1h46 - Sortie le 1er février 2012
Un film de Leïla Kilani avec Soufia Issoumi
Tanger - Aujourd’hui, quatre jeunes femmes de vingt ans travaillent pour survivre le jour et vivent la nuit. Toutes quatre ouvrières, elles sont réparties en deux castes : les textiles et les crevettes. Leur obsession : bouger. "On est là" disent-elles. De l’aube à la nuit la cadence est effrénée, elles traversent la ville. Temps, espace et sommeil sont rares. Petites bricoleuses de l’urgence qui travaillent les hommes et les maisons vides. Ainsi va la course folle de Badia, Imane, Asma et Nawal...
Moyenne des Ours : 1,5/5
Le point de vue de Pépite : 1,5/5J'ai découvert ce film au Festival Paris Cinéma en juillet dernier, tout n'est donc pas très frais dans ma mémoire. Mais malheureusement pour ce film, ce qui m'est resté est une impression globalement négative. Je voulais m'y intéresser mais malheureusement je n'ai pas pu. Ce n'est pas que l'histoire ne m'intéressait pas, au contraire, il y avait quelque chose de percutant dans cette division de castes : les filles textiles et les filles crevettes. Le portrait contemporain de ces jeunes ouvrières avait presque tout pour m'interpeller. Mais "la sauce ne prend pas". J'aime profondément la langue arabe, mais le personnage principal a réussi à m'en "dégoûter" pendant 1h46. En effet, la caractérisation (évidente) du personnage est qu'elle a un trop-plein de pensées qu'elle ne peut s'empêcher d'évacuer dans un flot continuel d'injures, de paroles semi-poétiques et urbaines. Cette logorrhée verbale folle, souvent déclamée en chuchotements (conservant alors que les consonnes les plus dures de la langue) m'est devenue très vite insupportable. Je vous conseillerais de passer votre chemin ou alors de tenter l'aventure pour vous faire votre propre avis. Mais selon moi, des films qui étaient présentés cette année au Festival Paris Cinéma, ce n'était pas le plus intéressant, loin de là.
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