lundi 30 janvier 2012

THE DESCENDANTS

1h50 - Sortie le 25 janvier 2012 


Un film de Alexander Payne avec George Clooney
Parce que sa femme vient d'être hospitalisée après un accident de bateau, Matt King tente maladroitement de se rapprocher de ses deux filles. Il se demande aussi s'il doit vendre l'héritage de ces ancêtres, à savoir les dernières parcelles de plages vierges d'Hawaï. Quand il apprend par sa fille que sa femme le trompait, il se met en quête de trouver l'amant de sa femme, tout en tentant de reconstruire sa famille...


Moyenne des Ours : 2,6/5

La pensée de Juani : 3/5
C'est un film beau, mais un peu lent pour les impatients. Le décor et l'image sont magnifique, Georges Clooney est touchant - tout comme l'histoire de ce père de famille paumé - mais jamais tire larmes. Les actrices qui jouent ses filles sont plus que convaincantes. C'est un film familial comme je les aime. Tout n'est pas tout blanc ni tout noir, même à Hawaï, comme le dit Clooney en ouverture. Le petit point noir selon moi, c'est la volonté de Alexander Payne de ne pas vouloir "trouver de solution" concernant l'objectif de ce père de famille, et curateur d'une fiducie familiale qui doit décider à qui sera vendue ce terrain. Pour conclure en un mot, je dirai : touchant.

Le point de vue de Pépite : 4/5
Dans un grand nombre de films qui sont amenés à nous tirer une petite larme, souvent celle-ci intervient après toute une montée en puissance, un crescendo émotionnel qui - non loin du climax - va nous prendre à la gorge. Dans le film d'Alexander Payne, c'est assez tôt que la larme est tirée, dès la première partie du film dans une très belle scène où George Clooney (extrêmement juste dans ce film) annonce à sa fille une mauvaise nouvelle concernant sa mère (dans le coma depuis un accident) : la fille est en train de nager dans leur piscine (pleine de feuilles mortes) et plonge sous l'eau en réaction à la nouvelle. Ses sanglots muets et aquatiques sont la chose la plus émouvante (ou presque) que j'ai vue au cinéma en ce début d'année. Au-delà de cet aveu que je viens de vous faire (ouais j'ai pleuré ! Sans coeurs va !), The Descendants m'a vraiment touché. Les deux filles - interprétées par Shailene Woodly et Amara Miller - sont à la fois amusantes, touchantes et intéressantes (surtout la plus âgée, en pleine "crise d'ado" qui exige d'être accompagnée de son ami extrêmement agaçant Sid). La voix off n'est pas la plus subtile et intéressante de l'histoire du cinéma, mais nous transmet efficacement une des idées principales du film de Payne : même sur les îles paradisiaques de Hawaï il peut y avoir des familles secouées par des malheurs et des problèmes qui les dépassent. D'autres films auraient pu être cités en lieu et place de The Descendants aux Oscars, certes ! Mais ce n'est pas pour autant qu'il faut bouder ce film "indépendant" américain qui est une vrai pépite de ce début d'année.

Le mot du Comte : 1,5/5
Alexander Payne signe ici un portait doux-amer d'une famille américaine hawaïenne à la recherche d'une nouvelle identité et centrée autour de la figure de George Clooney. Clooney qui signe ici une de ses plus belles performances en campant un personnage naïf, maladroit et touchant, confronté aux erreurs qu'il a pu faire. Malgré des thèmes importants (le film traite aussi bien de la question du conflit entre les générations que de celle de l'héritage reçu des anciens), on a vraiment du mal à rentrer dans cette tragi-comédie. L'émotion n'arrive pas. Le recours perpétuel du réalisateur à des facilités censées nous rapprocher du personnage de Clooney (telle que le systématique recours à la voix off) ne fait que nous en éloigner. Et ce n'est pas l'émotion qui afflue, mais l'ennui. De plus, par pudeur ou fainéantise (ou m'as-tu-vuisme), Payne nous prive des moments les plus intéressants de son histoire en ayant recours à des ellipses (la scène ou Clooney révèle sa décision concernant l'héritage à sa famille par exemple) mais nous abreuve de scènettes inutiles (les états-d'âmes à l'humour attendu de l'ami ado-crétin de sa fille par exemple) et faciles. Même si les dialogues sont parfois drôles et bourrés d'ironie (l'intérêt du film réside ici, et ne tient en haleine le spectateur que les 15 premières minutes), l'intrigue ne décolle jamais et suivre la famille King devient vite pénible. C'est déconcertant, mais la plupart des moments drôles sont dans la bande-annonce. Il est étrange de voir qu'un tel film soit nommé aux Oscars du Meilleur Film et (surtout) à celui du Meilleur Réalisateur, comme s'ils avaient juste voulu remplir des cases, plutôt que de valoriser des approches artistiques ayant un tant soit peu de valeur...

L'Opinion de Tinette : 2/5
C'est dommage.  C'est tout ce que je me disais en voyant ce film.
On s'ennuie rapidement. On sait que le film va se résumer à la relation familiale a reconstruire après l'accident de la mère. On sait qu'il y aura une rencontre entre son amant, et son mari (joué par Georges Clooney). Alors oui il  y a des moments touchants (mention spéciale pour le dernier plan, très simple, mais extrêmement efficace), oui on est content de voir les personnages évoluer mais c'est encore trop superficiel à mon goût. La bande annonce nous promettait de savoureuses rencontres entre les deux hommes qui partageaient cette femme. Et finalement, une grande déception. Le film est joli, bien tourné (sauf ce dézoom totalement tâche à partir du sommet d'une fontaine) mais ne fait aucune étincelle. Il laisse de marbre malgré l'idée de base qui promettait de belles scènes, des émotions réelles pour le spectateur.
C'est finalement un film que j'aurai oublié d'ici quelques mois, et je n'arrive pas à comprendre pourquoi ce film a été nommé aux Oscars. 

samedi 28 janvier 2012

UNE NUIT

1h40 - Sortie le 4 janvier 2012

Un film de Philippe Lefebvre avec Roschdy Zem, Sara Forestier & Samuel Le Bihan.
Paris. Simon Weiss, commandant à la Brigade Mondaine, entreprend, comme chaque soir, sa tournée des établissements de nuit. Son métier. Une nuit, mais pas comme les autres… Très vite Weiss comprend qu’on veut le piéger. Pris en tenaille entre la police des polices et les voyous, Weiss va se défendre, affronter flics, hommes d’affaires et malfrats..

Moyenne des Ours : 3.6/5

La pensée de Juani : 3/5
Un bon point de départ. Suivre un flic de "La Mondaine" est peu courant. Une histoire qui se tient. Des personnages vrais et attachants. Mais une mauvaise surprise pour moi, qui avait pressenti un "twist" de l'histoire. Quelques longueurs parfois, souvent les moments en voiture mais ça traduit assez bien la routine de ce flic décalé, commandant de "la Mondaine".

Le point de vue de Pépite : 4/5
Le film commence avec un personnage qui semble plutôt "cliché". On se demande presque si on ne va pas voir un épisode d'une quelconque série policière française. Mais après une quinzaine de minutes l'histoire, les relations entre les personnages, l'ambiance très particulière de la nuit parisienne, etc., tout devient un peu plus clair - pas trop-, tout juste pour qu'on s'intéresse aux allers retours de Simon Weiss et de son chauffeur et aux portraits des différents lascars qu'ils croisent. On le comprend assez vite, rien n'est noir ni blanc, les amis ne le sont pas tout à fait et les ennemis peuvent rendre certains services... mais ce n'est pas gratuit. Le film se passe en une nuit et Lefebvre réussit le pari de nous tenir en haleine. Les films français ne finiront pas de m'étonner cette année...

