1h28 - Sortie le 9 Janvier 2012
Un film de Philippe Lellouche avec Vincent Perez, Vahina Giocante et Jacques Weber.
Jean-Marc, quadra carriériste et pressé ne cherchant qu’à satisfaire ses intérêts personnels, va croiser malgré lui la route de Marie. Tout oppose cet homme d’affaire et cette jeune femme éprise de liberté et de justice. Ces deux là n’auraient jamais dû se rencontrer et pourtant la vie en a voulu autrement.
La Moyenne des Ours : 0,5/5
La pensée de Juani : 0.5/5
Je suis pas si dure habituellement, mais là c'est vraiment du foutage de gu***e. Un flot de bons sentiments, un road movie mal assumé et des rencontres abracadabrantes (les "gypsies" notamment) qui nous arrachent parfois un sourire mais il est très dur d'arriver au bout de l'heure et demie de film. Désolée Philippe !
Le point de vue de Pépite : 1/5
Je suis pas si dure habituellement, mais là c'est vraiment du foutage de gu***e. Un flot de bons sentiments, un road movie mal assumé et des rencontres abracadabrantes (les "gypsies" notamment) qui nous arrachent parfois un sourire mais il est très dur d'arriver au bout de l'heure et demie de film. Désolée Philippe !
Le point de vue de Pépite : 1/5
Un Prince (presque) charmant a un début presque charmant, avant que clichés et facilités scénaristiques ne viennent tout plomber.
Non, franchement, au début, je commençais à adhérer : Vincent Perez odieux, le contexte de la France paralysée, le message social subtil, etc. C'est la preuve qu'au départ le pitch du film n'est pas mal. Mais ensuite, chaque élément va être passé au travers d'un filtre "navet cliché" (tout nouveau filtre, livré avec Final Cut Pro 10 Version Collector "Comédie Romantique Française").
Tout le potentiel contenu dans le pitch et dans la situation initiale sera en effet gâché. Le collègue de Vincent Perez semble embêté d'annoncer à un patron de PME qu'il va devoir délocaliser, mais ensuite il profite pleinement d'une soirée "putes" avec des bulgares... La signature de leur tout nouveau contrat avec les bulgares va mettre en danger ce même-collègue, Perez va devoir lui céder 5% de parts... Cette histoire sent très mauvais, mais ce n'est en fait pas exploité du tout !
Vahina Giocante est certes vraiment charmante. Mais même elle ne peut rien face à un scénario qui accumule les facilités scénaristiques...
En bref, Un Prince (presque) charmant est une mauvaise comédie romantique / mauvais road movie (l'utilisation de la voiture électrique de Renault n'étant là que pour leur offrir une publicité de 1h30, en témoignent les nombreux sièges qui étaient réservés aux pontes de Renault à l'avant-première...) qui pourtant partait avec un pitch sympathique...
À éviter, alerte à l'un des pires films de l'année 2013 (déjà !)...
Le mot du Comte : 0/5
Allons droit au but, "Un Prince presque charmant" est un film médiocre, l'un des pires films français qu'il m'ait jamais été donné de voir (la concurrence est pourtant rude). Luc Besson, qui signe ici un scénario plat et creux (sans blague), ne prends même plus la peine de dissimuler un tant soit peu son manque de scrupule. Il livre avec ce film un spot publicitaire d'une heure et demie, dont l'histoire est prétexte à satisfaire Renault (qui a sûrement dû investir beaucoup d'argent dans cette mascarade) : ce sont eux les vrais gagnants, puisqu'ils héritent ici d'une publicité à peine déguisée pour leur modèle électrique Zoé (présente dans au moins 50% des plans du film).
Philippe Lellouche se soumet à cette calamiteuse logique mercantile, entraînant dans sa chute Vincent Perez (qui n'a jamais été aussi piteux) et Vahina Giocante, qui se débattent avec les semblants de personnages (et les semblants de dialogues) qu'ils ont à incarner. Absolument aucune émotion (si ce n'est le rejet et le dégoût) ne se dégage de ce film vendu comme un film tendre, humble et simple (alors qu'il est en réalité insipide, bling-bling et d'un simplisme outrancier).
Lellouche donc, esclave de cette logique mercantile abjecte, renonce ici à toute créativité, signant un film laid, cliché, attendu et outrageusement vide. Rassurons-le, il ne tombera pas plus bas. Le cinéma français non plus, car il sera dur de détrôner "Un Prince presque charmant", qui occupe déjà avec quasi-certitude la place de film français le plus mauvais de l'année 2013. Bel exploit que celui de s'imposer ainsi dans la médiocrité, et ce, en seulement 9 jours ! Moralité : si l'argent achète tout, il n'achète certainement pas le talent. A fuir.
Philippe Lellouche se soumet à cette calamiteuse logique mercantile, entraînant dans sa chute Vincent Perez (qui n'a jamais été aussi piteux) et Vahina Giocante, qui se débattent avec les semblants de personnages (et les semblants de dialogues) qu'ils ont à incarner. Absolument aucune émotion (si ce n'est le rejet et le dégoût) ne se dégage de ce film vendu comme un film tendre, humble et simple (alors qu'il est en réalité insipide, bling-bling et d'un simplisme outrancier).
Lellouche donc, esclave de cette logique mercantile abjecte, renonce ici à toute créativité, signant un film laid, cliché, attendu et outrageusement vide. Rassurons-le, il ne tombera pas plus bas. Le cinéma français non plus, car il sera dur de détrôner "Un Prince presque charmant", qui occupe déjà avec quasi-certitude la place de film français le plus mauvais de l'année 2013. Bel exploit que celui de s'imposer ainsi dans la médiocrité, et ce, en seulement 9 jours ! Moralité : si l'argent achète tout, il n'achète certainement pas le talent. A fuir.
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