1h33 - Sortie le 8 Août 2012
Un film de Stephen Frears avec Rebecca Hall, Bruce Willis et Catherine Zeta-Jones
Aussi ravissante que généreuse, Beth Raymer comprend qu’elle a tout intérêt à abandonner son métier de strip-teaseuse et quitte donc la Floride pour devenir barmaid à Las Vegas. Alors qu’elle ne trouve pas de travail, elle fait la connaissance de Dink, parieur sportif professionnel qui, croyant déceler un vrai potentiel chez la pétillante Beth, lui offre un boulot : elle est censée prendre des paris en son nom et démarcher des clients par téléphone. Dink a eu le nez creux : la jeune femme se révèle particulièrement douée et ne tarde pas à devenir sa mascotte jusqu’à ce que la roue tourne…
La Moyenne des Ours : 2,5/5
Le point de vue de Pépite : 3/5
Portrait touchant et amusant d'une insupportable simplette américaine à Las Vegas. N'importe quelle actrice aurait pu faire simplette vraiment insupportable mais le fait de retrouver Rebecca Hall dans ce rôle casse tout. L'élégante, la raffinée Rebecca Hall en mini-short avec une voix haut perchée, mâchant du chewing-gum, l'air bête... Et bien oui, et c'est un des atouts majeurs de ce film amusant mais construit comme un yoyo. En effet ça monte (elle va à Las Vegas, trouve un job, gagne de l'argent), ça redescend (la femme de Dink la fait virer), ça remonte (elle est à nouveau embauchée), ça redescend (elle perd de l'argent et se fait virer)...... Bref.
Au moins, cette construction va de paire avec le monde des paris dans lequel Beth (Hall) rentre par l'intermédiaire du personnage amusant campé par Bruce Willis, Dink. Dink est un vrai "gambler" qui fonctionne aux chiffres certes, mais surtout à l'instinct. C'est dommage qu'il y ait tous ces petits détails passionnants de caractérisation qui ne soient pas utilisés dans la dramatique (Il se gratte souvent un point jaune imaginaire sur le bras qu'il essaie de montrer aux gens : c'est amusant, mais c'est anecdotique par non exploité).
La galerie de personnages que propose Lady Vegas est intéressante car elle renvoie vraiment à plusieurs personnages types (tous différents) de cet univers de fric, de descente infernale...
En bref, un film inégal qui présente quelques lacunes mais qui néanmoins constitue un bon "divertissement" (j'utilise ce terme beaucoup trop souvent en ce moment, mais au fond, si on va au cinéma c'est en - grande ? - partie pour se divertir, se changer les idées... Lady Vegas remplit le contrat de ce côté-là) amusant et intéressant. Et puis Rebecca Hall dans ce rôle-là : PRICELESS (but annoying, but priceless, but annoying, but...).
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