Le mot du Comte : 4/5
Une plongée hypnotisante dans un monde de règles, de codes et de marchandages: la nuit parisienne. "Une nuit" nous embarque (le temps d'une nuit, donc) dans le quotidien du flic Simon Weiss, savamment campé par un Roschdy Zem inspiré. Les enjeux de l'intrigue (sinueuse) sont difficiles à cerner en premier lieu, mais au fil et à mesure que la nuit progresse, les noeuds se défont petit à petit, tenant le spectateur en haleine jusqu'à la dernière minute du film (où le rôle de Sarah Forestier, jusque là effacée, prend de l'ampleur). Le film est parsemé d'apparitions de figures connues aussi délicieuses les unes que les autres (on retrouve Magloire dans un cabaret ou Richard Bohringer en chef mafieux terrifiant) et la photographie est magnifique. Malgré quelques petites faiblesses d'interprétations (surtout du coté de Samuel Le Bihan et d'autres petits seconds rôles), le film trouve son salut dans la justesse du point de vue adopté par le réalisateur sur ce monde nocturne, qui s'abstient de juger ce qu'il filme, tout en dénonçant un système policier procédurier, quand celui qui optait pour le consensus fonctionnait à merveille.
Philippe Lefebvre réussit à créer une nuit d'une densité incroyable, où chaque noeud est bien tissé, où tout s'emboîte parfaitement. Et quand cette nuit s'achève et que le jour revient, le monde redevient normal...

ET SI ON VIVAIT TOUS ENSEMBLE ?

1h36 - Sortie le 18 janvier 2012


Un film de Stéphane Robelin avec Jane Fonda, Pierre Richard & Daniel Brühl.
Annie, Jean, Claude, Albert et Jeanne sont liés par une solide amitié depuis plus de 40 ans. Alors quand la mémoire flanche, quand le cœur s’emballe et que le spectre de la maison de retraite pointe son nez, ils se rebellent et décident de vivre tous ensemble. Le projet paraît fou mais même si la promiscuité dérange et réveille de vieux souvenirs, une formidable aventure commence : celle de la communauté... à 75 ans !


Moyenne de Ours : 3,5/5

La pensée de Juani : 3,5/5
J'adore Jane Fonda, interprète de beaucoup de répliques hilarantes. Personnages attachants (Pierre Richard surtout), situations très drôles et cocasses. Et pas du tout gênant quand il est évoqué, avec beaucoup de naturel, la sexualité de ces 68ards. Jolie complicité avec le personnage de Daniel Brühl.
Ai été très touchée, je le place entre bon et très bon film.

Le point de vue de Pépite : 3,5/5
Pierre Richard et Claude Rich sont juste merveilleusement touchants ! Le reste du casting est très bon, notamment le "jeune" Daniel Brühl qui entretient une réelle complicité avec ces vieux-de-la-vieille. Tous les thèmes liés à la vieillesse sont traités : maladie, mémoire, regrets, remords, amitié et même sexe. Pas de discours moralisants, juste des discours de ras-le-bol quant à la marginalisation systématique de nos seniors, qui "ne sont pas des anges, merde !" (Jane Fonda, quand tu nous tiens avec une réplique parfaitement minutée et efficace). On rit de toutes ces situations cocasses, et on en ressort profondément touchés (mention spéciale au personnage de Pierre Richard qui perd un peu la boule et la mémoire et surtout à la réaction de ses amis qui le suivent dans ses coups de folie). Je suis ému rien qu'en écrivant ces lignes. Allez donc voir ce film qui ne sent pas du tout le renfermé, ni le vieux, mais une fraîcheur toute jeune et inédite !

vendredi 27 janvier 2012

PARLEZ MOI DE VOUS

1h29 - Sortie le 11 janvier 2012

Un film de Pierre Pinaud avec Karin Viard
40 ans, Mélina est la voix la plus célèbre de France. Animatrice à la radio, la nuit à l’antenne elle résout les problèmes affectifs et sexuels des auditeurs avec impertinence, humour et sans tabou. Mais personne ne connaît son visage. Dans la vie, elle évite tout contact et vit comme une vieille fille dans les beaux quartiers. Partie à la recherche d’une mère qu’elle n’a jamais connue, elle découvre que celle-ci vit au sein d’une famille nombreuse, en banlieue. Elle décide de s'approcher d'elle, incognito....


Moyenne des Ours : 2/5


La pensée de Juani: 2/5
Un film qui commence bien. Naturel. Simple. Mais on reste sur notre faim. Il y a certaines choses qui méritent d'être expliquées (je ne parlerais pas de la fin - qui selon moi n'en est pas une -  pour ne spoiler personne), je me contenterais de demander, par exemple : pourquoi mettre de plus haut talons quand on rentre chez soi !?

jeudi 26 janvier 2012

SHERLOCK HOLMES 2 : JEU D'OMBRES

2h07 - Sortie le 25 Janvier 2012 

De Guy Ritchie, avec Robert Downey Jr et Jude Law
Sherlock Holmes a toujours été réputé pour être l'homme à l'esprit le plus affûté de son époque. Jusqu'au jour où le redoutable professeur James Moriarty, criminel d'une puissance intellectuelle comparable à celle du célèbre détective, fait son entrée en scène… Il a même sans doute un net avantage sur Holmes car il met non seulement son intelligence au service de noirs desseins, mais il est totalement dépourvu de sens moral. 

Moyenne des Ours : 2,1/5

Le mot du Comte : 2/5
Le film reprend tout les défauts inhérents au premier (intrigue décousue, manque de cohérence et d'organicité entre les péripéties), mais en pire. La venue du tant-attendu Moriarty (Jarred Harris et son look de sans-abri, qui malgré sa bonne volonté, n'arrive pas à incarner le mythe) est une déception et ne sauve pas le film. Mauvais méchant, mauvais film. Les scènes d'actions, quand elles ne sont pas incompréhensibles (dû à un mauvais réglage de l'obturateur ou à un découpage épileptique, ou les deux) n'apportent pas grand chose de neuf. Elles se suivent, et c'est tout, devant le regard blasé du spectateur.
Le personnage de Noomi Rapace est inutile et l'intrigue avec son frère n'est que survolée. La musique d'Hans Zimmer est moins bonne, même si elle reprends le thème du premier film (à noter toutefois la reprise de "Don Giovanni" lors de la scène d'Opéra, intéressante). Pas grand chose à dire sur un film et son réalisateur qui semblent n'avoir plus grand chose à offrir, et encore, si c'était drôle...

La pensée de Juani : 2/5
On s'ennuie, malgré les scènes d'actions il ne se passe concrètement, rien! Contente de voir Robert Downey Jr, mais il ne fait que du Robert Downey Jr, difficile de retrouver l'esprit du vrai Sherlock Holmes. Je ne le conseille donc pas aux puristes. Ou alors au puristes de Guy Ritchie. Car on y retrouve son esprit dans le ralenti de ces bagarres ou lors de la prévision (dans l'esprit de Holmes) de futures bastons. Ce qui mène à la dernière bagarre/course poursuite très sympathique mais bon il est parfois difficile d'arriver jusque là!
Très distrayante l'ambiguïté entre Holmes et Watson mais mal assumée à la fin, c'est dommage. Mais j'imagine que c'est en prévision d'une éventuelle prochaine suite... Que je verrais probablement, mais juste pour Jude Law et R. Downey Jr.

Le point de vue de Pépite : 3/5
Depuis le premier volet, je savais à quoi m'attendre. On aurait beau chercher le Sherlock Holmes littéraire partout, il serait plutôt difficile de le trouver. Néanmoins, le personnage de Sherly ici campé par Robert Downey Jr. est toujours aussi savoureusement scandaleux et intrépide. On s'ennuie quand même beaucoup moins que dans le premier volet (qui avait une vingtaine de minutes de creux en son seing) ! Les ralentis et autres figures contemporaines sont la Guy Ritchie Touch, et je les ai personnellement beaucoup aimés. Certes, il y en a beaucoup, et quand on arrive à la résolution du film on peut être légèrement frustrés d'avoir tout un décorticage du combat final au ralenti avec deux voix off puis de voir ce combat répété... Mais ça passe, pour la simple et bonne raison que Ritchie a l'intelligence de ne pas répéter exactement ces combats imaginaires, mais d'en montrer des versions alternatives. Tout ceci est plutôt abstrait pour ceux qui n'ont pas vu le film. Je finirais donc par : Allez-y, franchement, si vous avez vu les films "prioritaires" en salle ces dernières semaines, vous ne perdrez pas complètement votre temps en allant voir Sherlock Holmes 2. Et puis c'est toujours bien une bonne petite sortie ciné non ? 

