tag:blogger.com,1999:blog-30199304396140963942024-03-19T13:59:37.323+01:00Plog MagazineLes Critiques des Ours sur les derniers films sortis en salles !Les Ourshttp://www.blogger.com/profile/07661756227131753804noreply@blogger.comBlogger388125tag:blogger.com,1999:blog-3019930439614096394.post-40233915062282933512018-03-28T22:51:00.001+02:002018-03-28T22:51:20.120+02:00TOMB RAIDER<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/02/23/10/50/3676882.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/02/23/10/50/3676882.jpg" data-original-height="800" data-original-width="600" height="320" width="240" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><i>Sortie le 14 Mars 2018 - 1h58</i></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><i><br /></i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Un film de Roar Uthaug avec Alicia Vikander, Dominic West, Walton Goggins</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Lara Croft, 21 ans, n'a ni projet, ni ambition : fille d'un explorateur excentrique porté disparu depuis sept ans, cette jeune femme rebelle et indépendante refuse de reprendre l'empire de son père. Convaincue qu'il n'est pas mort, elle met le cap sur la destination où son père a été vu pour la dernière fois : la tombe légendaire d'une île mythique au large du Japon. Mais le voyage se révèle des plus périlleux et il lui faudra affronter d'innombrables ennemis et repousser ses propres limites pour devenir "Tomb Raider"…</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Le Mot du Comte: <span style="color: #3d85c6;">2,5/5</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour qui ayant joué au récent opus du jeu vidéo Tomb Raider de 2013, ce nouveau remake était attendu. Mais pour qui ayant déjà joué au récent opus du jeu vidéo Tomb Raider de 2013, on n’en connaît déjà hélas plusieurs aspects.</div>
<div style="text-align: justify;">
Le film reprend donc l’intrigue japonaise centrée autour de la reine maudite Himiko et suit, à peu de choses près, l’intrigue du jeu. Les gamers ne trouveront ici aucune surprise. Cependant, le film est rafraîchissant, notamment grâce à Alicia Vikander, qui incarne une Lara Croft plus naturelle, plus fragile et plus nuancée que celle interprétée par Angelina Jolie. On pourrait facilement tomber amoureux de cette Lara Croft là, loin du fantasme pour geek de la bimbo à grosse poitrine. Il est également plaisant de voir que les auteurs ont pris soin d’ancrer son personnage dans le monde d’aujourd’hui : Lara est coursier à vélo pour gagner sa vie, dans l’attente de l’héritage de son père. Dommage que le reste du casting ne suive pas. Aucun autre personnage ne parvient à réellement exister face à elle. Même Walton Goggins (qui incarne le méchant) semble plus fade que les soldats qui sont sous ses ordres.</div>
<div style="text-align: justify;">
Côté mise en scène, c’est la déception. Si les décors sont flamboyants et la direction artistique cohérente, le reste est générique et n’offre qu’une énième variante du film d’aventures moderne, sorte de sous-Indiana Jones. Le film vogue ainsi de moment d’action en moment d’action sans laisser plus de temps pour un développement plus profond de l’intrigue et de ses enjeux, qui sont justifiés de manière confuse dans le dernier quart d’heure.</div>
<div style="text-align: justify;">
Toutefois, les prémices narratives posées par ce premier opus (conçu de manière assez fermée en cas de bide commercial) donnent plutôt envie de patienter pour un second opus, qui on l’espère offrira un meilleur spectacle.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02254780328912218009noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3019930439614096394.post-25834305040420206682018-03-24T20:50:00.002+01:002018-03-24T20:50:24.659+01:00BOUNDARIES<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://images.sxsw.com/GrWOtBEB2CveifpyG1YtPV6XHUo=/374x0:5616x3744/950x/images.sxsw.com/45/6118cebf-80de-4c43-b92a-57072bfa4db4/boundaries-122748" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="572" data-original-width="800" height="228" src="https://images.sxsw.com/GrWOtBEB2CveifpyG1YtPV6XHUo=/374x0:5616x3744/950x/images.sxsw.com/45/6118cebf-80de-4c43-b92a-57072bfa4db4/boundaries-122748" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><i>Sortie inconnue - 1h44</i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Un film de Shana Feste avec Vera Farmiga, Christopher Plummer, Lewis MacDougall</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Laura et son fils Henry sont contraints de conduire son père trafiquant d'herbe et insouciant à travers le pays, après avoir été expulsé de sa maison de retraite.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">L'Avis de Pitu: <span style="color: #3d85c6;">3,5/5</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
Un film "doux-amer" et touchant auquel il est facile de s'identifier.</div>
