1h51 - Sortie le 28 Novembre 2012
Un film de Régis Roinsard avec Romain Duris, Déborah François et Bérénice Béjo
Printemps 1958. Rose Pamphyle, 21 ans, vit avec son père, veuf bourru qui tient le bazar d’un petit village normand. Elle doit épouser le fils du garagiste et est promise au destin d’une femme au foyer docile et appliquée. Mais Rose ne veut pas de cette vie. Elle part pour Lisieux où Louis Echard, 36 ans, patron charismatique d’un cabinet d’assurance, cherche une secrétaire. L’entretien d’embauche est un fiasco. Mais Rose a un don : elle tape à la machine à écrire à une vitesse vertigineuse. La jeune femme réveille malgré elle le sportif ambitieux qui sommeille en Louis… Si elle veut le poste, elle devra participer à des concours de vitesse dactylographique.
La Moyenne des Ours : 2,8/5
La pensée de Juani : 2,5/5
Comme d’habitude, je serai la plus succincte. Pour l’ambiance, les décors, les costumes c’était un film au niveau. Pour ce qui est de l’idée, c’est original, et malgré quelques clichés, c’est correct ; disons que c’est lié aux années 50’s. Par contre, malheureusement, dans la mise en scène et dans l’interprétation (malgré tout le respect que j’peux avoir pour Déborah François et Roman Duris), il y a pas mal de moments où il est difficile d’y croire. Dommage, un peu déçue.
Le point de vue de Pépite : 3/5
Comme d’habitude, je serai la plus succincte. Pour l’ambiance, les décors, les costumes c’était un film au niveau. Pour ce qui est de l’idée, c’est original, et malgré quelques clichés, c’est correct ; disons que c’est lié aux années 50’s. Par contre, malheureusement, dans la mise en scène et dans l’interprétation (malgré tout le respect que j’peux avoir pour Déborah François et Roman Duris), il y a pas mal de moments où il est difficile d’y croire. Dommage, un peu déçue.
Le point de vue de Pépite : 3/5
Populaire est un premier film plutôt réussi, vieillot et relativement classique dans sa construction, mais tout à fait charmant. Le film met un peu de temps à commencer, mais une fois qu'il trouve son rythme ce premier long métrage de Régis Roinsard commence à devenir vraiment intéressant et entraînant. On s'étonne de se passionner pour ces compétitions de vitesse dactylographiques, on s'attache à cette douce et naïve fille de la campagne qui a un don particulier : elle tape très vite à la machine à écrire, avec seulement deux doigts. Romain Duris, dans le rôle de l'entraîneur dont elle va s'amouracher, est plutôt bon. Lui et Déborah François composent un couple de cinéma attachant et amusant. Le soucis de recomposition de la France de 1958 - au travers des décors, des costumes et du maquillage - est très pertinent, il aide grandement au charme que dégage Populaire. Alors oui, il y a un petit problème de construction et de rythme qui fait que de temps, on est un peu laissés de côté, peut-être un peu lassés de savoir où on va et d'attendre que les choses arrivent... Mais au détour d'une réplique, ou d'une nouvelle compétition, on est à nouveau surpris, et agréablement. Populaire est un premier film plutôt réussi qui augure de bonnes choses quant à l'avenir cinématographique de son réalisateur, Régis Roinsard.
L'Opinion de Tinette : 2,5/5
Je définirai Populaire comme un bon téléfilm. L'univers est sympa, l'histoire est mignonnette .. Voila. On ne s'ennuie pas particulièrement, mais le film n'est pas réellement réussi. Les répliques sont parfois assez clichées, et un trop grand nombres d'entre elles sonnent fausses. J'aime beaucoup Romain Duris en tant qu'acteur, mais là je l'ai souvent trouvé faux sans vraiment comprendre pourquoi. Au niveau scénario, aucune surprise. Mais vraiment AUCUNE. J'ai trouvé le montage trop répétitif durant les scènes de concours, qui étaient pourtant celles qui pouvaient animer le film et y apporter de l'originalité. Les musiques des années 50 sont un vrai plaisir si vous aimez cette époque.
Je n'ai pas grand chose à dire sur ce film, puisqu'il n'est lui même "pas grand chose". C'est sympa, ça occupe un Dimanche soir sur TF1 mais ça ne mérite sûrement pas tout le battage publicitaire qu'on a subit. C'est un film que j'ai vu, et que j'aurai oublié dans deux ans.