L'Opinion de Tinette : 1.5/5
Je n'avais pas aimé le premier, mais fan des deux acteurs principaux, bon on y va. Quelle perte de temps. Guy Ritchie a du être coatché par Ridley Scott pour les scène de combats : on y comprend rien. Ça va trop vite, on est en plein milieu de tout et on ne voit rien. Il y a dans ce film une atroce profusion de ralentis permettant de décortiquer la scène. Vous savez dans Matrix les plans où l'on suit la balle tirée du pistolet ? A chaque occasion, que ce soit justifié ou non, Ritchie met des ralentis. Tout le temps. Le scénario n'est pas clair, les personnages mal caractérisés... Au bout d'une heure on se demande quand l'enquête va commencer. Mais quelle insulte au travail de Conan Doyle ! Il doit se retourner dans sa tombe à l'heure qu'il est. De voir ses écrits transformés en un feu d'artifice de superficialité. 
Si on se décide à écarter le fait qu'ils ruinent un monstre de la littérature, oui on rigole bien. C'est drôle vraiment. Et le duo Jude Law et Robert Downey Jr fonctionne extrêmement bien. 

mardi 24 janvier 2012

MA PREMIÈRE FOIS

1h35 - Sortie le 18 janvier 2012


Un film de Marie-Castille Mention-Schaar avec Martin Cannavo & Esther Comar
Zachary a 20 ans. Sombre et indépendant, il collectionne les conquêtes amoureuses et les échecs scolaires. Sarah a 18 ans. Première de la classe, fragile, elle comble ses manques affectifs grâce a une maîtrise parfaite de sa vie. Rien ne devrait les rapprocher et pourtant, l'année du bac, durant 6 mois, ils vont vivre un grand amour...


Moyenne de Ours : 0.25/5

L'opinion de Tinette : 0.5/5
Bon déjà il faut savoir une chose, niveau comédie romantique et film d'amour, je l'avoue, je suis bon public. Mais vraiment hein... Contrairement au Comte, mettez moi une histoire d'amour crédible, quelques notes de piano, un ou deux regards qui crient "désir" et ça me plaît. Voila, ça c'est établit.
Donc maintenant pour en revenir à ce film, (même si je pense que l'appeler ainsi est une insulte au genre, passons) mon plus grand questionnement est le suivant : Comment a t-il pu être produit ? Qui a cru en ce film ?! Qui en lisant ces répliques niaises et vides s'est dit "ah oui on risque le carton avec ça"...?
Rien n'est bon. On ne peut même pas dire que les plans sont jolis, ce n'est pas le cas. A deux reprises on voit un travelling compensé, totalement raté (on voit les étapes) et injustifié. Les transitions ? Pfff pourquoi se prendre le crane, allez hop des fondus au noir (mais pas qu'un peu hein).
Niveau scénario bon bah c'est simple. Deux jeunes riches à en crever (le mec a 17 ans et entretient sa soeur, elle vit sur l'île de la cité.. voila..) se rencontrent, tout les opposent mais ils s'aiment. En clair. Aucun obstacle dans leur couple. Aucun intérêt. On aurait pu croire à un problème au niveau des familles, mais non ça aurait pu porter un minimum d'intérêt. Le scénario n'est fait que de clichés (on fait l'amour pour la première fois dans une salle remplie de bougies et de fleurs, et hop des fondus enchaînés sur des parties du corps, Grand Dieu ce que c'est original, on se dit au revoir sous la pluie, on lit un bouquin ensemble dans un parc, et on passe des soirées de déglingos avec les potes...bref..) et de facilités (les deux tombent en panne, aucun des deux n'a de batterie.. Bien sur. La réalisatrice a t-elle rencontré un adolescent récemment ?!)
Les acteurs sont faux, les répliques encore plus (sérieusement.. qui a 17 ans a déjà dit "je t'aime jusqu'aux étoiles ?" ou "c'est comme une évidence, tu fais partie de moi"...*part gerber*), et alors pour faire les choses moches jusqu'au bout les noms choisis sont dégueulasses. On essaye d'inclure une espèce d'histoire familiale conviviale et bienveillante avec des surnoms : le beau papa s'appelle Papou, la mamie Mamé. Mais on est où là ?!
On s'ennuie tellement vite. Et arrive un moment où c'est tellement pathétique et triste à voir qu'on se cache. Vous savez ce sentiment de gêne en regardant les castings de la nouvelle star (ou autre hein à vous de voir)... et bien là c'est ça, pendant une heure et demie. On veut juste que ça s'arrête. Une bonne fois pour toute. Bon il y a encore beaucoup de choses à dire mais à un moment il faut s'arrêter je pense.
Le demi point vient uniquement du fait que le jeune acteur soit beau (oui bon voilà c'est dit) et que malgré tout, je pense qu'il est capable de mieux une fois mieux dirigé.
PS : voir ce film à coté d'un groupe de trois gamines fut une expérience incroyable. et vas y que ça rigole quand il se met torse nu, et que ça pleure parce que "oh c'est trop beau"... Magique ! Et merci au monsieur derrière moi qui m'a fait pleuré de rire avec ces commentaires.


Le mot du Comte : 0/5
Espérant séduire le public qui avait fait le succès de "LOL", "Ma première fois" (titre bien glauque qui pourrait être complété par: "Comment mon hymen s'est déchiré") est un échec total, qui ne rate aucun des clichés possibles et inimaginables sur les romances adolescentes. Les dialogues sont d'une platitude désespérante et les acteurs (on leur pardonnera le fait qu'ils débutent) débitent des phrases ridicules et toutes faites telles que: "Je t'aime... jusque dans les étoiles". Il est regrettable de voir tout le pognon qui a été mis dans ce film (preuve en est les plans d'hélicoptères dégueulasses sur le château qui sert d'internats aux "personnages", si tant es qu'il y en ait). Car oui, les personnages sont tous beaux, ultra-friqués (mais riche niveau CAC 40 hein -avec argenterie, manoir à la campagne et 350m2 sur l'île Saint-Louis,) et tellement caricaturaux: le jeune BG mal dans sa peau -mannequin et artiste à ses heures perdues, et incompris par son papa (il en est de même pour la fille -toujours en survêt Abercrombie, qui a des problèmes avec sa mère; et oui, être ultra-riche, c'est dur!), et qui arrive, avec un appareil numérique à tirer de l'argentique. Miraculeux. Tout comme le fait que ce film ait pu se faire.
La mise en scène est une immondice pure: Marie-Castille Machin-Truc a recours aux pires procédés pour tenter -en vain, de faire venir une émotion absente du scénario et du jeu des comédiens (pas dirigés). Images en fondus enchaînés sur une musique clichée ou des chansons anglo-saxonnes ridicules (vidéoclip), déclinaisons de figures milles fois vus (baiser sous la pluie, sexe dans une chambre pleine de fleurs -le pitoyable summum niais du film, adieux sous la pluie sur un pont de l'île de la Cité et j'en passe... ). Ce désastre filmé donnerait envie de décerner à "LOL" un César, un Oscar, une Palme d'Or, et donne également envie de se refaire tout les films avec Franck Dubosc 40 fois (comparé à ça, le plaisir est immense!). A vouloir imiter de trop près les films américains de ce genre (ah oui j'oubliais, mention pour les noms des personnages, très crédibles aussi) et jouer sur leurs plates-bandes, le film ne devient que ce qu'il mérite d'être: un navet intersidéral (sûrement un des pires films français de 2012). 
J'ai sûrement oublié beaucoup d'autres éléments qui ont fait naître ma répugnance pour ce film, pardonnez-moi, mais au bout d'une heure, ça devient vomitif. Faire un film de ce genre, c'est vraiment prendre les spectateurs (qui ici se limitent aux pré-ados de moins de 16 ans) pour des con(ne)s. Alerte au film de merde.

lundi 23 janvier 2012

LOUISE WIMMER

1h20 - Sortie le 4 janvier 2012


Un film de Cyril Mennegun avec Corinne Masiero
Après une séparation douloureuse, Louise Wimmer a laissé sa vie d'avant loin derrière elle. A la veille de ses cinquante ans, elle vit dans sa voiture et a pour seul but de trouver un appartement et de repartir de zéro. Armée de sa voiture, elle veut tout faire pour reconquérir sa vie.