<div style="text-align: justify;">
Christopher Plummer interprête un génial trafiquant d'herbe qui n'a jamais vraiment été présent dans la vie de sa fille mais qui tente tout de même de s'approcher d'elle sans jamais en donner l'air. C'est avec son petit-fils finalement qu'il réussit à se rapprocher le plus pendant que Laura (Vera Farmiga) va de crise nerveuse en crise nerveuse pour de nombreuses raisons: le travail, l'argent, les animaux abandonnés (Laura recueille tout chat ou chien qu'elle trouve sur sa route, sa maison ressemblant à un refuge de la SPA), son ex-mari, les "bêtises" de son fils (dont la dernière lubie est de dessiner de très réalistes caricatures d'adultes nus), etc. Qui au final se rattachent toutes à son père et l'amour qu'elle n'a pas assez ressenti pendant sa vie. Le tout lors d'un voyage un peu fou, Shana Feste réussit à nous faire rire et pleurer (elle qui proclamait de pas être une réalisatrice de comédie: elle se trompe!) avec ses personnages hauts en couleurs mais si proches de nous. Touchant.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02254780328912218009noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3019930439614096394.post-13499066326670753832018-03-24T20:39:00.001+01:002018-03-28T22:40:40.209+02:003 BILLBOARDS, LES PANNEAUX DE LA VENGEANCE<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/03/06/09/09/1117374.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/03/06/09/09/1117374.jpg" data-original-height="800" data-original-width="590" height="320" width="236" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><i>Sorti le 17 Janvier 2018 - 1h56</i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Un film de Martin McDonagh avec Frances McDormand, Woody Harrelson et Sam Rockwell</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Après des mois sans que l'enquête sur la mort de sa fille ait avancé, Mildred Hayes prend les choses en main, affichant un message controversé visant le très respecté chef de la police sur trois grands panneaux à l'entrée de leur ville.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">La Moyenne des Ours: <span style="color: #3d85c6;">4/5</span></span></div>
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">L'Avis de Pitu: <span style="color: #3d85c6;">4,5/5</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
"<i>3 Billboards</i>" est un formidable film réussissant à être extrêmement fantaisiste et réaliste à la fois. </div>
<div style="text-align: justify;">
La réalité des personnages, le fait divers, le racisme indiscuté, la violence, la haine... Ces éléments campent l'histoire de Martin McDonagh dans un réalisme dur et intéressant. C'est le grain de folie du personnage de Frances McDormand, l'ironique maladie de celui de Woody Harrelson et la douce stupidité du personnage de Sam Rockwell qui font le film décoller dans une direction folle et inspirée. C'est dans la surenchère que l'on se dirige et cette explosion de personnalités blessées prêtes à se battre pour un idéal provoque la vraie émotion de ce film. C'est après la folie, la rage froide et la violence que des subtils moments d'extrême douceur viennent nous rappeler que l'on n'est pas loin de la réalité (voir cette touchante scène où Woody Harrelson crache du sang et Frances McDormand l'appelle "baby" avec une douceur très maternelle).</div>
<div style="text-align: justify;">
Drôle, rageant, triste, fou, "<i>3 Billboards</i>" réussit le pari de nous mettre tous d'accord et à la fois de nous diviser. On ne sait trop que penser de ces personnages et leur lien au "mal": le bien et le mal échangent leur place à chaque scène, selon la perspective.<br />
<br />
<span style="font-size: large;">Le Mot du Comte: <span style="color: #3d85c6;">3,5/5</span></span><br />
Three Billboards Outide Ebbing Misouri a été comparé à de nombreuses reprises à un film des frères Coen. Il est vrai que le film de Martin McDonagh en possède de nombreux points communs. Devant la caméra, d’abord, avec Frances McDormand, actrice récurrente des frères Coen, dans un rôle principal sidérant au cœur d’un décor au doux parfum d’americana. Puis derrière la caméra, avec la présence du compositeur Carter Burwell, qui a composé la musique des films des frères Coen. Seulement voilà, la comparaison s’arrête là, et si elle peut paraître pertinente, elle fait plutôt du mal au film de McDonagh. En effet, un œil pollué par ce postulat ne trouvera dans Three Billboards qu’une certaine déception : le film n’a pas la rigueur ni la force d’un film des frères Coen.<br />
Cependant, il possède de nombreux atouts. Superbement interprété, par Frances McDormand (qui mérite l’Oscar) mais aussi par Sam Rockwell, dans le rôle d’un policier raciste, témoin à lui seul de cette Amérique délaissée, mal dans sa peau, cette Amérique blanche qu’on dit responsable de l’élection de Trump. Le film convainc également grâce à son humour, sa tendresse et la justesse du portrait d’une Amérique plurielle, où la plupart des sensibilités sont représentées, avec leurs défauts et leurs qualités. Chaque personnage existe et ne s’arrête pas à une représentation caricaturale. Et cela fait du bien.<br />
