lundi 11 juin 2012

LE GRAND SOIR

Sortie le 6 juin 2012 - 1h32

Un film de Gustave Kervern & Benoît Delépine avec Albert Dupontel & Benoît Poelvoorde
Les Bonzini tiennent le restaurant "La Pataterie" dans une zone commerciale. Leur fils ainé, Not, est le plus vieux punk à chien d'Europe. Son frère, Jean Pierre, est vendeur dans un magasin de literie. Quand Jean Pierre est licencié, les 2 frères se retrouvent. Le Grand Soir, c'est l'histoire d'une famille qui décide de faire la révolution... à sa manière.

La Moyenne de Ours : 2,3/5

Le point de vue de Pépite : 3,5/5
Quel Ovni que le dernier film de Xavier Delépine et Gustave Kervern… Mais quel plaisir de retrouver Albert Dupontel et Benoît Poelvoorde dans ces rôles de fous ! Mais il n’y a pas qu’eux qui sont fous, l’histoire est folle, Brigitte Fontaine est folle, etc. Mais on pourrait néanmoins reprocher à la mise en scène ou à la photographie de ne pas être assez folles ? Pas assez punk ? L’appréciation du Grand soir peut être assez mitigée, selon les attentes que l’on a. Je voulais juste retrouver deux bons comédiens dans cette histoire douce-amère sur la société, les liens entre frères, le besoin de se révolter. Même en n’allant pas jusqu’au bout, ces deux personnages m’ont fait rire et sourire. Et je leur remercie.

Le mot du Comte : 2/5
Le duo Kervern & Delépine nous avait habitué à mieux (notamment avec "Mammuth", sorti il y a deux ans), beaucoup mieux que le résultat sans relief qu'est "Le Grand Soir".
Si on cerne le propos (et encore) et le sujet, le film manque de liant narratif, de vrai trame et enchaîne de trop nombreuses scenettes inutiles (notamment avec la foldingue Brigitte Fontaine, dont les chansons insupportables parcourent le film) et dont on ne comprends le sens (pourquoi tant de scènes de concert? pour faire punk?) Il y a très peu de conflits ici et c'est l'attention du spectateur qui en pâtit. Il y a en revanche une scène intéréssante (et ce qui en découle) : celle ou les deux frères empêchent un paysan en chazuble de se tuer car "c'est pas punk".
Esthétiquement parlant, c'est assez moche et filmé (dirait-on) à la va-vite, on est bien loin du charme et de la poésie de "Mammuth".
Benoit Poelvoorde est totalement transformé pour ce film et -point positif, ne cabotine pas. Il apporte, avec Bouli Lanners (dont le personnage manque de rôle dans l'histoire), beaucoup d'humour au film.
Le duo signe ici un film sage, on aurait aimé que le sujet soit traité à fond et que les personnages aille au bout de leur quête de liberté, de révolution et de vie, comme le promettent -hélas, le pitch et l'affiche du film.

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