Moyenne des Ours : 1/5

Le mot du Comte : 1/5
Voilà un film qui, à l'instar des "Neiges du Kilimandjaro", aborde le sujet de la pauvreté de manière frontale et non dissimulée, à travers l'histoire de Louise, pauvre créature perdue dans les mâchoires d'un système qui écrase les écrasés. Si le sujet du film est honorable, le film en lui-même ne l'est pas. La réussite des "Neiges du Kilimandjaro" tenait au fait que le film n'était pas élitiste et s'adressait à tout le monde. Or, ici, le film ne semble s'adresser qu'aux petites couches de bobos et retraités qui lisent Télérama qui iront voir le film pour se déculpabiliser, avant d'aller s'acheter un iPhone 4S.
La mise en scène (qui aligne tout les clichés du cinéma naturalisto-gerbant du cinéma français) est d'une prétention folle et dessert à chaque instant le sujet du film, car un film sur la misère devrait s'adresser à beaucoup plus de gens qu'à la petite élite du Mk2 Beaubourg. L'actrice, bien loin d'être "la révélation du Festival de Venise" nous est totalement antipathique, méchante, ingrate, cruelle et sèche. Et pourquoi diable faut-il, dans chaque film français hyper réaliste, montrer les gens nus? Faisant comme si la nudité totale (cliché de l'actrice qui "s'offre" au film) était le gage d'appartenance à un certain cinéma français. C'en devient lassant et fatigant. Pour ce qui est de l'histoire, Louise, telle une bête en cage observée par un réalisateur qui semble la voir comme un animal de cirque, passe son temps à conduire, se doucher, danser, conduire, se doucher, dormir, etc...
Les derniers plans sont d'un cynisme répugnant (chouette, elle a un appartement mais oh la pauvre, c'est dans une cité) et viennent compléter ce film-vitrine qui semble n'exister que pour montrer de manière élitiste l'alarmante misère qui règne de plus en plus sur le territoire français...

MILLENIUM: LES HOMMES QUI N'AIMAIENT PAS LES FEMMES

2h38 - Sortie le 18 janvier 2012

Un film de David Fincher avec Daniel Craig & Rooney Mara
Mikael Blomkvist, brillant journaliste d'investigation, est engagé par un des plus puissants magnats de Suède, Henrik Vanger, pour enquêter sur la disparition de sa nièce Harriet, survenue des années plus tôt. Lisbeth Salander, jeune femme rebelle mais enquêtrice exceptionnelle, est chargée de se renseigner sur Blomkvist, ce qui va finalement la conduire à travailler avec lui. Leur enquête va les conduire vers un redoutable tueur de femmes...


Moyenne des Ours : 4,1/5

La pensée de Juani : 3,5/5
Un générique à l'image du film : beau mais complètement barré! Un bon film mais uniformisé (américanisé) selon moi. La version scandinave était plus trash et servait mieux le propos du film. Ou alors je l'ai ressenti ainsi parce que je connaissais déjà l'histoire en regardant la version de Fincher.
Je me suis perdue quelques fois avec les prénoms des personnages, ce que souligne judicieusement Plummer dans une réplique.
Le film a ce côté dérangeant dicté par le scénario cependant il arrive à rendre sa sensualité a la scène se sexe entre Lisbeth et Mikael, et ça, c'était pas évident dans un contexte glauque à souhait. Ayant encore en tête la version de Niels Arden Oplev j'ai du mal à trouver de l'intérêt à cette nouvelle version, de Fincher...

L'opinion de Tinette : 4/5
Grande fan de Fincher, je dois y aller. Totalement traumatisée par la première adaptation, j'y vais à reculons, mais j'y vais. Et finalement, une vraie bombe ! Le générique déjà. Pas possible de le décrire, mais rien que le générique est une oeuvre d'art. Les acteurs sont incroyables. J'aimais pas Daniel Craig, mais je commence à l'apprécier. Rooney Mara donne une qualité appréciable au personnage. Malgré les dizaines d'éléments balancés pendant le film, on suit bien, on comprend tout, et on a qu'une envie : que ça ne se termine pas ! On veut la suite ! Le film est beau, malgré le thème. Voila. Petite déception sur la fin du film, les derniers plans que j'ai trouvé décalés et faux par rapport au reste du film et des personnages.

Le point de vue de Pépite : 4,5/5
Quelle claque. Mais quelle claque ! Le film suédois rendait plutôt justice au livre de Stieg Larson, mais alors ici, Fincher fait exploser la baraque. Pour commencer Daniel Craig campe brillamment le personnage de Blomkvist, et donne la réplique à une Lisbeth Salander "plus vraie que nature". Craig écrase son équivalent suédois, et Rooney Mara y parvient presque. Noomi Rapace correspondait parfaitement au rôle, mais il est vrai que Mara y apporte un "je ne sais quoi" qui rend le rôle sensationnel. Ces deux excellents interprètes ne sont pas seuls, le reste du casting est également très bon. Mais tout cela ne serait rien sans le talent plastique certain de Fincher : il nous livre ici un film où chaque plan semble avoir été travaillé pendant des années ! Peut-être suis-je trop optimiste si je dis que tous les plans sont parfaits, mais ça s'en rapproche... Et le rythme aurait pu être le point faible du film, mais ce n'est pas le cas. Lorsque l'on sent le dénouement arriver, tout ce qui nous vient en tête c'est "Non, j'en veux plus !"

Le mot du Comte : 4,5/5
Il est des remakes qu'il était bon de faire. Ce "Millenium" figure parmi ceux-ci. Le film, beaucoup plus fidèle et complet que la première adaptation du même nom, est mené d'une main de fer glacé par un homme qui semble avoir désormais trouvé sa patte, David Fincher. Explorer cette intrigue connue -mais plus sinueuse que jamais, est un vrai délice, servi par un casting de qualité, à commencer par Daniel Craig, qui ne souffrira pas d'une comparaison avec celui qui jouait son rôle en 2008. Mais c'est Rooney Mara qui attire toute l'attention, apportant à Lisbeth Salander une douceur absente chez Noomi Rapace.
Ce polar glacial et impassible, à l'image de la mise en scène de Fincher, atteint des hauteurs et une symbolique inégalées pour un film de ce genre depuis bien longtemps, où la force de frappe hollywoodienne est utilisée à bon escient. Dès les premières minutes du film (et d'un générique "James Bondien" violemment hypnotisant), le spectateur est happé par ce siphon polaire aux consonances punk et aux issues incertaines.
On pourrait reprocher à Fincher sa fidélité quasi-maniaque au roman, qui de ce fait étire l'intrigue (certains pourraient s'y ennuyer pendant quelques minutes), mais une fois les 2h38 passées, on ne peut qu'en redemander, tant le plaisir visuel est grand et intense.

samedi 21 janvier 2012

L'AMOUR DURE TROIS ANS


1h38 - Sortie le 18 Janvier 2012

Un film de Frederic Beigbeder avec Gaspart Proust et Louise Bourgoin
Marc Marronnier, critique littéraire le jour et chroniqueur mondain la nuit, vient de divorcer d’Anne. Il est sûr à présent que l’amour ne dure que 3 ans. Il a même écrit un pamphlet pour le démontrer mais sa rencontre avec Alice va renverser toutes ses certitudes.


Moyenne des Ours : 3.5/5


La pensée de Juani : 2/5
Un peu déçue. Ne me suis pas habituée aux répliques de Gaspart Proust qui sonnent faux. Pas convaincue par la fin. Cependant dans ce film on s'y retrouve plus ou moins, si tant est qu'on ait traversé, au moins une fois, une rupture. On retrouve la patte de Beigbeder dans la caractérisation du personnage principal. Écrivain. Passe ses nuits à faire la fête. Réfléchit trop. Remet tout en question. Agis égoïstement, parfois au culot. Est étonnement franc quand on ne s'y attend pas... Rafraîchissant. Ce film est un bon miroir mais n'en espérez rien si vous voulez l'apprécier.


Le point de vue de Pépite : 4/5
Quelle bonne surprise. Lorsque j'entendais certains chroniqueurs parler de Gaspart Proust comme étant l'alter ego de Frederic Beigbeder, il est vrai que j'avais un peu peur. Ce film sera-t-il prétentieux ? Imbuvable ? Et bien que nenni ! Passé les premiers étonnements devant le jeu de Proust aux premiers abords "faux", on comprend qu'il rend justice à 100% au personnage créé par Beigbeder. Les répliques - très souvent savoureuses ("Vous êtes pleine de vie c'est insupportable !") - fusent, les comédiens prennent du plaisir, et nous aussi. Pour un premier film, c'est un premier film fort réussi !

