dimanche 12 février 2012

EN SECRET

1h45 - Sortie le 8 février 2012

Un film de Maryam Keshavarz avec Nikohl Boosheri, Sarah Kazemy et Reza Sixo Safai 
Atafeh et sa meilleure amie Shirin fréquentent les soirées branchées du Téhéran underground. Elles essayent de profiter au mieux de leur jeunesse quand Mehran, le frère et complice d’Atafeh, devient membre de la police des mœurs. Alors qu’il désapprouve sévèrement leur besoin de liberté, Mehran tombe amoureux de Shirin. Ses sentiments vont vite tourner à l’obsession et mettre à l’épreuve l’amitié des jeunes filles.

Moyenne des Ours : 4,5/5

Le point de vue de Pépite : 4,5/5
Encore un film découvert lors du Festival Paris Cinéma. C'est avant Voltiges et La Guerre est déclarée, mon vrai coup de cœur. Et pourtant, c'était pas forcément bien parti avec la (sale) habitude du Festival Paris Cinéma de présenter le film en le couvrant de louanges (le spitch de la présentatrice pour La Guerre est déclarée était constituée à 100% de fleurs, de bouquets, de jardiniers même !, ce qui a fait dire à Jeremy Elkaïm "Oubliez tout ça, dites-vous que le film est nul sinon vous ne l'apprécierez pas autant"). La réalisatrice était également présente avec Sarah Kazemy (formidable dans le film) et on nous a présenté le contexte, les conditions de tournage et les conséquences (interdiction à tous les acteurs et techniciens de retourner dans leur pays d'origine). Ce genre de présentation peut laisser perplexe quant au film qui va suivre. Et bien, loin d'être déçu, j'ai véritablement été bouleversé par cette histoire, incroyablement bien menée et interprétée. Les comédiens (pour certains, de grands comédiens de théâtre vivant partout en Europe qui avaient suivi les mêmes cours de théâtre à l'époque à Téhéran et qui se retrouvaient pour le film après plus de 30 ans) donnent vie à ces personnages touchants qui se retrouvent dans une situation qui ne devrait tout simplement pas exister, entre romance impossible, chantage religieux et politique, etc. La mise en scène, extrêmement sensuelle, caresse les corps, les visages, les paysages, les rues, avec une poésie sans limite. Vous l'aurez compris, ce film a marqué mon petit cœur de cinéphile au fer rouge. Ne vous moquez pas et allez le voir ! 

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