1h34 - Sortie le 5 Septembre 2012
Un film de Quentin Dupieux avec Jack Plotnick, Eric Judor et William Fichtner
Dolph a perdu son chien, Paul. Le mystérieux Master Chang pourrait en être la cause. Le détective Ronnie, la solution. Emma, la vendeuse de pizzas, serait un remède, et son jardinier, une diversion? Ou le contraire. Car Paul est parti, et Dolph a perdu la tête.
La Moyenne des Ours : 3,5/5
Le point de vue de Pépite : 3,5/5
Plog. Voilà. Plog. C'est un mot absurde n'est-ce pas ? Et bien pas autant que le savoureux Wrong de Quentin Dupieux qui remplit tout comme son aîné Rubber ses promesses. On suit pendant 1h34 un univers à la fois réaliste et absurde ; tour à tour les personnages font face à des situations qui sont pour nous tout à fait absurdes mais pour eux normales (de la pluie dans des bureaux pendant que les salariés travaillent par exemple) puis à des situations étranges qu'ils ne comprennent pas du tout. L'humour qui se dégage de cette alternance des réactions de Dolph et des autres personnages est un humour "intelligent", qui nous prend à partie, nous perd en route, nous retrouve avec plaisir. Il est difficile de critiquer ce film, ce qui est clair c'est le plaisir (coupable) que l'on prend à regarder cette aventure sous acide narrativement parlant et réaliste visuellement parlant. WTF. Exactly.
Le mot du Comte : 3,5/5
"Wrong" est un petit délice de cinéma absurde. Mieux construit que le déroutant "Rubber" (qui n'était pas moins délicieux), le film s'articule autour de Dolph (Jack Plotnick totalement désarçonné, est excellent), à la recherche de son chien. C'est aussi simple que ça. Et cela suffit.
La force majeure du film repose donc dans son absurdité (déjà bien présente dans "Rubber"): tous les personnages ont des comportements absurdes et acceptent l'absurdité des autres personnages, c'est au départ déroutant, mais cela se révèle vraiment prenant au fur et à mesure que le film avance.
Si le film est absurde, Dupieux ne méprise pas pour autant sa construction, cohérente dans l'illogisme de sa trajectoire et celle des personnages (William Fichtner est parfait dans le rôle du robotique maitre Chang). L'image (esthétique du Canon 5D) est également très agréable à regarder et déploie une inhabituelle palette de couleurs.
Cela fait plaisir de voir un film construit qui cherche sans cesse à se déconstruire, et c'est peut être aussi sa limite. Car Dupieux s'interdit tout dérapage et reste dans les bornes posées par sa cohérente absurdité.
"Wrong" (cohérence même jusque dans son titre) est au final plus un petit plaisir qu'un grand film de cinéma, mais cela vaut largement le détour.
Le mot du Comte : 3,5/5
"Wrong" est un petit délice de cinéma absurde. Mieux construit que le déroutant "Rubber" (qui n'était pas moins délicieux), le film s'articule autour de Dolph (Jack Plotnick totalement désarçonné, est excellent), à la recherche de son chien. C'est aussi simple que ça. Et cela suffit.
La force majeure du film repose donc dans son absurdité (déjà bien présente dans "Rubber"): tous les personnages ont des comportements absurdes et acceptent l'absurdité des autres personnages, c'est au départ déroutant, mais cela se révèle vraiment prenant au fur et à mesure que le film avance.
Si le film est absurde, Dupieux ne méprise pas pour autant sa construction, cohérente dans l'illogisme de sa trajectoire et celle des personnages (William Fichtner est parfait dans le rôle du robotique maitre Chang). L'image (esthétique du Canon 5D) est également très agréable à regarder et déploie une inhabituelle palette de couleurs.
Cela fait plaisir de voir un film construit qui cherche sans cesse à se déconstruire, et c'est peut être aussi sa limite. Car Dupieux s'interdit tout dérapage et reste dans les bornes posées par sa cohérente absurdité.
"Wrong" (cohérence même jusque dans son titre) est au final plus un petit plaisir qu'un grand film de cinéma, mais cela vaut largement le détour.
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