1h28 - Sortie le 3 octobre 2012
Un film de Yvan Attal avec François Cluzet, Yvan Attal, Laetitia Casta, Asia Argento et Charlotte Gainsbourg
Un soir, Jeff débarque sans prévenir chez Ben. Pour célébrer ces retrouvailles et distraire son vieux copain de sa vie rangée, Jeff l'entraîne dans une fête. Sur place, une discussion évoque un festival de porno amateur et l'idée prend vite l'allure d'un pari : Jeff et Ben coucheront ensemble sous l’œil d'une caméra. Ce n'est ni gay ni porno, ce sera de l'Art ! Le lendemain, impossible de se dégonfler. Rien ne les arrêtera, sauf peut-être la femme de Ben, l'hétérosexualité ou certaines questions mécaniques...
La Moyenne des Ours : 2,2/5
Le point de vue de Pépite : 3/5
Do Not Disturb est une "comédie d'auteur" qui constitue une sorte d'OFNI dans le paysage cinématographique français actuel.
Dans les situations et dans les dialogues, on perçoit vraiment l'adaptation d'une comédie "indie" américaine type "Sundance" (Humpday de Lynn Shelon) : François Cluzet "kiffe" Yvan Attal, ils sont cools, il va le défoncer, non c'est l'autre qui va le défoncer, etc. Ces excès de "bromance", ce décalage dans le dialogue est déterminant dans ma perception du film comme l'adaptation d'un film américain. Mais ce n'est pas dérangeant. Certes, ce n'est pas habituel en France aujourd'hui, mais une fois l'histoire bien démarrée on se surprend à aimer cette façon de parler, de se comporter, ces situations qui peuvent au final se passer en France, oui, pourquoi pas après tout ! On se met à y croire.
Côté mise en scène, Do Not Disturb est très typé "film d'auteur" : la lumière, la caméra mouvante, qui caresse les personnages avec une mise au point très variable (il y a un jeu sur le net/flou très beau et très intéressant), etc.
Le décalage, entre l'histoire typée film indépendant américain et la façon de filmer à la française type film d'auteur, est désarçonnant mais au final constitue une vraie qualité que l'on perçoit notamment dans deux scènes de "fête" filmées pourtant très différemment. La première est une soirée "artiste bobo branché et un peu trash" qu'Attal filme vraiment avec brio, et la deuxième est une soirée en boîte sur de la musique électro/dubstep qui est une scène organique très puissante.
Côté distribution, le "couple" Attal/Cluzet met un peu de temps avant de vraiment fonctionner (le point culminant étant lorsqu'ils sont dans l'hôtel pour réaliser le film porno comme prévu), Laetitia Casta est convaincante, Gainsbourg et Argento plutôt intéressantes en couple de lesbiennes (la scène où Charlotte Gainsbourg pompe du lait maternel de son sain avec une petite pompe/biberon est géniale et absurde), et l'apparition de Joeystarr est tout simplement géniale !
En somme, Attal réalise une adaptation intéressante et assez bien ficelée. On n'y croit pas toujours, certains dialogues sonnent faux quand d'autres sont des joyaux d'inventivité, et le casting - un peu inattendu - surprend de manière agréable. Oui il est possible d'adapter un film "Sundance" en France. Mais il semble qu'on ne puisse s'empêcher d'y mettre la "french touch" film d'auteur, et c'est (parfois) dommage.
La note du Comte : 1,5/5
La note de Juani : 2/5
Dans les situations et dans les dialogues, on perçoit vraiment l'adaptation d'une comédie "indie" américaine type "Sundance" (Humpday de Lynn Shelon) : François Cluzet "kiffe" Yvan Attal, ils sont cools, il va le défoncer, non c'est l'autre qui va le défoncer, etc. Ces excès de "bromance", ce décalage dans le dialogue est déterminant dans ma perception du film comme l'adaptation d'un film américain. Mais ce n'est pas dérangeant. Certes, ce n'est pas habituel en France aujourd'hui, mais une fois l'histoire bien démarrée on se surprend à aimer cette façon de parler, de se comporter, ces situations qui peuvent au final se passer en France, oui, pourquoi pas après tout ! On se met à y croire.
Côté mise en scène, Do Not Disturb est très typé "film d'auteur" : la lumière, la caméra mouvante, qui caresse les personnages avec une mise au point très variable (il y a un jeu sur le net/flou très beau et très intéressant), etc.
Le décalage, entre l'histoire typée film indépendant américain et la façon de filmer à la française type film d'auteur, est désarçonnant mais au final constitue une vraie qualité que l'on perçoit notamment dans deux scènes de "fête" filmées pourtant très différemment. La première est une soirée "artiste bobo branché et un peu trash" qu'Attal filme vraiment avec brio, et la deuxième est une soirée en boîte sur de la musique électro/dubstep qui est une scène organique très puissante.
Côté distribution, le "couple" Attal/Cluzet met un peu de temps avant de vraiment fonctionner (le point culminant étant lorsqu'ils sont dans l'hôtel pour réaliser le film porno comme prévu), Laetitia Casta est convaincante, Gainsbourg et Argento plutôt intéressantes en couple de lesbiennes (la scène où Charlotte Gainsbourg pompe du lait maternel de son sain avec une petite pompe/biberon est géniale et absurde), et l'apparition de Joeystarr est tout simplement géniale !
En somme, Attal réalise une adaptation intéressante et assez bien ficelée. On n'y croit pas toujours, certains dialogues sonnent faux quand d'autres sont des joyaux d'inventivité, et le casting - un peu inattendu - surprend de manière agréable. Oui il est possible d'adapter un film "Sundance" en France. Mais il semble qu'on ne puisse s'empêcher d'y mettre la "french touch" film d'auteur, et c'est (parfois) dommage.
La note du Comte : 1,5/5
La note de Juani : 2/5
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