1h45 - Sortie le 8 Août 2012
Un film de Timur Bekmambetov avec Benjamin Walker, Dominic Cooper, Mary Elizabeth Winstead et Rufus Sewell
Lorsqu'Abraham Lincoln découvre que des vampires assoiffés de sang se préparent à envahir le pays, il jure de les éliminer les uns après les autres, à coups de hache. C'est alors que se révèle un chasseur hors pair, menant une guerre secrète sans précédent, avant même de devenir l'illustre figure de la guerre de Sécession.
La Moyenne des Ours : 3,5/5
Le point de vue de Pépite : 3,5/5
Une grande claque visuelle que ce dernier film de vampires. Dernier film, ou premier - devrais-je dire - d'une nouvelle lignée peut-être. Tout le monde l'aura compris, il faut définitivement laisser les adolescents éternels qui brillent au soleil au placard et rester du côté effrayant et adulte du mythe originel du vampire, cette créature sanguinaire et effrayante. Ici, ils sont "parmi nous" ; en effet, bien que craignant le soleil (suffit d'un peu de crème solaire et de lunettes efficaces voyons, n'êtes-vous jamais allé à la plage ?) ceux-ci ont investi toute la société américaine contemporaine d'Abraham Lincoln, des banquiers aux pharmaciens (vendeurs de crème solaire) en passant par les marchands d'esclaves. C'est d'ailleurs de ce côté que le film de Timur Bekmambetov (le prodige à qui l'on doit les formidables Night Watch, Day Watch ou le très fun Wanted : choisis ton destin) va être très intéressant, historiquement parlant. En effet, l'esclavagisme a presque toujours existé (juifs chez les pharaons, chrétiens chez les romains, etc.) et les vampires vont voir là-dedans une aumône non négligeable : du sang frais en vente, et plutôt bon marché s'il vous plaît ! Mais seulement l'Histoire "avec sa grande Hache" est en marche, et Abraham Lincoln veut abolir cette pratique. Les vampires pourraient simplement l'éliminer seulement voilà... Sa mère a été tuée par un vampire alors qu'il était enfant, et le jeune Lincoln va être entraîné par un ennemi des vampires (Dominic Cooper) afin de détruire ces derniers...
Et Lincoln manie la hache avec dexterité, je peux vous l'assurer ! Bekmambetov filme les séquences de combats à la manière de Wanted ou d'un Matrix : c'est prodigieux ! À coups d'accélérés, de ralentis, de (faux) plans séquences (façon séquence du train de Sucker Punch) et d'une lumière ultra travaillée, le réalisateur nous immerge complètement dans ce film d'action/fantastique de qualité. Toutes les scènes d'action sont d'ailleurs proprement spectaculaire (on est complètement dans l'idée de "bain de sensation spectaculaire" du cinéma postmoderne) : je vous laisse juger lors d'une course poursuite/combat sur des chevaux au galop (oui oui, en sautant de l'un à l'autre)...
Pour tout dire, l'ayant vu dans une salle dominicaine de piètre qualité dans un 35mm un peu sale, je compte aller le voir une deuxième fois, et je pense que je ne m'ennuierais pas ! Malgré certains côtés un peu clichés de l'histoire, ils permettent à la patte de Bekmambetov de s'exprimer au maximum, et c'est tant mieux !
Et Lincoln manie la hache avec dexterité, je peux vous l'assurer ! Bekmambetov filme les séquences de combats à la manière de Wanted ou d'un Matrix : c'est prodigieux ! À coups d'accélérés, de ralentis, de (faux) plans séquences (façon séquence du train de Sucker Punch) et d'une lumière ultra travaillée, le réalisateur nous immerge complètement dans ce film d'action/fantastique de qualité. Toutes les scènes d'action sont d'ailleurs proprement spectaculaire (on est complètement dans l'idée de "bain de sensation spectaculaire" du cinéma postmoderne) : je vous laisse juger lors d'une course poursuite/combat sur des chevaux au galop (oui oui, en sautant de l'un à l'autre)...
Pour tout dire, l'ayant vu dans une salle dominicaine de piètre qualité dans un 35mm un peu sale, je compte aller le voir une deuxième fois, et je pense que je ne m'ennuierais pas ! Malgré certains côtés un peu clichés de l'histoire, ils permettent à la patte de Bekmambetov de s'exprimer au maximum, et c'est tant mieux !
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