Mais le film peut être déconcertant par ses choix narratifs qui, s’ils sont novateurs et originaux, sont aussi légèrement déceptifs. Surfant sur plusieurs registres (l’enquête policière, le revenge movie), le film n’en remplit jamais vraiment un et laisse la plupart de ses promesses (dont la question originelle des fameux panneaux) en suspens.<br />
Il faut donc considérer cet aspect, et aborder le film comme le portrait d’un instant, fruit d’une Amérique divisée mais qui peut s’unir si on lui laisse le temps de s’exprimer.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02254780328912218009noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3019930439614096394.post-89836598747906556562018-03-24T20:27:00.002+01:002018-03-28T22:39:36.973+02:00LA FORME DE L'EAU - THE SHAPE OF WATER<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/03/06/09/10/1293980.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/03/06/09/10/1293980.jpg" data-original-height="800" data-original-width="589" height="320" width="235" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><i>Sortie le 21 Février 2018 - 2h03</i></span></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<b>Un film de Guillermo del Toro avec Sally Hawkins, Michael Shannon, Richard Jenkins</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Modeste employée d’un laboratoire gouvernemental ultrasecret, Elisa mène une existence solitaire, d’autant plus isolée qu’elle est muette. Sa vie bascule à jamais lorsqu’elle et sa collègue Zelda découvrent une expérience encore plus secrète que les autres…</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">La Moyenne des Ours: <span style="color: #3d85c6;">3,5/5</span></span></div>
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">L'avis de Pitu: <span style="color: #3d85c6;">4/5</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
"<i>La Forme de l'Eau</i>" est un harmonieux conte de fée dans un monde d'adulte touchant d'importants sujets: Amour, Race, Sexualité, Genre et Amitié<i>.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
Le dernier film sorti de l'imaginaire de Guillermo del Toro a le don de nous faire voyager dans un monde fantastique et fantaisiste néanmoins bien ancré dans la réalité par ses préoccupations très actuelles. Nous suivons ce personnage mélancholique de la femme timide et muette (la touchante Sally Hawkins) dans un monde "violent" - l'histoire et la direction artistique nous projettent dans une Amérique en pleine Guerre Froide dans des décors tous droits sortis de Jules Vernes. Les personnages eux aussi incarnent cette période avec force et grâce: tous sentent qu'il y a quelque chose de pourri dans le Royaume d'Amérique mais la plupart continuent de suivre l'état des lieux indiscuté (voir l'excellent Michael Shannon) ou discuté uniquement par les petites voix d'en bas (incarnées par les excellents Richard Jenkins et Octavia Spencer).</div>
<div style="text-align: justify;">
"<i>La Forme de l'Eau</i>" est un bijou d'innocence qui ne se considère pas supérieur à sa nature: un film fantastique simple et touchant. Rafraichissant.<br />
<br />
<span style="font-size: large;">Le Mot du Comte: <span style="color: #3d85c6;">3/5</span></span><br />
La Forme de l’Eau est un film bicéphale, bicéphale et paradoxal. Le premier aspect du film est une histoire d’amour hors du commun, entre « monstres ». La première, Elisa (Sally Hawkins), une muette, qui vit dans les recoins sombres d’un cinéma, avec pour voisin un autre inadapté, Giles (Richard Jenkins), un homosexuel vieillissant. Des « monstres » donc dans l’Amérique des années 50, celle de la guerre froide et de la paranoïa. Inadaptée au monde, rejetée et moquée, Elisa va trouver l’amour avec une créature aquatique, qui la comprend pour ce qu’elle est, et ne la jugera pas. C’est là que repose le formidable aspect transgressif de la Forme de l’Eau. L’amour, entre une humaine et un non-humain, de l’amour interracial pourrait-on dire, au sens propre du terme. Cependant, dans son autre versant, le film se fige dans un calibrage glaçant, et abandonne son côté transgressif pour sombrer dans le classicisme absolu. Tout semble en pilotage automatique, que ce soit au niveau de l’intrigue, qui se déploie sans surprise quelconque (et donc avec une impression de lenteur) que de la mise en scène, qui ne laisse aucune place à l’aspérité. Guillermo Del Toro a recrée un petit univers parfait, où les seules aspérités sont celles de ces personnages. Dans cette petite cocotte minutes chromée, colorée et fermée, ils semblent prisonniers, prisonniers d’un destin que le spectateur devine très vite. Une fois les grandes lignes du récit intégrées, il ne reste au spectateur plus qu’à se laisser porter sur ces rails, pour un joli petit train fantôme bardé de références. Les acteurs font le travail, il serait malhonnête de prétendre le contraire, mais on les a vu en meilleur forme ailleurs. Dommage que Del Toro n’accorde que trop peu de temps à Michael Shannon pour déployer les nuances de son personnage. La musique d’Alexandre Desplat, omniprésente et soulignant tout, n’aide pas à sortir le spectateur de sa légère léthargie. Le voyage n’est certes pas déplaisant, mais il peut paraître long. Il n’est en tout cas pas inoubliable. Quel dommage.