1h30 - Sortie le 16 Janvier 2013
Un film de Malik Chibane avec Frédéric Diefenthal et Yacine Belhousse
Richard et Omar, deux amis de toujours, habitent un quartier de banlieue où ils vivent de la vente de boissons chaudes sur le marché. Tout le monde se connaît ici. Entre voisins, on n’hésite pas à se rendre service, à se faire crédit, formant ainsi une charmante communauté. Tout le quartier est bouleversé lorsqu’Omar devient l’unique gagnant de l'EuroGagnant. Ce dernier prend peur et opte pour l’anonymat. Les habitants du quartier peinent à se tenir tranquilles, la suspicion et la paranoïa les gagnent. Alors qu’Omar dissimule sa nouvelle fortune, les habitants vont commencer à soupçonner Richard d’être le grand vainqueur.
Le point de vue de Pépite : 0,5/5
J'adore les films qui portent dès leurs titres un ou plusieurs mots qui serviront à leurs critiques. Après Mauvaise fille, qui était selon les mots du Comte "un mauvais film" (critique ici), Pauvre Richard est un film "pauvre".
Le pitch de départ a tout de savoureux : dans un quartier populaire où tout le monde se connaît et où tout le monde galère financièrement, un jeune gagne à "l'eurogagnant" 124 millions d'euros, soit assez d'argent pour sortir tout son quartier de la galère, ou assez de quoi devenir fou...
Mais encore une fois, Pauvre Richard souffre du même "mal chronique" dont souffre le cinéma français selon les mots d'Eric Neuhoff (Voir article ici) : les bonnes idées ne sont pas développées. En effet, on assiste pendant 1h30 à l'agitation absurde de pantins qui n'ont pas d'objectifs, à part "gagner des sous". Et encore, ce n'est pas clair.
Frédéric Diefenthal et Yacine Belhousse (ainsi que Jackie Berroyer) sont pleins de bonne volonté mais ils partent avec un handicap : leurs personnages sont mal écrits et leurs réactions sont donc toujours anecdotiques et pauvres.
La construction en J-5 ; J-4, etc. ; J+1 n'est que poudre aux yeux et simple semblant de "construction". Les scénettes exagératrices s'enchaînent, surenchérissant des idées niaises et simplettes.
Encore une fois, c'est dommage.
Le pitch de départ a tout de savoureux : dans un quartier populaire où tout le monde se connaît et où tout le monde galère financièrement, un jeune gagne à "l'eurogagnant" 124 millions d'euros, soit assez d'argent pour sortir tout son quartier de la galère, ou assez de quoi devenir fou...
Mais encore une fois, Pauvre Richard souffre du même "mal chronique" dont souffre le cinéma français selon les mots d'Eric Neuhoff (Voir article ici) : les bonnes idées ne sont pas développées. En effet, on assiste pendant 1h30 à l'agitation absurde de pantins qui n'ont pas d'objectifs, à part "gagner des sous". Et encore, ce n'est pas clair.
Frédéric Diefenthal et Yacine Belhousse (ainsi que Jackie Berroyer) sont pleins de bonne volonté mais ils partent avec un handicap : leurs personnages sont mal écrits et leurs réactions sont donc toujours anecdotiques et pauvres.
La construction en J-5 ; J-4, etc. ; J+1 n'est que poudre aux yeux et simple semblant de "construction". Les scénettes exagératrices s'enchaînent, surenchérissant des idées niaises et simplettes.
Encore une fois, c'est dommage.
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