1h47 - Sortie le 23 Janvier 2013
Un film de Kim Jee-woon avec Arnold Schwarzenegger, Forest Whitaker, Johnny Knoxville et Eduardo Noriega
Ray Owens a quitté son poste à la brigade des stup' de Los Angeles et est désormais le shérif de la paisible ville de Sommerton Junction, près de la frontière mexicaine. Mais sa tranquillité vole en éclats lorsque Gabriel Cortez, le baron de la drogue le plus recherché du monde, réussit une évasion spectaculaire d’un convoi du FBI. Avec l’aide d’une bande de truands et de mercenaires dirigés par le glacial Burrell, Cortez s’enfuit vers la frontière à 400 km/h dans une Corvette ZR1 spéciale… Il doit passer par Sommerton Junction, la ville de Ray Owens où celui-ci finit par rallier son équipe et par prendre l’affaire en main. Ils constituent le dernier rempart.
La moyenne des Ours : 2,8/5
Le point de vue de Pépite : 3/5
Le Dernier Rempart est un film d'action pêchu et stylé.
Le scénario est plutôt bien construit, notamment lorsqu'il s'agit de montrer les différents ruses de la bande de Gabriel Cortez, qui fait usage de toutes les cartes qu'il a dans ses mains, et elles sont souvent plutôt étonnantes. Les différents coïncidences qui rythment le scénario sont assez subtiles pour ne pas gêner (notamment un match qui éloigne la très grande partie des habitants de la petite ville de Sommerton Junction au moment de l'intrigue) et les interventions musclées qui ponctuent sauvagement le scénario sont bienvenues. C'est d'ailleurs dans ces scènes d'actions, dans ces "gun fight" musclés que l'on reconnaît le talent et l'humour de Kim Jee-woon, réalisateur de l'excellent et jouissif Le Bon, la Brute et le Cinglé. Ces scènes sont plutôt ingénieuses et jouent sur une série de références et de clins d'oeil ludiques très intéressants.
Enfin, les comédiens... Ceux-ci ne sont ni mauvais, ni vraiment bons. Il y a quelque chose qui cloche et on sent que ça vient du rapport entre les personnages et l'histoire. Sans vraiment réussir à comprendre quoi, il y a quelque chose qui sonne faux, et ce n'est pas forcément l'accent de Schwarzy.
Le scénario est plutôt bien construit, notamment lorsqu'il s'agit de montrer les différents ruses de la bande de Gabriel Cortez, qui fait usage de toutes les cartes qu'il a dans ses mains, et elles sont souvent plutôt étonnantes. Les différents coïncidences qui rythment le scénario sont assez subtiles pour ne pas gêner (notamment un match qui éloigne la très grande partie des habitants de la petite ville de Sommerton Junction au moment de l'intrigue) et les interventions musclées qui ponctuent sauvagement le scénario sont bienvenues. C'est d'ailleurs dans ces scènes d'actions, dans ces "gun fight" musclés que l'on reconnaît le talent et l'humour de Kim Jee-woon, réalisateur de l'excellent et jouissif Le Bon, la Brute et le Cinglé. Ces scènes sont plutôt ingénieuses et jouent sur une série de références et de clins d'oeil ludiques très intéressants.
Enfin, les comédiens... Ceux-ci ne sont ni mauvais, ni vraiment bons. Il y a quelque chose qui cloche et on sent que ça vient du rapport entre les personnages et l'histoire. Sans vraiment réussir à comprendre quoi, il y a quelque chose qui sonne faux, et ce n'est pas forcément l'accent de Schwarzy.
La note du Comte : 2,5/5
"Le Dernier Rempart" est un film amusant, mais qui n'a pas grand chose à offrir. Caricatures, manichéisme et simplisme sont au menu de ce film de vigilante sensé marquer le retour à l'écran de l'ancien gouverneur Schwarzenegger, qui rassurez-vous, joue toujours aussi mal.
Les fans de grosses cylindrées et de gunfight grossier (on est bien loin des stylisations tarantiniennes) pourront apprécier le film en excusant les grosses ficelles du scénario et sa faiblesse. Le casting réunit des acteurs talentueux (Forest Whitaker, Peter Stormare) mais qui se contentent de jouer des partitions milles fois vues (le flic consciencieux, le bandit sans foi ni loi ni nuance). Il est intéressant de remarquer que Jee-woon crée ici une Amérique idéale, rêvée, modèle du melting-pot parfait.
Dommage que "Le Dernier Rempart" soit si prévisible et que contrairement à ses paysages, il n'aie que si peu de reliefs.
"Le Dernier Rempart" est un film amusant, mais qui n'a pas grand chose à offrir. Caricatures, manichéisme et simplisme sont au menu de ce film de vigilante sensé marquer le retour à l'écran de l'ancien gouverneur Schwarzenegger, qui rassurez-vous, joue toujours aussi mal.
Les fans de grosses cylindrées et de gunfight grossier (on est bien loin des stylisations tarantiniennes) pourront apprécier le film en excusant les grosses ficelles du scénario et sa faiblesse. Le casting réunit des acteurs talentueux (Forest Whitaker, Peter Stormare) mais qui se contentent de jouer des partitions milles fois vues (le flic consciencieux, le bandit sans foi ni loi ni nuance). Il est intéressant de remarquer que Jee-woon crée ici une Amérique idéale, rêvée, modèle du melting-pot parfait.
Dommage que "Le Dernier Rempart" soit si prévisible et que contrairement à ses paysages, il n'aie que si peu de reliefs.
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