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02254780328912218009noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3019930439614096394.post-18009182196671204582017-03-07T19:19:00.006+01:002017-03-07T19:23:21.421+01:00MANCHESTER BY THE SEA<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/16/10/05/10/19/515533.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/16/10/05/10/19/515533.jpg" height="320" width="240" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="font-size: x-small;">Sortie le 14 décembre 2016 - 2h 18min</span></i></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Un film de Kenneth Lonergan a</b><b>vec Casey Affleck, Michelle Williams, Kyle Chandler</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Le film nous raconte l’histoire des Chandler, une famille de classe ouvrière, du Massachusetts. Après le décès soudain de son frère Joe (Kyle Chandler), Lee (Casey Affleck) est désigné comme le tuteur de son neveu Patrick (Lucas Hedges). Il se retrouve confronté à un passé tragique qui l’a séparé de sa femme Randi (Michelle Williams) et de la communauté où il est né et a grandi.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Le Point de vue de Pépite: <span style="color: #3d85c6;">3,5/5</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Manchester by the Sea</i> est un drame tragique, délicatement interprété, parfois trop "triste".</div>
<div style="text-align: justify;">
Qu'est-ce que trop triste, et de quel droit aurions-nous de juger un film trop ou pas assez triste? Dans le cas présent, la dure réalité du passé de Lee (Casey Affleck) - dont nous taierons les specificités - est d'une telle ampleur, que l'on a parfois l'impression de tomber dans le "mélodrame". En un instant, on se détache un peu du héros, celui-ci devenant plutôt un pantin du destin, désarticulé par les mains d'un sadique marionettiste. </div>
<div style="text-align: justify;">
Heureusement, le jeu des acteurs tend à limiter la portée de cet effet "mélo". Du jeu très réaliste de Kyle Chandler à celui très émotionnel de Michelle Williams, la gamme de jeu fixe notre attention sur les personnages. Autre raison du succès du jeu de Casey Affleck aux Oscars: son sous-jeu, à la limite de la neutralité utilisée pendant l'étude de l'Effet Koulechov, nous laisse projeter nos propres peurs et angoisses au personnage. Et d'un coup, quand finalement son personnage craque (et pas de demie-mesure ici), le contraste entre le sous-jeu presque constant et le soudain accès d'émotion, nous investi à 100%</div>
<div style="text-align: justify;">
Porté par ses comédiens plus que par son histoire un peu mélodramatique, <i>Manchester by the Sea</i> est un film intéressant, parfois touchant, parfois <i>too-much</i>.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02254780328912218009noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3019930439614096394.post-18366548465615504282017-03-01T23:57:00.001+01:002017-03-01T23:57:17.975+01:00OSCARS 2017<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.bullesdeculture.com/bdc-content/uploads/2017/01/oscars-2017.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.bullesdeculture.com/bdc-content/uploads/2017/01/oscars-2017.jpg" height="180" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;">26 Février 2017</span></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
La cérémonie des Oscars c'était Dimanche dernier, retour sur le Palmarès, commenté.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Le Point de vue de Pépite:</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
BEST PICTURE</div>
<div style="text-align: justify;">
Arrival</div>
<div style="text-align: justify;">
Fences</div>
<div style="text-align: justify;">
Hacksaw Ridge</div>
<div style="text-align: justify;">
Hell or High Water</div>
<div style="text-align: justify;">
Hidden Figures</div>
<div style="text-align: justify;">
La La Land</div>
<div style="text-align: justify;">
Lion</div>
<div style="text-align: justify;">
Manchester by the Sea</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Moonlight - WINNER!</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><br /></b></div>
<div style="text-align: justify;">