L'avis de Tinette : 4.5/ 5
J'ai ris. Et de bon coeur. J'ai été émue à certains moments. Beigbeder est armé d'une mitraillette à répliques croustillantes (au point d'avoir sorti mon téléphone pour en noter une ou deux). Au début l'acteur principal sonne faux, puis on comprend son personnage et une fois son ton capté, on l'adore. 
Enfin un film pour les cyniques, les dégoûtés (effrayés?) de l'amour (comme moi) qui nous dit clairement que la période balade chez Ikea et culbute dans les prés a une date limite. Que c'est normal, humain. Voir sain. A vous de voir si la balade chez Ikea est assez plaisante pour se battre. Une belle leçon d'amour malgré tout (et d'amitié !) loin de ces comédies romantiques pré-écrites (que j'apprécie quand même). A voir absolument (sauf si en couple qui tend à la crise...).


Le mot du Comte : 2/5
Loin d'être le pamphlet anti-romantisme (où anti-comédie romantique) promis par l'affiche, le concept et l'auteur-réalisateur-écrivain lui-même, "L'amour dure trois ans" est une grande déception. Passé les premières minutes, la promesse du concept s'effondre pour faire place aux figures imposées des comédies romantiques (flashbacks, ruptures avec larmes, retrouvailles sur la plage, etc...) et à une intrigue qui tient sur un timbre-post. 
Le film est découpé en chapitres (je n'en vois pas l'utilité), que Beigbeder semble avoir piqué  à Lars Von Trier (ils ressemblent comme deux gouttes d'eau à ceux d'"Antichrist").  Cependant, le film est saupoudré de petites trouvailles amusantes (incrustations de mots dans les décors par exemple) et de répliques qui font (parfois) mouche (même si Gaspard Proust donne parfois l'impression de juste réciter un texte). 
Le final, quant à lui, sonne plus comme une facilité scénaristique (on dirait que Beigbeder est tellement effrayé par son sujet et la contradiction du récit avec sa promesse qu'il cherche à s'en débarrasser à tout prix) que par une suite logique aux évènements montrés dans l'intrigue (qui je le répète, ne vole pas bien loin, ni bien haut). C'est dommage.

vendredi 20 janvier 2012

TRUST

1h38 - Sortie le 18 janvier 2012

Un film de David Schwimmer avec Clive Owen
Lorsque Annie, une jeune fille de 14 ans, se fait un nouvel ami sur Internet – Charlie, un garçon de 16 ans ses parents ne s’inquiètent pas. Après plusieurs semaines de conversations en ligne, Annie veut rencontrer son Charlie. Le masque finira par tomber et cela va déclencher un engrenage que personne n’aurait pu imaginer...

Moyenne des Ours : 3,5/5

Le point de vue de Pépite : 3,5/5
CREEPY : ceci est une alerte au sujet glauque. Mais plutôt brillamment traité. Les acteurs sont tous globalement bons, surtout Liana Liberato autour de laquelle le film se fait. D'ailleurs, une question par rapport à ce film est : ce centre-t-il réellement autour de cette jeune adolescente de 14 ou autour de son père, campé par Clive Owen ? Mais peu importe, l'histoire devient vraiment touchante une fois "le drame" survenu. L'émotion est là, palpable, et la réalisation de Schwimmer la transmet avec un certain brio. Une bonne surprise au final, je vous le conseille.

L'avis de Tinette : 4/5
C'est ce que j'appelle une "baffe". L'ami Schwimmer signe ici un film émouvant, beau et atrocement juste avec un scénario pourtant si simple. Une jeune adolescente, qui n'a absolument pas confiance en elle se fait berner par un homme, Charlie. Les relations entres personnages sont terriblement touchantes (celle avec son père, et encore plus celle avec sa psy). Le scénario est simple, c'est vrai. Mais c'est parfois ce qu'il y a de mieux. La jeune actrice nous transporte tout simplement. On évite les clichés de la famille bien heureuse qui tond sa pelouse et qui va aux fêtes du voisinages malgré la douleur. Ils ont mal, tous... et nous avec. A voir! (sauf en période déprimouille...)

Le mot du Comte : 3/5
S'il y a un nom à garder en mémoire au casting de ce film, c'est bien celui de Liana Liberato, qui incarne dans "Trust" une ado de 14 ans qui se laisse berner par un pédophile sur le web. Si sa performance est remarquable et émouvante (et celle de Clive Owen, également incroyable), le film laisse un peu le spectateur sur sa faim. En effet, le scénario soulève plusieurs questions et points de vues sans jamais en assumer un seul : doit-on se méfier de nos voisins et céder à la paranoïa et l'auto-justice quand on est parent? Doit-on faire preuve d'une prudence exagérée quand on est ado? Le mal vient-il d'Apple? Ces questions en soulèvent une autre: qui est le personnage principal? Car si le premier tiers du film place l'adolescente au centre, le second privilégie le père (Owen), plongeant le spectateur dans l'incohérence. Celui-ci (selon sa tolérance à l'ennui) finira par perdre le fil de ce récit (y'en a t'il un?) discontinu et sans épine dorsale. Niveau mise en scène, les écritures agaçantes qui apparaissent à l'image, censées illustrer les tchats ne sont là que pour masquer la pauvreté des cadrages et une mise en scène formatée qui cède aux facilités (exemple; Clive Owen est troublé, surcadrage). Le final-générique laisse perplexe et finit de parachever ce film qui ne fait qu'aborder des sujets plutôt que de les affiner. Dommage qu'un film qui semblait prometteur soit si timide...

TOP 2011


Nous autres ours n'avons commencé à faire des petites notations qu'à partir de Juin 2011. Nous ne pouvons donc faire un TOP très précis, mais nous nous sommes tout de même essayés à l'exercice en cherchant dans les films sortis cette année, 15 pépites qui nous ont vraiment marqué. Certains films ont pu être oubliés, n'hésitez pas à clamer haut et fort "Vous avez oublié ce film, vilains !".

Le TOP 2011 de Pépite :
1 - WARRIOR, Gavin O'Connor *
2 - MÊME LA PLUIE, Iciar Bollain *
3 - MEDIANERAS, Gustavo Tarreto *
4 -  DRIVE, Nicolas Winding Refn *
5 - INCENDIES, Denis Villeneuve
6 - CARANCHO, Pablo Trapero
7 -  BLACK SWAN, Darren Aronosfky
8 -  THE ARTIST, Michel Hazanavicius *
9 - J'AI RENCONTRE LE DIABLE, Kim Jee-woon
10 - THIS MUST BE THE PLACE, Paolo Sorrentino *
11 - ANIMAL KINGDOM, David Michôd *
12 -  LA PIEL QUE HABITO, Pedro Almodovar
13 -  TRUE GRIT, Ethan et Joel Coen *
14 -  INTOUCHABLES, Eric Toledano et Olivier Nakache *
15 - RANGO, Gore Verbinski

Le TOP 2011 du Comte :
1 - BLACK SWAN, Darren Aronosfky
2 - DRIVE, Nicolas Winding Refn *
3 - MELANCHOLIA, Lars Von Trier
4 - INCENDIES,  Denis Villeneuve
5 - LES NEIGES DU KILIMANDJARO, Robert Guédiguian
6 - THE ARTIST, Michel Hazanavicius *
7 - L'ORDRE ET LA MORALE, Mathieu Kassovitz
8 - TU SERAS MON FILS, Gilles Legrand
9 - TRUE GRIT, Ethan et Joel Coen *
10 - POLISSE, Maïwenn *
11 - ANIMAL KINGDOM,  David Michôd *
12 - INTOUCHABLES, Eric Toledano et Olivier Nakache *
13 - LA PIEL QUE HABITO, Pedro Almodovar
14 - PATER, Alain Cavalier

Le TOP 2011 de Tinette : 
1- POLISSE , Maiwenn *
2-THE ARTIST, Michel Hazanavicius *
3-HABEMUS PAPAM, Moretti
4-DISCOUR D'UN ROI, Tom Hooper *
5-BLACK SWAN, Darren Aronofsky
6-LA PIEL QUE HABITO, Pedro Almodovar
7-DRIVE, Nicolas Winding Refn *
8-INTOUCHABLES, Eric Toledano et Olivier Nakache *
9-HARRY POTTER AND THE DEATHLY HALLOW, PART 2, David Yates *
10-127 HEURES, Danny Boyle *
11-RANGO, Gore Verbinski
12-WATER FOR ELEPHANTS, Francis Lawrence *
13-SUPER 8, J.J Abrams *
14-OMAR M'A TUER, Roschdy Zem
15-CRAZY STUPID LOVE, John Requa et Glenn Ficarra *

