Sortie le 13 juin 2012 - 2h06
Un film de Rupert Sanders avec Kristen Stewart, Chris Hemsworth & Charlize Theron
Dans des temps immémoriaux naquit un jour l’unique enfant d’un bon roi : une fille aux lèvres rouge sang, à la chevelure noire comme l’ébène et à la peau blanche comme neige. Et voilà précisément où l’histoire que vous croyiez connaître prend fin et où la nouvelle adaptation épique de ce célèbre conte débute. Notre héroïne n’a plus rien d’une damoiselle en détresse, et la cruelle marâtre en quête de jeunesse éternelle ignore que sa seule et unique rivale a été formée à l’art de la guerre par le chasseur qu’elle avait elle-même envoyé pour la capturer. Alliant leurs forces, Blanche-Neige et le chasseur vont fomenter une rébellion et lever une armée pour reconquérir le royaume et libérer son peuple du joug de l’impitoyable Ravenna.
Moyenne des Ours : 2/5
Le mot du Comte : 1,5/5
Voilà un film pas très original (tout le monde connaît l'histoire dira-t-on). Cette adaptation moderne lorgne vers l'héroic fantasy pour devenir une sorte de mixage entre "Le Seigneur des Anneaux", "Harry Potter" ou encore, par moments (et c'est le pire), "Twilight".
Il faut dire que le film n'est pas aidé par son casting: Kristen Stewart est tellement mauvaise qu'elle fait passer Chris Hemsworth pour un immense acteur, faut dire ! Charlize Theron pourrait quant à elle tirer son épingle du jeu si elle ne cabotinait pas tant.
Le spectateur s'amusera de reconnaitre parmi les nains des têtes d'affiches anglaises (mais pourquoi ne pas avoir pris des nains pour jouer des nains?), ce qui l'aidera à se distraire pendant ses deux heures longues, très longues, entre deux images grises et des scènes kitchissimes avec des fées dans la forêt.
Ceci dit, une des rares qualités du film est sa cohérence visuelle, qui tient plutôt le choc (on notera l'hommage fait au classique de Disney dans la séquence de la Forêt).
Mais ne cherchez pas du conte ici, on est en pleine épopée chevaleresque, au scénario classico-classique, ou toute surprise est absente, et tout moment de cinéma aussi.
Le point de vue de Pépite : 2,5/5
Dans la famille des guerres entre les films, je voudrais le conte. Après la guerre des Guerres des Boutons (pour n’en citer qu’une) que Yann Samuel avait remporté haut la main (ce n’est pas la musique ampathique à deux balles saluant l’arrivée de la seconde guerre mondiale et d’une juive dans l’intrigue du mauvais film de Barratier qui va me contredire !), nous arrivons à celle d’un conte « vieux comme le monde » revisité cette fois d’une manière beaucoup plus sombre par Rupert Sanders.
Aidé par un casting intéressant (Hemsworth à nouveau chevelu, Stewart à nouveau pleine de doutes et Theron en vilaine méchante) et une direction artistique ambitieuse (le soin apporté à la Dark Forest et à la « forêt merveilleuse » notamment est prodigieux), le film aurait pu se hisser loin devant son concurrent. Bien que Blanche Neige et le Chasseur surpasse aisément le Blanche Neige de Tarsem Singh (ah je revois Julia Roberts et ça me donne des frissons…), le film n’atteint pas toutes ses promesses.
En effet, il se voulait plus réaliste et plus sombre mais il y a de nombreux passages où on retombe dans le fantastique mièvre du conte : un grand monstre attaque Blanche Neige et le chasseur, et quand le chasseur est dans les vapes, il suffit d’un regard de la belle pour que la bête s’éloigne en grognant… Really ? Vous voulez aussi mettre un plan sur un cheval apparaissant comme par magie au bord de la plage alors que Blanche Neige en a besoin ? Ah oui… ça aussi c’est fait !
Au moins, les nains sont géniaux ! Notamment parce que ce ne sont pas des nains. Explication : ce sont avant tout des comédiens (les excellents Nick Frost, Ian McShane, Bob Hoskins, Ray Winstone, Eddie Marsan, Toby Jones et Brian Gleeson) qui ont été numériquement transformés en nain. On retrouve avec plaisir justement ces visages rapetissés mais toujours pleins d’humour.
Au final… Le film ne casse pas la baraque, mais est regardable car il constitue néanmoins une adaptation intéressante de l’univers de Blanche Neige.
Le point de vue de Pépite : 2,5/5
Dans la famille des guerres entre les films, je voudrais le conte. Après la guerre des Guerres des Boutons (pour n’en citer qu’une) que Yann Samuel avait remporté haut la main (ce n’est pas la musique ampathique à deux balles saluant l’arrivée de la seconde guerre mondiale et d’une juive dans l’intrigue du mauvais film de Barratier qui va me contredire !), nous arrivons à celle d’un conte « vieux comme le monde » revisité cette fois d’une manière beaucoup plus sombre par Rupert Sanders.
Aidé par un casting intéressant (Hemsworth à nouveau chevelu, Stewart à nouveau pleine de doutes et Theron en vilaine méchante) et une direction artistique ambitieuse (le soin apporté à la Dark Forest et à la « forêt merveilleuse » notamment est prodigieux), le film aurait pu se hisser loin devant son concurrent. Bien que Blanche Neige et le Chasseur surpasse aisément le Blanche Neige de Tarsem Singh (ah je revois Julia Roberts et ça me donne des frissons…), le film n’atteint pas toutes ses promesses.
En effet, il se voulait plus réaliste et plus sombre mais il y a de nombreux passages où on retombe dans le fantastique mièvre du conte : un grand monstre attaque Blanche Neige et le chasseur, et quand le chasseur est dans les vapes, il suffit d’un regard de la belle pour que la bête s’éloigne en grognant… Really ? Vous voulez aussi mettre un plan sur un cheval apparaissant comme par magie au bord de la plage alors que Blanche Neige en a besoin ? Ah oui… ça aussi c’est fait !
Au moins, les nains sont géniaux ! Notamment parce que ce ne sont pas des nains. Explication : ce sont avant tout des comédiens (les excellents Nick Frost, Ian McShane, Bob Hoskins, Ray Winstone, Eddie Marsan, Toby Jones et Brian Gleeson) qui ont été numériquement transformés en nain. On retrouve avec plaisir justement ces visages rapetissés mais toujours pleins d’humour.
Au final… Le film ne casse pas la baraque, mais est regardable car il constitue néanmoins une adaptation intéressante de l’univers de Blanche Neige.
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