1h38 - Sortie le 18 Janvier 2012
Un film de Frederic Beigbeder avec Gaspart Proust et Louise Bourgoin
Marc Marronnier, critique littéraire le jour et chroniqueur mondain la nuit, vient de divorcer d’Anne. Il est sûr à présent que l’amour ne dure que 3 ans. Il a même écrit un pamphlet pour le démontrer mais sa rencontre avec Alice va renverser toutes ses certitudes.
Moyenne des Ours : 3.5/5
La pensée de Juani : 2/5
Un peu déçue. Ne me suis pas habituée aux répliques de Gaspart Proust qui sonnent faux. Pas convaincue par la fin. Cependant dans ce film on s'y retrouve plus ou moins, si tant est qu'on ait traversé, au moins une fois, une rupture. On retrouve la patte de Beigbeder dans la caractérisation du personnage principal. Écrivain. Passe ses nuits à faire la fête. Réfléchit trop. Remet tout en question. Agis égoïstement, parfois au culot. Est étonnement franc quand on ne s'y attend pas... Rafraîchissant. Ce film est un bon miroir mais n'en espérez rien si vous voulez l'apprécier.
Le point de vue de Pépite : 4/5
Quelle bonne surprise. Lorsque j'entendais certains chroniqueurs parler de Gaspart Proust comme étant l'alter ego de Frederic Beigbeder, il est vrai que j'avais un peu peur. Ce film sera-t-il prétentieux ? Imbuvable ? Et bien que nenni ! Passé les premiers étonnements devant le jeu de Proust aux premiers abords "faux", on comprend qu'il rend justice à 100% au personnage créé par Beigbeder. Les répliques - très souvent savoureuses ("Vous êtes pleine de vie c'est insupportable !") - fusent, les comédiens prennent du plaisir, et nous aussi. Pour un premier film, c'est un premier film fort réussi !
L'avis de Tinette : 4.5/ 5
J'ai ris. Et de bon coeur. J'ai été émue à certains moments. Beigbeder est armé d'une mitraillette à répliques croustillantes (au point d'avoir sorti mon téléphone pour en noter une ou deux). Au début l'acteur principal sonne faux, puis on comprend son personnage et une fois son ton capté, on l'adore.
Enfin un film pour les cyniques, les dégoûtés (effrayés?) de l'amour (comme moi) qui nous dit clairement que la période balade chez Ikea et culbute dans les prés a une date limite. Que c'est normal, humain. Voir sain. A vous de voir si la balade chez Ikea est assez plaisante pour se battre. Une belle leçon d'amour malgré tout (et d'amitié !) loin de ces comédies romantiques pré-écrites (que j'apprécie quand même). A voir absolument (sauf si en couple qui tend à la crise...).
Le mot du Comte : 2/5
Loin d'être le pamphlet anti-romantisme (où anti-comédie romantique) promis par l'affiche, le concept et l'auteur-réalisateur-écrivain lui-même, "L'amour dure trois ans" est une grande déception. Passé les premières minutes, la promesse du concept s'effondre pour faire place aux figures imposées des comédies romantiques (flashbacks, ruptures avec larmes, retrouvailles sur la plage, etc...) et à une intrigue qui tient sur un timbre-post.
Le film est découpé en chapitres (je n'en vois pas l'utilité), que Beigbeder semble avoir piqué à Lars Von Trier (ils ressemblent comme deux gouttes d'eau à ceux d'"Antichrist"). Cependant, le film est saupoudré de petites trouvailles amusantes (incrustations de mots dans les décors par exemple) et de répliques qui font (parfois) mouche (même si Gaspard Proust donne parfois l'impression de juste réciter un texte).
Le final, quant à lui, sonne plus comme une facilité scénaristique (on dirait que Beigbeder est tellement effrayé par son sujet et la contradiction du récit avec sa promesse qu'il cherche à s'en débarrasser à tout prix) que par une suite logique aux évènements montrés dans l'intrigue (qui je le répète, ne vole pas bien loin, ni bien haut). C'est dommage.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire