épilogue mou et conservateur (et cette séquence finale de plage est d'une démagogie incroyable), au lieu d’aller à fond et d’assumer pleinement son sujet (une histoire d’amour malgré la différence d’âge). "Les Beaux Jours" est un ratage, mais un ratage sous vaseline, qui fera roupiller dans les chaumières. Déconcertant.

1 commentaire:

  1. Je pense que ce film est a éviter..il est surnoté!sans doute a cause de la critique ou de subventions pour ne pas déshonorer l'actrice ni le cinéma francais mais les extraits que jai vu ne me donnent pas plus que cela l'envie d'aller voir ce film.Cest éculé,usé jusqua la corde ce thème.Rien d'original,de nouveau,l'adultère étant surexploité..a croire que le cinéma fait ses choux gras sur l'adultère,qui est tristement banal,bancal aussi.;comme le Laffite qui s'amourache vite de Caroline de vingt ans de plus que lui et na rien de très romantique.;c'est une liaison charnelle rien de plus,sexuelle pour oublier l'ennui,la banalité et la peur de vieillir.une histoire de coucheries sans lendemain.il faut dire les choses telles qu'elles sont meme si c'est cru.ce n'est pas de l'amour et na rien a voir avec l'amour..c'est comme l'amourette d'une ado pour le prof de gym ou de piscine ou autre..va ton vivre avec ce prof?non!car tout les oppose,le milieu,l'âge..il faut vraiment etre naif pour croire que ca va durer.Jai pas vu le film et pourtant j'anticipais la fin de l'aventure..cest d'un convenu.;enfin.;fanny ardant est difficile a comprendre dans l'histoire,seul Patrick Chesnais en mari bafoué,et désabusé sait aimer.;lui seul aime dans le film,car il laisse sa femme vivre ce quelle a vivre sans renoncer;VOIlLA LE VRAI SENS DE LAMOUR.NE PAS RENONCER..a soi,a l'autre,ne pas avoir peur de vieillir ensemble,car c'est beau de vieillir aussi..

    RépondreSupprimer