dimanche 4 novembre 2012

FRANKENWEENIE

1h27 - Sortie le 31 Octobre 2012

Un film de Tim Burton avec les voix de Charlie Tahan, Winona Ryder et Martin Landau
Après la mort soudaine de Sparky, son chien adoré, le jeune Victor fait appel au pouvoir de la science afin de ramener à la vie celui qui était aussi son meilleur ami. Il lui apporte au passage quelques modifications de son cru… Victor va tenter de cacher la créature qu’il a fabriquée mais lorsque Sparky s’échappe, ses copains de classe, ses professeurs et la ville tout entière vont apprendre que vouloir mettre la vie en laisse peut avoir quelques monstrueuses conséquences…

La Moyenne des Ours : 2,4/5

La pensée de Juani : 1/5
« Oyoyoy » comme je dis souvent. Vous y mettez le ton que vous voulez, moi j’ai trouvé le film lent et barbant. Ça ne m’arrive jamais, mais j’ai envisagé de quitter la salle. J’ai eu beaucoup de mal à m’habituer à la technique de la 3D stop-motion et je n’ai pas du tout été emportée par l’ambiance de Burton. On avait déjà compris sa critique des « housewives » et de leurs banlieues dans Edward aux mains d’argent, je trouve qu’il se répète un peu, sans rien apporter de nouveau. Pour nous distraire, on a le droit aux plus grandes transformations possibles de cadavres d’animaux, et là, je me suis vraiment demandé ce que je faisais là… A noté que Burton, à la base, c’est pas tellement « mon truc » (je ne les ai pas non plus tous vus) donc ci-dessus : avis non objectif ! Ma note est tout de même de 1 : pour la technique, qui, même si elle m’a agressée les yeux, doit être saluée pour l’effort.

Le mot du Comte : 3,5/5
Quel plaisir pour les yeux de retrouver les premiers amours de Tim Burton, à savoir l'animation en image par image. "Frankenweenie" peut être vu comme un concentré d'une heure et demie des films de Tim Burton. On y retrouve tout: ses thèmes (la mort, bien évidemment), son imagerie (la banlieue américaine, ici dominée par un moulin à vent), son style graphique (personnages démesurés, sinistres, freaks).
Le voyage n'est pas désagréable, puisqu'on avance ici en terrain connu. Et ce terrain, c'est celui des films d'horreurs en noir et blanc des années 30 et 40, les "Dracula" (version Christopher Lee) et autres "Frankenstein" (la scène finale du film en est un hommage net) "La Momie" (Karloff style) ou autres "Godzilla". C'est peut être un des défauts du film, à savoir n'être qu'une compilation d'imageries connues. 
Le scénario n'est pas extraordinaire, il est compréhensible pour un enfant (c'est avant tout la cible de ce film) et patine un peu après une heure. La dernière partie du film relance un peu la machine. Heureusement que la photographie, d'ombres et de lumières, est sublime.
"Frankenweenie" n'est pas un film piquant, ni même subversif, et manque un peu de verve, mais si on le compare aux infâmes "Alice au Pays des Merveilles" et "Dark Shadows", c'est une franche réussite.

L'Opinion de Tinette : 1,5/5
Le cinéma de Burton devient gênant .Il est passé où le génie qui nous a pondu "Sleepy Hollow"  ? Ses deux derniers films sont des insultes. "Frankenweenie" est un long projet qui a été difficile à mettre en place et qui aurait du rester au placard, selon moi.
Visuellement, la photo est très belle. Les jeux de lumière et d’ombres sont vraiment magnifique. Mais les personnages sont juste insupportables, que ce soit dans la forme ou dans le fond. Ils sont moches. Je veux bien que l’esthétique de Burton soit très particulière, qu’il faut s’y faire, mais là vraiment… Ça va trop loin. C’est trop.  
Et puis niveau scénario, c’est complètement délirant. Le fait que ce soit un dessin animé (qui au passage n’est pas du tout pour les enfants), n’est pas une excuse pour pondre un scénario comme celui-ci. On y remarque beaucoup de références (à son cinéma... et dans ce cas là est-ce une référence ou juste une répétition des codes de son cinéma ?). J’ai vu entre autres des rappels de Godzilla ou Jurassic Park (parmi tant d’autres).
J’en étais arrivée a un point ou je voulais juste que cette saleté de chien meure une bonne fois pour toutes, que le film se termine enfin. Je ne sais pas si son cinéma perd de l’intérêt, ou si c’est moi qui ne l’accepte plus… Mais ça ne passe plus.

Le point de vue de Pépite : 3,5/5
Frankenweenie est un film d'animation en image par image de qualité portant la marque évidente de la firme Tim Burton.
Les thèmes fétiches du créateur d'Edouard aux mains d'argent sont presque tous réunis dans cette adaptation de l'un de ces premiers courts métrages : la mort, le fantastique, l'horreur, les villes de banlieue américaines, les marginaux, les freaks, etc. 
C'est d'ailleurs parfois trop : on (re)connaît les personnages, leurs préoccupations, la construction globale de l'histoire, la musique de Danny Elfman est excellente (comme d'habitude...), etc. Si ce n'était pas pour quelques nouveautés on aurait envie de clamer remboursement : "On a déjà vu ce film !" Mais justement, on ne le fait pas, parce que Tim Burton parvient tout de même à innover, sans innover : là où pour moi se situe le principal intérêt de ce dernier film c'est dans son art de manier les références. La photographie (très beau noir et blanc) est très typée film d'horreur des années 30 (à l'instar d'un Dracula dont on voit un extrait d'ailleurs dans le film), les personnages (passionnants freaks) et les "animaux de compagnie" qu'ils vont ramener à la vie rappelant foule de détails quand à cette "faune" très particulière des films d'horreur "gothiques" : vampires, momies, créature du lac noir, etc., même un quasi-sosie d'un reptile connu dans le milieu de l'épouvante...
En bref, Frankenweenie : on connaît. Mais il est très interessant justement de voir cette histoire que Tim Burton a maintes fois réutilisées dans toutes ses créations, reprise dans un hommage intelligent aux références du genre du film d'horreur. "Listen to them. Children of the night. What music they make..."

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