"<i>Moonlight</i>" est plus que méritant, notamment face à l'annoncé vainqueur "<i>LaLa Land</i>", bien que d'autres films très réussis, comme "<i>Arrival</i>" ou "<i>Lion</i>", auraient pu aussi rafler la mise. </div>
<div style="text-align: justify;">
<b><br /></b></div>
<div style="text-align: justify;">
=============================</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
ACTOR IN A LEADING ROLE</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Casey Affleck, Manchester by the Sea - WINNER!</b></div>
<div style="text-align: justify;">
Andrew Garfield, Hacksaw Ridge</div>
<div style="text-align: justify;">
Ryan Gosling, La La Land</div>
<div style="text-align: justify;">
Viggo Mortensen, Captain Fantastic</div>
<div style="text-align: justify;">
Denzel Washington, Fences</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Casey Affleck, dans le sous-jeu, bénéficie du pouvoir (négatif et déprimant, mais fort) de l'histoire. Sa neutralité, ponctuée de brefs moments d'émotion, émeut car peu évidente dans les épreuves traversées par le personnage. Andrew Garfield pour "Hacksaw Ridge" ou Viggo Mortensen pour "Captain Fantastic" avaient de rôles très forts quant à eux et auraient pu vaincre face à Affleck (notamment si le public avait voté un peu plus "politique", au vu des accusations de viol auxquelles Affleck fait fae).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
=============================</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
ACTRESS IN A LEADING ROLE</div>
<div style="text-align: justify;">
Isabelle Huppert, Elle</div>
<div style="text-align: justify;">
Ruth Negga, Loving</div>
<div style="text-align: justify;">
Natalie Portman, Jackie</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Emma Stone, La La Land - WINNER!</b></div>
<div style="text-align: justify;">
Meryl Streep, Florence Foster Jenkins</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Chouchoute d'Hollywood, Emma Stone remporte la statuette, bien que toutes les autres interprétations étaient 100 fois plus fortes que la sienne: la Meryl Streep chantant faux et d'une justesse maginifique et terrible dans "<i>Florence Foster Jenkins</i>", l'émouvante Ruth Negga dans le drame fort "<i>Loving</i>", la performance très juste de Natalie Portman dans "<i>Jackie</i>" et pour finir l'excellent travail d'Isabelle Huppert - celle qui méritait le plus la statuette peut-être ? - dans "<i>Elle</i>" de Paul Verhoeven.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
=============================</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
ACTOR IN A SUPPORTING ROLE</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Mahershala Ali, Moonlight - WINNER!</b></div>
<div style="text-align: justify;">
Jeff Bridges, Hell or High Water</div>
<div style="text-align: justify;">
Lucas Hedges, Manchester by the Sea</div>
<div style="text-align: justify;">
Dev Patel, Lion</div>
<div style="text-align: justify;">
Michael Shannon, Nocturnal Animals</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mahershala Ali mérite amplement son prix, son rôle dans "<i>Moonlight</i>" étant si fort et important, bien que plutôt peu présent à l'écran, sa présence hante le film jusqu'à la fin. Michael Shannon et Jeff Bridges étaient très bons égalements, dans des rôles similaires, tous deux dans le sillon de Tommy Lee Jones dans "No Country for Old Men" par leur bonhomie. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
=============================</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
ACTRESS IN A SUPPORTING ROLE</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Viola Davis, Fences - WINNER!</b></div>
<div style="text-align: justify;">
Naomie Harris, Moonlight</div>
<div style="text-align: justify;">
Nicole Kidman, Lion</div>
<div style="text-align: justify;">
Octavia Spencer, Hidden Figures</div>
<div style="text-align: justify;">
Michelle Williams, Manchester by the Sea</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Naomie Harris, Octavia Spencer, Michelle Williams et Nicole Kidman: autant d'intéressants jeux et performances. Mais apparemment rien de comparable à la talentueuse Viola Davis dans "<i>Fences</i>".</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
=============================</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
ANIMATED FEATURE FILM</div>
<div style="text-align: justify;">
Kubo and the Two Strings</div>
<div style="text-align: justify;">
Moana</div>
<div style="text-align: justify;">
My Life as a Zucchini</div>
<div style="text-align: justify;">
The Red Turtle</div>
<div style="text-align: justify;">