Je n'ai pas grand chose à dire sur ce film, puisqu'il n'est lui même "pas grand chose". C'est sympa, ça occupe un Dimanche soir sur TF1 mais ça ne mérite sûrement pas tout le battage publicitaire qu'on a subit. C'est un film que j'ai vu, et que j'aurai oublié dans deux ans.
Le mot du Comte : 2,5/5
"Populaire", qui est fait pour l'être, a les qualités et les défauts d'un premier film. Cette plongée dans les années 50 à travers l'ascension d'une jeune fille de province dans une compétition de dactylographie est originale, c'est positif. Le formidable déploiement de moyens effectué par Alain Attal, le producteur (15 millions d'euros de budget pour un premier film, c'est dément), rend l'univers de Régis Roinsard crédible et attachant. La structure du film est assez travaillée et cela fait plutôt plaisir.
Romain Duris, bien sérré dans ses costumes, et Déborah François n'ont jamais été aussi séduisants.
L'un des premiers défauts du film réside dans son scénario. Si les vingt premières minutes sont réussies (les vingt dernières également), le film s'enfonce peu à peu dans une certaine fausseté (les acteurs et dialogues en pâtissent), dû à un manque de rythme et une certaine incohérence de caractérisation (le revirement amoureux de Duris au début du dernier tiers du film est trop peu expliqué, et donc incohérent).
Par ailleurs, la musique, beaucoup trop présente (et premier degré), appuie absolument toutes les scènes et souligne toutes les émotions. C'est lourd, et cela parasite le petit suspense que l'histoire déploie. En revanche, le cocktail de tubes des années 50 et 60 est une vraie plus-value.
Dommage également que l'univers du film soit si proche de celui de "OSS117" et ne trouve pas sa propre imagerie (le générique, le second rôle américain avec accent, l'humour absurde, le mimétisme étant poussé jusque dans le recrutement d'un acteur du film d'Hazanavicius -celui qui insulte Dujardin en anglais et rit). Compréhensible, car les deux films partagent le même chef-opérateur (Guillaume Schiffman)
"Populaire" révèle cependant un vrai potentiel et une vraie envie de cinéma. Un essai presque réussi pour Régis Roinsard, réalisateur à suivre à la loupe et qui gagnera probablement à s'affirmer davantage.
"Populaire", qui est fait pour l'être, a les qualités et les défauts d'un premier film. Cette plongée dans les années 50 à travers l'ascension d'une jeune fille de province dans une compétition de dactylographie est originale, c'est positif. Le formidable déploiement de moyens effectué par Alain Attal, le producteur (15 millions d'euros de budget pour un premier film, c'est dément), rend l'univers de Régis Roinsard crédible et attachant. La structure du film est assez travaillée et cela fait plutôt plaisir.
Romain Duris, bien sérré dans ses costumes, et Déborah François n'ont jamais été aussi séduisants.
L'un des premiers défauts du film réside dans son scénario. Si les vingt premières minutes sont réussies (les vingt dernières également), le film s'enfonce peu à peu dans une certaine fausseté (les acteurs et dialogues en pâtissent), dû à un manque de rythme et une certaine incohérence de caractérisation (le revirement amoureux de Duris au début du dernier tiers du film est trop peu expliqué, et donc incohérent).
Par ailleurs, la musique, beaucoup trop présente (et premier degré), appuie absolument toutes les scènes et souligne toutes les émotions. C'est lourd, et cela parasite le petit suspense que l'histoire déploie. En revanche, le cocktail de tubes des années 50 et 60 est une vraie plus-value.
Dommage également que l'univers du film soit si proche de celui de "OSS117" et ne trouve pas sa propre imagerie (le générique, le second rôle américain avec accent, l'humour absurde, le mimétisme étant poussé jusque dans le recrutement d'un acteur du film d'Hazanavicius -celui qui insulte Dujardin en anglais et rit). Compréhensible, car les deux films partagent le même chef-opérateur (Guillaume Schiffman)
"Populaire" révèle cependant un vrai potentiel et une vraie envie de cinéma. Un essai presque réussi pour Régis Roinsard, réalisateur à suivre à la loupe et qui gagnera probablement à s'affirmer davantage.
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