Le TOP 2011 de Juani :
Bon bah j'fais pas comme tout le monde, il est impossible pour moi d'en choisir que 15, et encore moins de les classer ainsi. Alors j'ai aimé certains films cités par mes camarades (j'y ajoute un "*" dans leurs Top), mais aussi beaucoup d'autres (dans le désordre) comme :
- Comment tuer son boss
- Un heureux évènement
- We need to talk about Kevin
- Bridemaids
- La couleur des sentiments
- Les marches du pouvoir
- Mission impossible : protocole fantôme
- Paul
- L'agence
- The Fighter (même si je préfère Warrior)

Et ne pas oublier certaines bonnes surprises où films qui ne font pas forcément la majorité :
- Oh my god!
- Les Winners
- Restless
- Moneyball
- 50/50
- Toast
- Tomboy
- The green hornet
- L'affaire Rachel Singer
...

jeudi 12 janvier 2012

10 JOURS EN OR

1h35 - Sortie le 11 Janviers 2012 

Un film de Nicolas Brossette avec Franck Dubosc, Claude Rich et Marie Kremer  
La rencontre inopinée entre le VRP Marc Bajau et Matis, petit enfant de 10 ans et leur road-trip fantasque et chaleureux, au cours duquel ils croiseront les routes de Pierre, un retraité excentrique et de Julie, une jeune femme en errance... 

Moyenne des Ours : 2/5

Le point de vue de Pépite : 3,5/5
Ce film promettait la reconversion de Dubosc, et selon moi elle est réussie. Il n'est plus le pitre de service mais campe un personnage touchant, vrai, simple. L'histoire n'est pas révolutionnaire, les rebondissements et autres éléments scénaristiques non plus, mais le tout fonctionne. Nicolas Brossette réalise ici un film sans grande prétention, mais grandement sympathique. J'ai souri, été ému, j'ai voyagé avec Marc Bajau et ses acolytes. La musique, gros point fort, est excellente et colle parfaitement à l'univers "Road-Movie" du film. Mes comparses ours n'ont peut-être pas été atteints par la poésie de la simplicité que récite ici le réalisateur et c'est dommage pour eux.

L'avis de Tinette : 1/5
Avec une base scénaristique qui promettait un petit film familial, drôle et distrayant, ce « 10 jours en or » a d’énormes lacunes. La moitié des actions, des dialogues ne sont pas justifiées (un flic qui décide de déclarer un RAS alors qu’il a vu l’homme et l’enfant s’enfuir, un dialogue entre Dubosc et une cliente qui n’apporte rien). Une des premières choses qu’on apprend en cours de scénario est que TOUT doit être justifié, aucun hasard ne peut être laissé… Le réalisateur n’aurait pas eu une bonne note. Les acteurs sont faux, les dialogues encore plus.

L'avis du Comte: 1/5
Surfant sur la vague des films français dit "sociaux", le film se veut dénonciateur de l'expulsion des clandestins en France. La volonté est là. Les moyens n'y sont pas. 
En effet, au bout de quelques minutes seulement, tout sonne faux, téléphoné; les scènes et personnages complètement inutiles à l'intrigue sont légion (la scène du réveillon: so what? Dubosc faisant une démonstration de chaussettes à une cliente aux deux tiers du film: so what?). 
Les personnages ne semblent être que des pions, ou pire, des motifs. Ainsi, a quoi sert Marie Kremer? A quoi sert Claude Rich? Connaît-on leurs motivations autrement que par une vague explication à la fin du film? De plus, le film hésite entre comédie et drame. Et échoue sur les deux. Les moments drôles sont ratés, et ne ressort des moments dramatiques (et le pire, c'est qu'ils sont vraiment dramatiques) qu'une indifférence totale de la part du spectateur. Car le sort des personnages ne nous intéresse guère. 
La reconversion de Franck Dubosc, qui y met pourtant de la bonne volonté (prenant ainsi pour exemple celle de Coluche) n'est pas encore arrivée...

J. EDGAR

2h15 - Sortie le 11 Janvier 2012

Un film de Clint Eastwood avec Leonard Di Caprio et Armie Hammer
La vie du fondateur du FBI, J. Edgar Hoover, depuis sa prise de fonction jusqu'à sa mort, en passant par sa relation ambigüe avec son bras droit, Clyde Tolson.

Moyenne des Ours : 2,9/5

La pensée de Juani : 3/5
J'ai eu du mal à me faire mon avis. Il est difficile "d'entrer dans l'histoire". Dès le début, Eastwood installe une double temporalité, confuse à cause du changement incessant d'interlocuteur (ou plutôt d'auditeur) de DiCaprio. C'est malgré tout un très belle histoire, d'amour et de confiance. Armie Hammer (Clyde Tolson) est stupéfiant quand DiCaprio lui annonce qu'il es temps pour lui de se marier. Son physique (A. Hammer) ne gâche rien, soyons franche. Naomi Watts, toujours renversante, même à 70 ans! Bref, un film à voir donc, pour son image, la patte d'Eastwood, A. Hammer et son histoire de fond (frustrante mais envoutante). Sans chercher à se prendre la tête.

L'avis de Tinette : 3/5
Un bon (et beau) Clint Eastwood. Ce grand maitre signe encore un film qui ne peut pas laisser indifférent. Malgré un début de film totalement confu et trop rapide on rentre rapidement dans le sujet principal : J.Edgar veut changer le système d’enquêtes, il doit créer son bureau d’investigation. Le personnage principal est détestable, et pourtant … pourtant on s’y attache. Leonardo DiCaprio est bon, c’est établit. Le jeune Amrie Hammer prouve son savoir-faire grâce à son second rôle. Par-dessus le fond politique évident est mis en avant une belle romance, à laquelle on ne s’attend pas (si on ne connait pas la vie de cet homme). Il y a par contre des longueurs, des scènes de « trop ». On sent au milieu du film une perte d’énergie, un essoufflement. Une petite déception (j’attends toujours trop de ce grand Clint), mais un film a voir.

Le point de vue de Pépite : 2.5/5
"First things first" : c'est long. Ô que c'est long. Ce n'est pas mon désagréable voisin qui me contredira (il fut de ceux qui n'hésitent pas à extérioriser leur ennui en baillant, tapant du pied, gesticulant et soupirant...). Loin de réagir de la même façon que ce monsieur, le film de Clint Eastwood m'a plu dans une certaine mesure. Leonard DiCaprio est très bon, Armie Hammer (qui était déjà excellent lorsqu'il interprétait un des jumeaux Winklevoss dans The Social Network de Fincher) est très bon, la photographie très contrastée est superbe. Peut-être que le problème du film réside purement et simplement dans le rythme, très lent, qui nous laisse sur le bas-côté rapidement si l'on ne s'intéresse pas de près à la vie de J Edgar Hoover. J'ai néanmoins beaucoup apprécié l'une des conclusions possibles du film, où en somme Clint Eastwood nous fait comprendre que ce qu'on a vu dans le film n'est pas à 100% vrai. Les mémoires de Hoover, l'interprétation du scénariste, la patte de Clint Eastwood, l'interprétation des comédiens, tous ces éléments altèrent la vérité. Ou créent leur propre vérité. Une jolie leçon, quelques moments très émouvants, une photographie très soignée et de très bons comédiens. Dommage que le fil rouge qui lie l'ensemble soit si détendu.

L'avis du Comte : 3/5
Après le cataclysmique (au propre comme au figuré) "Au-delà", Eastwood revient avec un biopic fort appétissant sur l'histoire de J. Edgar Hoover, en faisant allègrement des allers-retours entre présent, passé, plus que parfait et subjonctif. Les images sont belles et Di Caprio joue le jeu, au naturel ou bien aidé par des couches de latex (le maquillage est par contre un peu foiré sur les autres protagonistes), pour créer le portrait à charge (mais plein d'empathie) du fondateur du FBI. 
Mais le film devient vite pesant par sa lourdeur (sa lenteur diront certains) et Eastwood semble paralysé par son scénario. L'immense navire avance, mais vers ou? Et pourquoi? On relève un manque de souffle au récit, qui étudie l'histoire du premier patron du FBI en allant d'un évènement à l'autre (d'ailleurs, il est conseillé de bien réviser l'Histoire américaine, car tout le monde ne connait pas Charles Lindbergh ou les penchants lesbiens de la femme de Roosevelt) sans vraie cohérence. 
Toutefois, le courage d'Eastwood et son point de vue sur la sexualité d'Hoover sont un plus pour le film, qui manque parfois un peu de piquant. En effet, Eastwood a préféré aborder l'histoire d'amour impossible entre deux figures publiques, plutôt que de traiter le coté politique (le conflit avec les Kennedy n'est par exemple que vaguement évoqué, tout comme le coté despotique d'Hoover), ce qui est, à mon avis, dommage.

