1h35 - Sortie le 11 Janviers 2012
Un film de Nicolas Brossette avec Franck Dubosc, Claude Rich et Marie Kremer
La rencontre inopinée entre le VRP Marc Bajau et Matis, petit enfant de 10 ans et leur road-trip fantasque et chaleureux, au cours duquel ils croiseront les routes de Pierre, un retraité excentrique et de Julie, une jeune femme en errance...
Moyenne des Ours : 2/5
Le point de vue de Pépite : 3,5/5
Ce film promettait la reconversion de Dubosc, et selon moi elle est réussie. Il n'est plus le pitre de service mais campe un personnage touchant, vrai, simple. L'histoire n'est pas révolutionnaire, les rebondissements et autres éléments scénaristiques non plus, mais le tout fonctionne. Nicolas Brossette réalise ici un film sans grande prétention, mais grandement sympathique. J'ai souri, été ému, j'ai voyagé avec Marc Bajau et ses acolytes. La musique, gros point fort, est excellente et colle parfaitement à l'univers "Road-Movie" du film. Mes comparses ours n'ont peut-être pas été atteints par la poésie de la simplicité que récite ici le réalisateur et c'est dommage pour eux.
L'avis de Tinette : 1/5
Avec une base scénaristique qui promettait un petit film familial, drôle et distrayant, ce « 10 jours en or » a d’énormes lacunes. La moitié des actions, des dialogues ne sont pas justifiées (un flic qui décide de déclarer un RAS alors qu’il a vu l’homme et l’enfant s’enfuir, un dialogue entre Dubosc et une cliente qui n’apporte rien). Une des premières choses qu’on apprend en cours de scénario est que TOUT doit être justifié, aucun hasard ne peut être laissé… Le réalisateur n’aurait pas eu une bonne note. Les acteurs sont faux, les dialogues encore plus.
Surfant sur la vague des films français dit "sociaux", le film se veut dénonciateur de l'expulsion des clandestins en France. La volonté est là. Les moyens n'y sont pas.
En effet, au bout de quelques minutes seulement, tout sonne faux, téléphoné; les scènes et personnages complètement inutiles à l'intrigue sont légion (la scène du réveillon: so what? Dubosc faisant une démonstration de chaussettes à une cliente aux deux tiers du film: so what?).
Les personnages ne semblent être que des pions, ou pire, des motifs. Ainsi, a quoi sert Marie Kremer? A quoi sert Claude Rich? Connaît-on leurs motivations autrement que par une vague explication à la fin du film? De plus, le film hésite entre comédie et drame. Et échoue sur les deux. Les moments drôles sont ratés, et ne ressort des moments dramatiques (et le pire, c'est qu'ils sont vraiment dramatiques) qu'une indifférence totale de la part du spectateur. Car le sort des personnages ne nous intéresse guère.
La reconversion de Franck Dubosc, qui y met pourtant de la bonne volonté (prenant ainsi pour exemple celle de Coluche) n'est pas encore arrivée...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire