vendredi 17 février 2012

EL CHINO

1h40 - Sortie le 8 février 2012

Un film de Sebastian Borensztein avec Ricardo Darin, Ignacio Huang et Muriel Santa Ana.
L'histoire insolite d'un Argentin et d'un Chinois unis par une vache tombée du ciel ! Jun débarque mystérieusement en Argentine. Perdu et ne parlant pas un mot d'espagnol, il tombe littéralement sur Roberto, quincaillier maniaque et célibataire grincheux, qui le recueille malgré lui. Ce grain de sable dans la vie très réglée de Roberto va peu à peu le conduire, de situations absurdes en drôles de coïncidences, à changer imperceptiblement...

Moyenne des Ours : 4,25/5

La pensée de Juani : 4/5
Un film touchant. Intéressant. Doté d'un personnage qui ne parle pas et un plutôt antipathique, pourtant on les adore! Une histoire drôle dans son malheur, surtout la scène d'ouverture, où une pauvre femme "reçoit" une vache! On rit, on est émus, et en plus Ricardo Darin est sympa, ce qui ne gâche rien! Simplement, une jolie adaptation d'un fait divers. Ricardo  à bien insisté la dessus, restez pour le générique, il faut tout voir!

Le point de vue de Pépite : 4,5/5
Un grand film composé de petits détails qui le rendent amusant, touchant, intelligent. Le personnage principal, campé à la perfection par un Ricardo Garin au top de sa forme, est un quincaillier grincheux qui possède un certain nombre de tics : ils compte le nombre de vis dans les boîtes pour vérifier qu'il correspond à celui inscris, il attend que son réveil marque 23h pour éteindre la lumière et dormir, et surtout il collectionne les histoires insolites dans les journaux. Tous ces détails, ainsi que ses différentes habitudes de vie et la manière qu'il a d'interagir avec ses clients ou ses amis nous dressent un portrait impressionniste, par petites touches, de cet homme complexe, blessé, seul. El Chino n'est pas une simple comédie, ce film parle d'amour, de la vie, du hasard, de l'absurde, de la guerre, des convictions, de l'amitié, des a priori, etc. C'est un film très riche, que l'on découvre progressivement, comme chacun des personnages. Après Dans ses yeux, Carancho et maintenant El Chino, je ne comprends pas que Ricardo Darin ne soit pas inondé par les propositions de films de toutes nationalités... Bientôt, peut-être ! En attendant, découvrez-le dans ce beau film.

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