Zootopia - WINNER!</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L'Académie a décidé primer "<i>Zootopia</i>", d'une certaine façon le plus classique film d'animation en compétition (à l'exception peut-être du "musical" "<i>Moana</i>"). En effet "<i>Kubo</i>", "<i>Ma vie de courgette</i>" ou "<i>La Tortue Rouge</i>" sont trois films extrêmement intéressants par leur esthétique et la magie derrière leurs fabrications respectives. Mais le scénario très inspiré de "<i>Zootopia</i>" en faisait peut-être le meilleur de tous? </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
=============================</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
CINEMATOGRAPHY</div>
<div style="text-align: justify;">
Arrival</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La La Land - WINNER!</b></div>
<div style="text-align: justify;">
Lion</div>
<div style="text-align: justify;">
Moonlight</div>
<div style="text-align: justify;">
Silence</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Probablement le plus grand scandale de ces prix. Non pas que la photographie de "La La Land" ne soit pas de qualité (les effets d'extinction et d'allumage en live pendant les prises sont ludiques, l'utilisation des ciels de Los Angeles dans la composition et les plans de piscine - aussi bien dedans qu'autour - etc.) mais les concurrents étaient d'une qualité si grande, qu'il paraît étrange d'avoir primé celui-ci... "Arrival", "Moonlight" et "Silence" tous méritaient amplement le prix, pour diverses raisons.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
=============================</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
COSTUME DESIGN</div>
<div style="text-align: justify;">
Allied</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Fantastic Beasts and Where to Find Them - WINNER!</b></div>
<div style="text-align: justify;">
Florence Foster Jenkins</div>
<div style="text-align: justify;">
Jackie</div>
<div style="text-align: justify;">
La La Land</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Premier Oscar pour la franchise "<i>Harry Potter</i>", et amplement mérité! Le contraste entre les costumes du New York des années 20 et le style déjà "gauche" et "déplacés" des magiciens dans le monde des "Moldus".</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
=============================</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
DIRECTING</div>
<div style="text-align: justify;">
Arrival</div>
<div style="text-align: justify;">
Hacksaw Ridge</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La La Land - WINNER!</b></div>
<div style="text-align: justify;">
Manchester by the Sea</div>
<div style="text-align: justify;">
Moonlight</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Damien Chazelle mérite amplement un Oscar du Meilleur Réalisateur... pour "Whiplash". "La La Land" quant à lui étant inférieur à "Arrival" ou "Hacksaw Ridge", on penserait que Dennis Villeneuse ou Mel Gibson (politiquement, l'Académie ne voterait pas pour lui, mais bon...) le méritaient un peu plus.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
=============================</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
DOCUMENTARY (FEATURE)</div>
<div style="text-align: justify;">
Fire at Sea</div>
<div style="text-align: justify;">
I Am Not Your</div>
<div style="text-align: justify;">
Negro</div>
<div style="text-align: justify;">
Life, Animated</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>O.J.: Made in America - WINNER!</b></div>
<div style="text-align: justify;">
13th</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
=============================</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
DOCUMENTARY (SHORT SUBJECT)</div>
<div style="text-align: justify;">
Extremis</div>
<div style="text-align: justify;">
4.1 Miles</div>
<div style="text-align: justify;">
Joe’s Violin</div>
<div style="text-align: justify;">
Watani: My Homeland</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>The White Helmets - WINNER!</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
=============================</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
FILM EDITING</div>
<div style="text-align: justify;">
Arrival</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Hacksaw Ridge - WINNER!</b></div>
<div style="text-align: justify;">
Hell or High Water</div>
<div style="text-align: justify;">
La La Land</div>
<div style="text-align: justify;">
Moonlight</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
=============================</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
FOREIGN LANGUAGE FILM</div>
<div style="text-align: justify;">
Land of Mine</div>
<div style="text-align: justify;">
A Man Called Ove</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>The Salesman - WINNER!</b></div>
<div style="text-align: justify;">
Tanna</div>
<div style="text-align: justify;">
Toni Erdmann</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Prix politique, après la décision de Farhadi de ne pas assister à la cérémonie des Oscars à cause du "Muslim Ban" décidé par Trump en Janvier, mais également prix mérité. Le film primé à Cannes est en effet un petit bijou du drame dont l'ampleur est toujours - chez Farhadi - supérieure à la "simple" histoire, raconte toujours plus que son premier degré.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