ANONYMOUS

2h18 - Sortie le 04 Janvier 2012

Réalisé par Roland Emmerich. Avec Rhys Ifans, Jamie Campbell Bower, Vanessa Redgrave
A travers une histoire incroyable mais terriblement plausible, "Anonymous" propose une réponse aussi captivante qu’impressionnante. Au cœur de l’Angleterre élisabéthaine, dans une époque agitée d’intrigues politiques, de scandales, de romances illicites à la Cour, et de complots d’aristocrates avides de pouvoir, voici comment ces secrets furent exposés au grand jour dans le plus improbable des lieux : le théâtre…

Moyenne des Ours : 3,5/5

Le point de vue de Pépite: 3,5/5
La faute à une attente source de bien trop d'exigences, j'ai été déçu ! Certes, le film est bon, les acteurs également, l'histoire bien menée, etc., j'en voulais plus ! Au final, ma note est positive tout de même, mais je m'y suis rendu en m'attendant à une grosse claque - promise par les affiches et bandes annonces -, qui n'est pas arrivé, mais ce n'est pas grave, la prochaine fois Roland ? Au moins, les extraterrestres n'ont pas envahi le théâtre de Shakespeare à la fin !


L'avis de Tinette : 3/5
On commence le film et on comprend qu'il y a 4 espaces temporels... et la on se dit "oh la la je comprend paaaas!" Et puis on s'habitue aux personnages, au langages, à l'ambiance général, et une fois dedans il est impossible de décrocher. Sur fond d'amitié, de tromperie, de noblesse et de pauvreté, on découvre une théorie sur ce grand Shakespeare. Mention spéciale pour le travail de costumes. Un bon film, réussi, mais qui s'égare parfois. 

KILLING FIELDS

1h44 - Sortie le 28 Décembre 2011

Un film de Ami Canaan Mann avec Sam Worthington, Jeffrey Dean Morgan et Chloe Moretz
À Texas City, la police fait face à une série de meurtres, mais les rivalités internes qui minent le service et l’endroit épouvantable où ont été retrouvés les corps – le terrain vague de Killing Fields – compliquent l’enquête. Dans le comté voisin, les inspecteurs Mike Souder et Brian Heigh travaillent sur la disparition d’une jeune fille. Pas de cadavre, aucune piste. Lorsque Anne, une gamine des rues que Brian a prise sous son aile, est portée disparue à son tour, les deux inspecteurs commencent à se dire que la solution se cache peut-être du côté de Killing Fields… 

Moyenne des Ours : 2,8/5

La pensée de Juani : 3/5
Un plan "travaillé" et recherché mais où on aperçoit l'ombre du cameraman, dès l'ouverture, on se dit que ça promet! Mais après le mauvais démarrage (on est pas tout de suite dans l'histoire), c'est un film captivant : on a du mal à cerner les personnages mais ils sont biens écrit. Et étant donné le sujet abordé, ce n'est pas plus mal de ne pas savoir dès le début à qui on à affaire. Le trio de flics fonctionne bien. L'image et les décors sont superbes. Ça contraste avec l'horreur du sujet, glauque, une ambiance qui met mal à l'aise... Un bon film.

Le point de vue de Pépite : 3,5/5
Encore une fois la formule fonctionne : attendez-vous à un film "moyen" selon les critiques, et découvrez avec surprise une petite pépite. Le film de Mann - dernière du nom - fait en effet partie de ces jolies découvertes. Hors le plan d'exposition - très étrange, filmé de façon assez décalée par rapport au reste du film - Killing Fields enchaîne un certain nombre de "sans fautes" : les acteurs sont bons (mention spéciale pour Sam Worthington, Jeffrey Dean Morgan et surtout la jeune Chloe Moretz), l'ambiance est transmise avec soin - pesante-, etc. Le film n'est pas parfait, il ne deviendra pas culte, mais il est probablement, et je l'espère, le premier d'une série de films dont la qualité sera croissante... On aimerait en effet voir des premiers films de cette qualité en France !

30 MINUTES MAXIMUM

1h23 - Sortie le 28 Décembre 2011

Un film de Ruben Fleischer avec Jesse Eisenberg et Aziz Ansari 
Livreur de pizzas, Nick est kidnappé par deux apprentis criminels. Ceux-ci fixent sur sa poitrine une bombe qu’ils menacent de faire exploser s’il refuse de cambrioler une banque. Nick n’a que quelques heures pour accomplir sa mission impossible. Affolé, il demande l’aide de son ex-meilleur ami, Chet. L’heure tourne, et voilà les deux complices obligés d’échapper à la police, à un tueur à gages, à un lance-flammes… Mais le plus difficile pour eux dans tout ça, c’est encore d’arriver à s’entendre !


Moyenne des Ours : 3/5

La pensée de Juani : 
3/5 
Sur le principe, on se demande qu'est ce que c'est qu'ce truc, comment monter une histoire sur 2 gorilles qui ordonnes à 2 autres de braquer une banque?! Pourtant on y croit. Les "méchants" plutôt lourds sont loin d'être aussi simplets qu'on pourrait le penser (particulièrement le pro des explosifs). On ne s'ennuie pas, chapeau à l'acolyte Aziz Ansari "indien gesticulant" très drôle. On se marre et on est pris dans le film même si le déroulement de la fin n'a rien d'étonnant. Petit bémol dans la prestation de Jesse Eisenberg qui, même mignon, ne présente qu'une seule expression faciale durant 1h30, le "torturé/angoissé/apeuré" qui, concrètement, se traduit par un demi-sourire et des sourcils froncés. Charmant mais quelque peu redondant. Bonne comédie tout de même.

L'avis de Tinette   3/5 
On y va parce qu’il n’y a rien d’autres a voir ou que la séance qu’on voulait est pleine ..Et puis finalement on rigole bien. Totalement loufoque, un scénario improbable mais qui tient finalement par l’éxentricité des personnages. La mise en scène est simple mais efficace. Et avec le temps on s’y attache, on tient à le voir réussir… Drôle, rapide. Bon divertissement.

lundi 9 janvier 2012

Les Incontournables UGC ! - Conseils d'Ours

Les "Incontournables UGC" sont de retour, comme chaque année ! Ces séances de rattrapages permettent de voir ou revoir les films qui ont "marqué" l'année 2011, au tarif de 3€, dans les cinémas UGC. Les Ours décortiquent pour vous cette incontournable programmation.


Liste des Films Présentés : 

- Même la Pluie, un film de Iciar Bollain / Moyenne Ours : 4/5
Juani : 3,5/5 "Un film qui s'interroge sur le cinéma et sur la moralité. Une belle leçon de vie"
Pépite : 5/5 "Attention, chef d'oeuvre !"
Le Comte : 3,5/5 "Bon, ni plus, ni moins. Le film ne parvient pas vraiment à décoller vers une transcendance avec son sujet"

- Incendies, un film de Denis Villeneuve / Moyenne Ours : 4,25/5
Pépite : 4/5
Le Comte : 4,5/5 "Un film fascinant aux intrigues sinueuses et riche en émotions"

- Le Discours d'un Roi, un film de Tom Hooper / Moyenne Ours : 3,875/5
Juani : 4/5 "Drôle et touchant. Remarquablement interprété."
Tinette : 4/5 - "Un très bon film à voir absolument. Malgré quelques facilités, à voir ! Juste pour Colin Firth "
Pépite : 4,5/5
Le Comte : 3/5 "Un film passionnant mais qui souffre d'un académisme trop probant et d'une mise en scène paresseuse"

