2h20 - Sortie le 23 Mai 2012
COMPÉTITION OFFICIELLE : FESTIVAL DE CANNES 2012
Un film de Walter Salles avec Garrett Hedlund, Sam
Riley et Kristen Stewart
Au lendemain de la mort de son père, Sal Paradise, apprenti
écrivain new-yorkais, rencontre Dean Moriarty, jeune ex-taulard au charme
ravageur, marié à la très libre et très séduisante Marylou. Entre Sal et Dean,
l’entente est immédiate et fusionnelle. Décidés à ne pas se laisser enfermer
dans une vie trop étriquée, les deux amis rompent leurs attaches et prennent la
route avec Marylou. Assoiffés de liberté, les trois jeunes gens partent à la
rencontre du monde, des autres et d’eux-mêmes.
La Moyenne des Ours : 2,8/5
Le point de vue de Pépite : 3,5/5
Walter Salles, réalisateur du magnifique Carnet de voyage, a
voulu trop en faire. Les jeunes comédiens sont sublimes, la photographie et la
mise en scène magnifiques, l’histoire très belle, très vive, très forte. Mais
le tout est hélas trop long. En effet, Walter Salles a voulu adapter en long en
large et en travers le roman culte de Jack Kerouac constitué de nombreux allers
retours aux Etats-Unis et au Mexique de jeunes rebelles avides de vie. Alors
que les scènes fonctionnent très bien au sein d’elles mêmes, rythmiquement et
esthétiquement (les comédiens notamment insufflent tellement de vie aux images
d’Eric Gautier qu’ils crèvent parfois littéralement l’écran), le rythme général
du film est incertain. Le passage du temps est surtout inscrit dans les
dialogues et pas vraiment dans le film lui-même, ce qui peut désespérer.
J’étais tellement avide de découvrir ce film que j’ai savouré pleinement chaque
scène sans ressentir vraiment d’ennui, mais il est certain que ce n’était pas
le cas de tout le monde autour de moi. Certes, les projections cannoises sont
pleines d’insatisfaits bruyants qui le font savoir, mais je sais que même au
fond d’une salle de cinéma lambda, il y aura des insatisfaits, des ennuyés, des
spectateurs qui auraient probablement voulu que Walter Salles se focalise sur
un seul voyage à travers les Etats-Unis et cela afin de rendre justice aux
personnages et aux comédiens qui donnent toute leur âme à ce film, de manière
peut-être un peu vaine au vu de sa longueur.
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