=============================</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
MAKEUP AND HAIRSTYLING</div>
<div style="text-align: justify;">
A Man Called Ove</div>
<div style="text-align: justify;">
Star Trek Beyond</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Suicide Squad - WINNER!</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
=============================</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
MUSIC (ORIGINAL SCORE)</div>
<div style="text-align: justify;">
Jackie</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La La Land - WINNER!</b></div>
<div style="text-align: justify;">
Lion</div>
<div style="text-align: justify;">
Moonlight</div>
<div style="text-align: justify;">
Passengers</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Film musical, classiquement primé, bien que les musiques originales de Lion et Passengers (l'excellent Thomas Newmann!) sont bien plus réussies.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
=============================</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
MUSIC (ORIGINAL SONG)</div>
<div style="text-align: justify;">
"Audition (The Fools Who Dream)" from La La Land</div>
<div style="text-align: justify;">
Music by Justin Hurwitz; Lyric by Benj Pasek and Justin Paul</div>
<div style="text-align: justify;">
"Can’t Stop The Feeling" from Trolls</div>
<div style="text-align: justify;">
Music and Lyric by Justin Timberlake, Max Martin and Karl Johan Schuster</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>"City Of Stars" from La La Land</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Music by Justin Hurwitz; Lyric by Benj Pasek and Justin Paul - WINNER!</b></div>
<div style="text-align: justify;">
"The Empty Chair" from Jim: The James Foley Story</div>
<div style="text-align: justify;">
Music and Lyric by J. Ralph and Sting</div>
<div style="text-align: justify;">
"How Far I’ll Go" from Moana</div>
<div style="text-align: justify;">
Music and Lyric by Lin-Manuel Miranda</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La chanson tout du moins remporte le prix de la chanson qui reste en tête le plus longtemps...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
=============================</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
PRODUCTION DESIGN</div>
<div style="text-align: justify;">
Arrival</div>
<div style="text-align: justify;">
Fantastic Beasts and Where to Find Them</div>
<div style="text-align: justify;">
Hail, Caesar!</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La La Land - WINNER!</b></div>
<div style="text-align: justify;">
Passengers</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Étant situé dans le Los Angeles très connu des gens du cinéma, c'est triste que l'Académie n'ait pas primé l'originalité de films comme "Arrival" ou "Passengers", ou même la joyeuse nostalgie du "Hail, Caesar!" des Frères Coen ou la version magique du New York des années 20 dans "Créatures Fantastiques"...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
=============================</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
SHORT FILM (ANIMATED)</div>
<div style="text-align: justify;">
Blind Vaysha</div>
<div style="text-align: justify;">
Borrowed Time</div>
<div style="text-align: justify;">
Pear Cider and Cigarettes</div>
<div style="text-align: justify;">
Pearl</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Piper - WINNER!</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
=============================</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
SHORT FILM (LIVE ACTION)</div>
<div style="text-align: justify;">
Ennemis Intérieurs</div>
<div style="text-align: justify;">
La Femme et le TGV</div>
<div style="text-align: justify;">
Silent Nights</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Sing - WINNER!</b></div>
<div style="text-align: justify;">
Timecode</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
=============================</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
SOUND EDITING</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Arrival - WINNER!</b></div>
<div style="text-align: justify;">
Deepwater Horizon</div>
<div style="text-align: justify;">
Hacksaw Ridge</div>
<div style="text-align: justify;">
La La Land</div>
<div style="text-align: justify;">
Sully</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
=============================</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
SOUND MIXING</div>
<div style="text-align: justify;">
Arrival</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Hacksaw Ridge - WINNER!</b></div>
<div style="text-align: justify;">