- Black Swan, un film de Darren Aronofsky / Moyenne Ours : 4/5
Juani : 3/5 "Acteurs incroyablement bons, surtout Portman et Barbara Hershey (qui joue sa mère). Ne laisse pas indifférent, sans aucun doute. Mais pas convaincue par l'incessante caméra à l'épaule, justifiée, mais qui me donne seulement le mal de mer."
Tinette : 3,5/5 "Un film dérangeant, perturbant, inquiétant. Qu'on ne comprend pas tout de suite. Mais qui touche obligatoirement"
Pépite : 4,5/5
Le Comte : 5/5 "Un film sauvage sur l'obsession, qui donne des frissons, presque parfait de bout en bout"

- Les femmes du 6ème étage, un film de Philippe Le Guay / Moyenne Ours : 4/5
Pépite : 4/5 "Touchant"

- True Grit, un film de Ethan et Joel Coen / Moyenne Ours :  3,875/5
Juani : 4/5 "Un bon film de genre. Émouvant, bien filmé. Rien de révolutionnaire mais une bonne exploitation du western."
Tinette : 3,5/5 "Un bon western... Un humour parfait dans cet univers".
Pépite : 4,5/5 "Un vrai western, ça fait plaisir"
Le Comte : 3,5/5 "Un western bien ficelé mais qui décline quelques figures attendues"

- Winter's Bone, un film de Debra Granik

- Tomboy, un film de Céline Sciamma
Juani : 3,5/5 "Un thème pas facile, bien abordé, lent mais sans être trop long. Une preuve que le cinéma français peut s'intéresser à des sujets difficiles sans être moralisateur."

L’Étrangère, un film de Feo Aladag

- Minuit à Paris, un film de Woody Allen / Moyenne Ours : 2,75/5
Juani : 2,5 "Rafraichissant, un bon film pour réviser son histoire de l'art. Mais rien de vraiment nouveau dans la mise en scène."
Tinette : 2/5 "Un Woody Allen raté. Aucune explication donné. Un festival de personnalités qui ne mène a rien"
Pépite : 4/5
Le Comte : 2,5/5 "Une énième déclinaison de la recette de la comédie selon Woody Allen: ca devient barbant à force"

- The Tree of Life, un film de Terrence Malick / Moyenne Ours : 2,125/5
Juani : 2,5/5 "Une image magnifique... mais un film pour les fans de Malick"
Tinette : 0,5/5 "UNE PERTE DE TEMPS ! De beaux plans.. Mais l'arrivée des dinosaures est l'apothéose du n'importe quoi".
Pépite : 3/5 "Mais c'est intéressant hein !"
Le Comte : 2.5/5 "Un film inégal qui, par moments, souffre d'un désintérêt total pour la fine intrigue qui parcoure le morceau 'narratif' du film"

- Le Gamin au Vélo, un film de Luc Dardenne / Moyenne Ours : 1/5
Le Comte : 1/5 "Le cliché absolu du film d'auteur franco-belge: larmoyant, rempli de pathos, sans intérêt"

- Une Séparation, un film de Asghar Farhadi / Moyenne Ours : 4/5
Pépite : 4/5

- Melancholia, un film de Lars Von Trier / Moyenne Ours : 3,4/5
Juani : 0,5/5 "Un film basé sur la masturbation intellectuelle, un cadre et une qualité d'image non justifiés... M'a provoqué une allergie à Dunst. Chapeau à Gainsbourg cependant."
Tinette : 3/5 "Un très beau film, émouvant, auquel on ne s'attend pas. Trop long par contre"
Pépite : 5/5
Le Comte : 5/5 "Une fin du monde à couper le souffle. Grandiose et grandiloquent"

- La Guerre est déclarée, un film de Valérie Donzelli / Moyenne Ours : 3/5
Pépite : 3,5/5
Le Comte : 2,5/5 "Trop hype et bien trop auto-centré (dans le boboïsme) pour dépasser le stade du simple exercice autobiographique"


- Habemus Papam, un film de Nanni Moretti / Moyenne Ours : 3.5/5
Juani : 2/5 "Un film un peu lent, on se demande parfois où il veut nous emmener. Un sujet mystérieux donc il est intéressant d'être témoins de ce qu'il se passe au Vatican. Un film très bien pour les athées!"
Tinette : 4,5/5 "Un chef d'oeuvre. Drole, instructif, émouvant...A VOIR !"
Pépite : 4/5
Le Comte : 3,5/5

- Et maintenant, on va où ?, un film de Nadine Labaki

- Drive, un film de Nicolas Winding Refn / Moyenne Ours : 4,9/5
Juani : 5/5 "Violent, mais c'est la marque de fabrique de Winding Refn. Touchant, chapeau à Gosling et Mulligan et bien d'autres. Pas de clichés, pas de demi-mesures: je pense que soit on adore soit on déteste. Alors tentez votre chance."
Tinette : 4,5/5 "Quelques petites longueurs... Mais une bombe !! Courrez y !"
Pépite : 5/5 "OMAGAD"
Le Comte : 5/5

- The Artist, un film de Michel Hazanavicius / Moyenne Ours : 4,5/5
Juani : 4/5 "Interessant en tant que cinéphiles. Bourrés de références, intelligent, c'est un film qui fonctionne bien."
Tinette : 5/5 "Un Jean Dujardin au sommet de son art.. Une mise en scène drole et captivante. Parfait."
Pépite : 4,5/5
Le Comte : 4,5/5

- Polisse, un film de Maïwenn / Moyenne Ours : 4,3/5
Juani : 4/5 "Un film à la fois drôle et profond, qui traite d'un sujet très dur. Il fallait oser, et ça fonctionne. Un très bon jeu ainsi qu'une bonne mise en scène de Maïwenn."
Tinette : 5/5 "Le meilleur film de cette année pour moi. De tout pour tout le monde. Un sujet lourd traité parfaitement. Une merveille".
Pépite : 4/5
Le Comte : 4/5

- Les Marches du Pouvoir, un film de George Clooney / Moyenne Ours : 3/5
Juani : 4/5 "Les méandres de la politique brillamment mis en scène. Perdus quelques fois par le système électoral US mais le sujet est avant tout : l'humain, ce qu'on se fait entre nous et pourquoi." 
Tinette : 2/5 "Un film qui aurait pu être passionant mais qui finalement nous laisse sur notre faim."
Pépite : 3/5
Le Comte : 3/5

- L'Exercice de l'Etat, un film de Pierre Schoeller / Moyenne Ours : 3,5/5
Pépite : 3,5/5
Le Comte : 3,5/5

- Intouchables, un film de Eric Toledano et Olivier Nakache / Moyenne Ours : 4,1/5
Juani : 3,5/5 "Article plus bas"
Tinette : 4,5/5 "Qui ne l'a pas encore vu ? A en pleurer de rire, et qui montre une si belle relation...Un petit bujoux Français, ça faisait longtemps !"
Pépite : 4,5/5
Le Comte : 4/5

Ndlr : Certains films n'ont été vus par aucun des Ours, mauvaise distribution, autres priorités, vacances ou hésitations...? Toujours est-il que nous allons essayer de nous rattraper grâce à ses séances "incontournables".
En rouge : les 6 films légèrement "au-dessus" des autres de par leur "moyenne".

lundi 2 janvier 2012

L'IRLANDAIS (THE GUARD)

1h36 - Sortie le 21 Décembre 2011

Un film de John Michael McDonagh avec Brendan Gleeson et Don Cheadle
Boyle (Gleeson), flic irlandais, amateur de Guinness, de poésie et de prostituées à ses heures perdues doit se coltiner le super agent du FBI Everett (Cheadle) pour résoudre une affaire de traffic de drogue. Mais les procédures de l'élite du FBI diffèrent de celles du flic bedonnant, peu zélé et "politiquement incorrect"... 

Moyenne des Ours : 1,8/5

La pensée de Juani : 2/5
Des répliques drôles, le "racisme irlandais" est intelligemment mis en scène, un humour décalé, peut être trop (?!) et ça ne compense pas le fait qu'on s'ennuie souvent. En témoignent les 5 personnes qui ont quittées la salle durant la séance. En quelques mots, ça manque de rythme.

Le point de vue de Pépite : 2,5/5
De l'humour très "Irish", un Brendan Gleeson parfait dans ce rôle de flic décalé, un Don Cheadle parfaitement hors de cet univers et en même temps bien intégré et une ribambelle d'acteurs aux rôles moins importants mais souvent savoureux, Mark Strong en tête. Mais, ce n'est pas suffisant pour en faire un très bon film;C'est un peu long, ou un peu court, on ne sait pas trop. Mais c'est amusant hein !