1h39 - Sortie le 7 Décembre 2011
Un film de Steve McQueen avec Michael Fassbender et Carey Mulligan
Le film aborde de manière très frontale la question d'une addiction sexuelle, celle de Brandon (Fassbender), trentenaire new-yorkais, vivant seul et travaillant beaucoup. Quand sa sœur Sissy (Mulligan) arrive sans prévenir à New York et s'installe dans son appartement, Brandon aura de plus en plus de mal à dissimuler sa vraie vie...
Moyenne des Ours : 3,1/5
La pensée de Juani : 4/5
Très long, tend parfois vers l'ennui, ce ne seront pas mes camarades qui me contrediront. Malgré tout, très bon film. Touchant. Fassbender génial. Thème abordé correctement, avec tout les non-dits liés au sexe, les fausses actions, un passé qui pèse sur les personnages et nous intrigue mais sans nous en dire trop. Pas fan de Mulligan mais l'interaction de son personnage avec celui de Fassbender - qui joue son frère - reste intéressante.
Le point de vue de Pépite : 3/5
Un acteur prodigieux porte complètement le film sur ses épaules. Si ce n'était pas pour Fassbender, la mise en scène de McQueen presque absente (selon moi) ne saurait retenir notre attention. Mention spéciale néanmoins à l'emploi des plans longs (plus à même de laisser s'exprimer le génie de l'interprète).
L'avis de Tinette : 2.5/5
Malgré un thème et beaucoup de points positifs (la photographie, les acteurs, les plans, les fesses de Fassbender) ce film manque de quelque chose. Le personnage principal manque d'obstacles, le film manque de vie. On comprend sa faiblesse et sa souffrance sans jamais compatir. Intéressant.
L'avis du Comte : 3/5
Un gros plan du film sur le visage tordu par la douleur/extase de Brandon (Michael Fassbender, face caméra) pourrait suffire à résumer le film dans son intégralité.
Steve McQueen nous plonge au coeur de l'existence froide et monotone de ce trentenaire New-Yorkais et dès les premières minutes du film, nous habitue à sa maladie, à savoir une trop forte addiction au sexe. L'arrivée inopportune de sa soeur (Carey Mulligan) va venir bouleverser son rythme de vie.
Le film prend le parti d'explorer la descente aux Enfers de Brandon -entraînant sa soeur avec lui, mais souffre d'un rythme narratif très (trop?) inégal. Beaucoup de pistes scénaristiques sont délaissées (le patron de Brandon trouve des photos X dans son ordinateur et le lui fait remarquer, so what?) au profit de temps morts assez fades, ce qui est assez déroutant et décevant.
L'amour de Steve McQueen pour ses comédiens suffit cependant à combler ces failles. Le film est parsemé de plans-séquences vertigineux qui se révèlent être de véritables terrains de jeu pour les acteurs, ainsi libre de laisser exploser leur jeu et ne manquent pas de nous entraîner dans d'intenses moments de poésie pure (voir la scène du footing de Brandon ou le concert de sa soeur), à la limite de la transe. La musique -froide, âpre, métallique, comme les rues de New-York, sert admirablement le propos d'un film à l'ambition folle, à la fois repoussant et attachant, qui ne laisse pas de marbre.
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