1h25 - Sortie le 26 Décembre 2012
Un documentaire de Malik Bendjelloul
Au début des années 70, Sixto Rodriguez enregistre deux albums sur un label de Motown. C'est un échec, à tel point qu’on raconte qu’il se serait suicidé sur scène. Plus personne n’entendit parler de Rodriguez. Sauf en Afrique du Sud où, sans qu’il le sache, son disque devint un symbole de la lutte contre l’Apartheid. Des années plus tard, deux fans du Cap partent à la recherche de “Sugar Man”. Ce qu’ils découvrent est une histoire faite de surprises, d’émotions et d’inspiration.
Le point de vue de Pépite : 3,5/5
Sugar Man est un documentaire touchant qui raconte l'histoire incroyable de la "Rockstar inconnue" Rodriguez.
Toute l'émotion vient de cette histoire : un songwriter du talent de Rodriguez qui inexplicablement n'a pas reçu les honneurs qu'il méritait... sauf dans un pays très éloigné, en Afrique du Sud... Il aura toujours vécu dans la pauvreté, travaillant dur pour nourrir, élever ses filles et leur donner l'amour de l'art. Tous les intervenants qui prennent la parole (de son premier manager, aux différents producteurs, aux Sud-Africains qui l'ont adulé toute leur vie) ont des anecdotes touchantes en rapport avec cette histoire.
Formellement, ce documentaire n'est pas le plus innovant qui soit, malgré quelques séquences en animation très bien réalisées. La fin, utilisant des vidéos enregistrées lors de son premier concert en Afrique du Sud devant 20.000 personnes, est particulièrement touchante car mise en parallèle avec les témoignages des filles de Rodriguez qui l'ont accompagné dans son voyage et qui comme lui ne savaient rien de cette célébrité exotique.
Enfin, là où le bât blesse c'est étrangement au niveau de la musique... Attention, pas au niveau de l'utilisation des chansons originales de Rodriguez, qui est plutôt réussie. En fait, le documentaire est alourdi par l'utilisation de musiques additionnelles immondes et ultra-classiques de documentaire. Le type de musique que les sociétés de production utilisent lorsqu'elles n'ont plus un sous pour faire appel à un vrai compositeur. Mais ce n'est pas le problème, ici, ils n'avaient pas besoin de ces synthés horribles en plus de la musique de Rodriguez qui illustre à la perfection la recherche de ce chanteur de talent. Mais, pour une raison obscure, ces synthés horripilants sont là. Et quelle horreur de découvrir que ce n'est pas une simple banque de sons qui a délivré ses musiques infâmes... C'est le "réalisateur" lui-même, Malik Bendjelloul, qui les a composées, nous apprend le générique de fin (la mention "Additional score" étant soigneusement cachée entre les remerciements et les logos finaux)... Quelle honte de venir ainsi gâcher un documentaire musical touchant et plutôt de qualité...
Lorsqu'on met de côté les musiques additionnelles horribles de Bendjelloul, son documentaire est touchant et nous fait découvrir Rodriguez dont je ne lasse plus d'écouter les chansons.
Toute l'émotion vient de cette histoire : un songwriter du talent de Rodriguez qui inexplicablement n'a pas reçu les honneurs qu'il méritait... sauf dans un pays très éloigné, en Afrique du Sud... Il aura toujours vécu dans la pauvreté, travaillant dur pour nourrir, élever ses filles et leur donner l'amour de l'art. Tous les intervenants qui prennent la parole (de son premier manager, aux différents producteurs, aux Sud-Africains qui l'ont adulé toute leur vie) ont des anecdotes touchantes en rapport avec cette histoire.
Formellement, ce documentaire n'est pas le plus innovant qui soit, malgré quelques séquences en animation très bien réalisées. La fin, utilisant des vidéos enregistrées lors de son premier concert en Afrique du Sud devant 20.000 personnes, est particulièrement touchante car mise en parallèle avec les témoignages des filles de Rodriguez qui l'ont accompagné dans son voyage et qui comme lui ne savaient rien de cette célébrité exotique.
Enfin, là où le bât blesse c'est étrangement au niveau de la musique... Attention, pas au niveau de l'utilisation des chansons originales de Rodriguez, qui est plutôt réussie. En fait, le documentaire est alourdi par l'utilisation de musiques additionnelles immondes et ultra-classiques de documentaire. Le type de musique que les sociétés de production utilisent lorsqu'elles n'ont plus un sous pour faire appel à un vrai compositeur. Mais ce n'est pas le problème, ici, ils n'avaient pas besoin de ces synthés horribles en plus de la musique de Rodriguez qui illustre à la perfection la recherche de ce chanteur de talent. Mais, pour une raison obscure, ces synthés horripilants sont là. Et quelle horreur de découvrir que ce n'est pas une simple banque de sons qui a délivré ses musiques infâmes... C'est le "réalisateur" lui-même, Malik Bendjelloul, qui les a composées, nous apprend le générique de fin (la mention "Additional score" étant soigneusement cachée entre les remerciements et les logos finaux)... Quelle honte de venir ainsi gâcher un documentaire musical touchant et plutôt de qualité...
Lorsqu'on met de côté les musiques additionnelles horribles de Bendjelloul, son documentaire est touchant et nous fait découvrir Rodriguez dont je ne lasse plus d'écouter les chansons.
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