1h45 - Sortie le 4 Avril 2012
Un film d'Alain Chabat avec Jamel Debbouze, Alain Chabat et Fred Testot
Quand Dan Geraldo, reporter en quête de scoop, arrive en Palombie, il ne se doute pas qu’il va faire la plus incroyable des découvertes… Avec Pablito, guide local plein de ressources, ils vont aller de surprise en surprise au cours d’une aventure trépidante et surtout révéler une nouvelle extraordinaire : Le Marsupilami, animal mythique et facétieux, existe vraiment !
La moyenne des Ours : 2,6/5
L'Opinion de Tinette : 3,5/5
J’y suis allée (parce qu’on m’y à forcé dejà) parce que j’adore l’humour de Chabat. En règle générale je me marre bien.
Les 20 premières minutes du film m’ont ennuyé. Ca plante le décor, mais ce n’est atrocement pas drôle, ça patauge avec quelques répliques qui prouvent quand même qu’on est dans un univers comique. Et puis ça progresse, le duo se forme. Et a partir d’un certain gag qui moi m’a fait hurler de rire, c’est bon c’est parti. Il faut quand même une bonne demi-heure pour que le film se lance.
J’avais peur de ne pas trouver la pate Chabat dans l’histoire, mais elle y est, et ce que c’est bon ! Les animations du Marsupilami sont très réussies. Bon niveau visuel, il n’y a rien de bien incroyable hein. Le scenario est simple dans l’ensemble.
J’avais peur de ne pas rire, et de m’emmerder comme pas permis. Et finalement j’ai pleuré de rire. Alors peut être que je suis super bon public, ou que j’avais besoin de rire ce jour là, je ne sais pas. Mais le fait est que j’ai passé un bon moment, et qu’a en juger par les rires dans la salle je n’étais pas la seule. Et ca faisait bien longtemps que j’avais pas autant ri devant un film.
Le point de vue de Pépite : 2,5/5
C'est un film étrange. Étrange dans le sens où j'avais peut-être placé la barre trop haut en gardant comme référence "l'immense" Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre... Le dernier film d'Alain Chabat n'arrive pas vraiment à la cheville de son aîné, ou alors il commence à flirter avec son niveau à partir de la deuxième partie du film. En effet, Sur la piste du Marsupilami souffre d'un début long et pas franchement drôle. Il y a des blagues et des gags hein, mais ça reste léger et on sourit à peine... C'est d'autant plus dommage qu'à partir de la deuxième partie, lorsqu'une histoire loufoque de prophétie absurde - comme seuls Chabat et Franquin (auteur des aventures du Marsupilami) peuvent inventer - intervient, ça devient génial ! Et vraiment, des répliques cultes fusent, des références extrêmes ("C'était pas ma guerre !") et complètement absurdes dans la bouche de ces personnages... La progression de mon appréciation a vraiment été de ce type : Début 2/5, 1,5/5 pendant la première partie, et paf deuxième partie jusqu'à la fin 3/5 voire 3,5/5... Si je note 2,5 au final, c'est vraiment parce qu'il a fallu attendre plus de la moitié du film pour que je puisse commencer à rire à gorge déployée, là où il avait fallu quelques minutes à Julie Delpy. Ce n'est pas le même humour certes, mais je pensais préférer l'humour de Chabat. Et bien oui, je préfère toujours l'humour de Chabat, mais lorsqu'il est bien filmé et bien monté, avec un rythme qui ne laisse pas de place à l'ennui. Ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas dans le début de Sur la piste du Marsupilami.
Le mot du Comte : 2/5
Les premiers plans du "Marsupilami" mêlés à la musique de Bruno Coulais annoncent plutôt quelque chose de bien, de beau et poétique. La suite du film est en revanche très en deçà de nos attentes...
Les trente premières minutes souffrent d'un gros problème de rythme. Il est difficile d'entrer dans cette histoire un peu foutraque (formatée pour des gosses de trois ans) et construite plutôt comme un motif que comme une nécessité (Chabat invente une histoire de prophétie ridicule et aux enjeux pauvres pour impliquer la créature dans l'histoire).
En effet, on a l'impression que les personnages (un défilé de stars plutôt fatiguant tellement les acteurs cabotinent, quand ils servent à quelque chose - mais à quoi donc sert le personnage de Géraldine Nakache?!) ne sont là uniquement pour justifier la présence du Marsupilami, pourtant mal intégré avec le reste de l'histoire... Voyez le paradoxe.
Un des points positifs du film est l'animal lui-même, très bien fait, plutôt crédible et attachant (on le présente dès les premiers plans, ce qui est une bonne idée). Le Marsupilami semble être le personnage le plus intelligent du film et duquel se dégage le plus de poésie.
Le reste est bancal, pas très crédible (oui c'est une comédie parodique, comme "Astérix", mais même si les décors d'Astérix étaient eux aussi en carton, on y croyait beaucoup plus car l'univers justifiait du carton pâte). Durant une bonne partie du film, Alain Chabat et Jamel Debbouzee déambulent dans une jungle en plastique reconstituée en studio qui manque clairement de vie (elle est bien propre leur jungle).
L'ensemble n'est pas bien drôle et seule la scène chantée et dansée par Lambert "Céline" Wilson parvient à retenir une attention perdue depuis bien longtemps. Dommage.
Le mot du Comte : 2/5
Les premiers plans du "Marsupilami" mêlés à la musique de Bruno Coulais annoncent plutôt quelque chose de bien, de beau et poétique. La suite du film est en revanche très en deçà de nos attentes...
Les trente premières minutes souffrent d'un gros problème de rythme. Il est difficile d'entrer dans cette histoire un peu foutraque (formatée pour des gosses de trois ans) et construite plutôt comme un motif que comme une nécessité (Chabat invente une histoire de prophétie ridicule et aux enjeux pauvres pour impliquer la créature dans l'histoire).
En effet, on a l'impression que les personnages (un défilé de stars plutôt fatiguant tellement les acteurs cabotinent, quand ils servent à quelque chose - mais à quoi donc sert le personnage de Géraldine Nakache?!) ne sont là uniquement pour justifier la présence du Marsupilami, pourtant mal intégré avec le reste de l'histoire... Voyez le paradoxe.
Un des points positifs du film est l'animal lui-même, très bien fait, plutôt crédible et attachant (on le présente dès les premiers plans, ce qui est une bonne idée). Le Marsupilami semble être le personnage le plus intelligent du film et duquel se dégage le plus de poésie.
Le reste est bancal, pas très crédible (oui c'est une comédie parodique, comme "Astérix", mais même si les décors d'Astérix étaient eux aussi en carton, on y croyait beaucoup plus car l'univers justifiait du carton pâte). Durant une bonne partie du film, Alain Chabat et Jamel Debbouzee déambulent dans une jungle en plastique reconstituée en studio qui manque clairement de vie (elle est bien propre leur jungle).
L'ensemble n'est pas bien drôle et seule la scène chantée et dansée par Lambert "Céline" Wilson parvient à retenir une attention perdue depuis bien longtemps. Dommage.
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