samedi 3 mars 2012

LES INFIDÈLES

1h49 - Sortie le 29 février 2012

Un film à sketches réalisés par plusieurs réalisateurs (dont Hazanavicius et Courtès) avec Jean Dujardin & Gilles Lellouche
L'infidélité masculine et ses nombreuses variations, vue par 7 réalisateurs.

Moyenne des Ours : 2,6/5

La pensée de Juani : 2,5/5
Très inégal. Même sans voir les critiques de mes camarades (et oui je m'interdis de le faire avant d'avoir publié ma critique parce que ça me parasite) je devine qu'ils ont ressentis la même chose. Pourtant on a fait ciné à part! Bref, un film sur l'infidélité : promesse d'être blasant. Mais avec Gilles Lelouch et Jean Dujardin : Ah, pourquoi pas. Point de vue de plusieurs réalisateurs sur le sujet : Intéressant. Après visionnage : tout ça pour ça !? Très drôles les sketches d'Alexandre Courtès, et disséminés un peu partout, mais on en veut encore. Le prologue de Cavayé nous plonge tout de suite dans le bain, très efficace. Bercot, déprimant et on se demande ou elle veut nous emmener : Lartigau, triste et déprimant voire écoeurant (point de vue féminin) sur un quarantenaire qui se tape une minette toujours au lycée: Havanavicius je m'attendais à autre chose et je suis restée figée sur le mono-sourcil de ce Dujardin insatisfait. Au niveau de la mise en scène, j'attend toujours qu'on m'explique pourquoi il se fait plaisir, debout, dans la salle de bain, dans le noir, face à rien. Si c'est seulement pour voir les fesses de Dujardin (je vais pas me faire d'amies) ça sert à rien.

Le mot du Comte : 1,5/5
Le film souffre de sa structure : une suite de courts métrages (ou scénettes, parfois) plus ou moins inégaux entre eux. La plupart d'entre eux ("Les Infidèles Anonymes" n'en fait pas partie) ont un point commun : ils ne sont pas très drôles, plutôt sinistres, déprimants, voire cruels (comme celui de Michel Hazanavicius, avec un Dujardin monosourcillé, même s'il est le seul a avoir un véritable point de vue sur le cheminement vers l'infidélité).
Qui plus est, la première demie-heure donne l'impression de regarder la bande démo des deux comédiens principaux (Dujardin bêta, Dujardin rockeur, Dujardin triste, idem pour Lellouche) et nous offre des déclinaisons de jeu pas très intéressantes (certaines sont même assez caricaturales) ni -encore une fois, très drôles (le segment dans le désert donne l'impression de regarder une publicité Hermès). L'on a donc un tout plutôt pénible à regarder (c'est long, ça traîne, c'est lourd et le sujet n'est parfois pas du tout traité). Dommage car vus séparément, ces courts seraient sûrement moins fastidieux à digérer.

Le point de vue de Pépite : 2,5/5
Comme souvent dans le cas d'un film à sketches, le tout est inégal. Celui de Michel Hazanavicius plutôt qu'être drôle est "pathétique", dans le sens où tout ce qui arrive au mono sourcil, pardon, à Jean Dujardin ne nous amuse pas mais nous gêne, et c'est dommage. Le segment avec Alexandra Lamy et Jean Dujardin est quant à lui esthétiquement très beau, et très juste au niveau du jeu. En fait, pendant le film j'ai souri parfois, mais je n'ai vraiment ri qu'une fois (pourtant, les affiches et les teasers - teasers tous réalisés par Courtès, ce n'est pas anodin - nous promettaient de la bonne rigolage) : pendant les Infidèles Anonymes. Cette thérapie de groupe réalisée par Courtès (qui a aussi réalisé les segments qui ont servi de teasers au film - Guillaume Canet qui débarrasse sa maison en trombe, Lellouche coincé dans le derrière d'une nana) est excellente. Sandrine Kiberlin est tout simplement géniale, ainsi que Manu Payet, Lellouche, Canet et Dujardin. La campagne publicitaire a fait son travail pour attirer, mais à trop promettre on risque de décevoir. Et oui, déçu je suis. Mais à retenir : le film comme bande démo de deux très bons comédiens, des seconds rôles intéressants et soignés et surtout Alexandre Courtès (Ah bah tiens, c'est un réalisateur de clips, et du beau monde hein - U2, Kasabian, Snow Patrol, etc. !) !

L'avis de Tinette : 4/5
J’ai attendu d’aller revoir ce film pour vraiment en faire critique. Je l’ai vu une première fois le jour de sa sortie, salle pleine sur les champs, l’équipe du film est passé avant, je vous explique même pas la folie dans la salle. Et bien sûr ma vision du film était totalement faussée par cette ambiance complètement folle. Donc j’ai été le revoir, et n’en déplaise au Comte je maintiens mon 4/5.
Le plus gros défaut selon moi est l’inégalité du film. Ça commence très bien, puis personnellement j’attache moins, pour arriver aux derniers courts qui sont mes préférés. Plusieurs réalisateurs, plusieurs approches, alors évidemment on ne peut pas tout aimer. Il faudrait en fait, faire une critique de chaque court métrage. Mais dans l’ensemble j’ai trouvé l’idée géniale. On ne s’ennuie pas. Le film traite de l’infidélité de différentes façons, en prenant le point de vue masculin en général. On voit un mec qui tombe amoureux de sa maîtresse, un autre qui couche et qui s’en fout, un autre qui comprend ce que c’est de tromper un peu trop tard… On rigole fort, et on pleure. Au niveau des acteurs, je pense qu’il est établit que Dujardin est un caméléon et qu’il peut tout faire. Plus de doutes là-dessus. J’ai aimé voir Lelouche dans différents rôles, il joue bien, mais n’a pas encore eu l’occasion de le prouver. Je suis par contre ravie d’avoir vu Alexandra Lamy s’écarter des rôles un peu léger qu’on lui connaît. Elle m’a bouleversé dans ce film.
Autre point positif pour moi : la musique. Elle est tout simplement parfaite. (ouais j’ai pas peur !).
Je comprends qu’on puisse ne pas aimer ce film, pas de soucis, mais pour moi c’est exactement le genre de film que je peux voir en boucle, sans jamais m’en lasser.
Un film à voir. Mais ne surtout pas allez le voir en se disant que c’est une comédie, et qu’il faut donc rire à toutes les situations. Ce n’est pas le cas.

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