lundi 16 avril 2012

TWIXT

1h29 - Sortie le 11 Avril 2012

Un film de Francis Ford Coppola avec Val Kilmer et Elle Fanning
Un écrivain sur le déclin arrive dans une petite bourgade des Etats-Unis pour y promouvoir son dernier roman de sorcellerie. Il se fait entraîner par le shérif dans une mystérieuse histoire de meurtre dont la victime est une jeune fille du coin. Le soir même, il rencontre, en rêve, l’énigmatique fantôme d’une adolescente prénommée V. Il décèle dans cette histoire un passionnant sujet de roman qui s’offre à lui.

La Moyenne des Ours : 3/5

Le point de vue de Pépite : 3/5
WTF. Bizarre. Étrange. Je relis mes notes prises dans le noir pendant la projection et voici les mots qui en ressortent. Le film commence par des images plutôt banales d'une petite ville des Etats-Unis avec une voix off inquiétante : complètement en décalage de ce qu'on voit en fait. Toute la bande-son est travaillée comme pour les meilleurs films d'épouvante, mais les images de jour sont quant à elles d'une banalité effrayante. 
J'ai un peu peur d'écrire ça pour un film du grand Francis Forc Coppola mais.. C'est assez moche non ? Après Tétro qui était purement et simplement l'un des plus beaux films (visuellement en tout cas) de l'histoire du cinéma, on a Twixt. On a pris le titre "Tétro" et son esthétique, on l'a écrasé, et ça a fait un bruit plutôt drôle et moche et un résultat moyen "Twixt". 
Blague à part, peut-être y avait-il un problème dans la copie DCP de la salle de projection où j'ai vu Twixt, mais en tout cas l'image "buggait" pas mal (traits qui "abîmaient" l'image numérique, surtout dans les mouvements). Au-delà ce problème qui vient peut être de la projection (provenant peut-être du choix étrange de distribution : Coppola souhaitait que son film soit en 2D et parfois en 3D Reflief, trop compliqué pour les français ?), les séquences de nuit sont déjà esthétiquement plus intéressantes. Plus intéressantes, mais pas toujours plus belles : Elle Fanning est "détourée" grossièrement et les brillants sont étranges. 
Mais c'est en tout cas à partir du premier rêve, où Val Kilmer se promène de nuit que l'esthétique et la mise en scène deviennent intéressantes. Les cadrages (un peu "What the fuckistes" par moments) sont très travaillés et souvent étranges. 
Le personnage de Val Kilmer est intéressant, et parfois drôle (une séquence géniale où il prépare sa "table d'auteur" : table et chaise pliantes, ordinateur, crayons, whisky, glaçons). Son inspirateur et mentor Edgar Allan Poe constitue également un personnage vraiment savoureux, il fait notamment une masterclass d'écriture à son élève vraiment très intéressante, et très belle (cette fois-ci !).
La fin est encore une fois WTF : on ne sait plus trop si ce que l'on voit fait partie d'un rêve, du roman, de l'histoire de cet auteur, etc. Tout se mélange, on ne comprend plus trop, mais on sait qu'on vient de voir un OVNI dont on ne sait pas trop quoi penser...

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