La La Land</div>
<div style="text-align: justify;">
Rogue One: A Star Wars Story</div>
<div style="text-align: justify;">
13 Hours: The Secret Soldiers of Benghazi</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
=============================</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
VISUAL EFFECTS</div>
<div style="text-align: justify;">
Deepwater Horizon</div>
<div style="text-align: justify;">
Doctor Strange</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>The Jungle Book - WINNER!</b></div>
<div style="text-align: justify;">
Kubo and the Two Strings</div>
<div style="text-align: justify;">
Rogue One: A Star Wars Story</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
=============================</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
WRITING (ADAPTED SCREENPLAY)</div>
<div style="text-align: justify;">
Arrival</div>
<div style="text-align: justify;">
Fences</div>
<div style="text-align: justify;">
Hidden Figures</div>
<div style="text-align: justify;">
Lion</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Moonlight - WINNER!</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le scénario de Moonlight est très réussi, il est vrai. Mais celui d"Arrival"... DÉMENT.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
=============================</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
WRITING (ORIGINAL SCREENPLAY)</div>
<div style="text-align: justify;">
Hell or High Water</div>
<div style="text-align: justify;">
La La Land</div>
<div style="text-align: justify;">
The Lobster</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Manchester by the Sea- WINNER!</b></div>
<div style="text-align: justify;">
20th Century Women</div>
<br />
Le scénario tragique de "Manchester by the Sea" est la raison que le sous-jeu de Casey Affleck fut récompensé. Mais l'originalité du scénario de "The Lobster" aurait du lui permettre de remporter le prix.Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02254780328912218009noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3019930439614096394.post-91288171695744319622017-02-20T20:40:00.001+01:002017-02-20T20:40:14.652+01:00TU NE TUERAS POINT<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img3.acsta.net/r_1920_1080/pictures/16/09/02/19/16/302469.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img3.acsta.net/r_1920_1080/pictures/16/09/02/19/16/302469.jpg" height="320" width="240" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="font-size: x-small;">2h20 - Sortie le 9 Novembre 2016</span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>Un film de Mel Gibson avec Andrew Garfield, Vince Vaughn, Teresa Palmer</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Quand la Seconde Guerre mondiale a éclaté, Desmond, un jeune américain, s’est retrouvé confronté à un dilemme : comme n’importe lequel de ses compatriotes, il voulait servir son pays, mais la violence était incompatible avec ses croyances et ses principes moraux. Il s’opposait ne serait-ce qu’à tenir une arme et refusait d’autant plus de tuer.</i></div>
<br />
<span style="font-size: large;">Le point de vue de Pépite: <span style="color: #3d85c6;">4/5</span></span><br />
<div style="text-align: justify;">
Le dernier film de Mel Gibson parvient à éviter l'écueil du "too-much" émotionnel et nous dépeint une belle histoire d'humanité.</div>
<div style="text-align: justify;">
La simplicité de jeu d'Andrew Garfield, l'horreur de la guerre dépeinte avec brio et réalisme, la photographie inspirée sont autant d'éléments qui mettent "Tu ne tueras point" au niveau supérieur des Films de Guerre. Pas tire-larme, pas "trop réaliste" et gore, le film nous montre simplement la difficile histoire de Desmond Doss, que son unité ne voulait pas à ses côté sous pretexte que non-armé il ne leur serait d'aucune aide, jusqu'à la réalisation, qu'en à peine deux jours il avait fait plus que la plupart des soldats.</div>
<div style="text-align: justify;">
Intéressante histoire bien réalisé, "Tu ne tueras point" vaut amplement le coup.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02254780328912218009noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3019930439614096394.post-8900615910701107182016-04-08T22:35:00.006+02:002016-04-08T22:35:54.214+02:00WHISKEY TANGO FOXTROT<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/16/02/26/16/39/500754.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/16/02/26/16/39/500754.jpg" height="320" width="216" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="font-size: x-small;">1h51 - Sortie inconnue</span></i></div>
<div style="text-align: center;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>Un film de John Requa, Glenn Ficarra avec Tina Fey, Margot Robbie & Martin Freeman</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Adaptation du livre homonyme de Kim Barker, journaliste de guerre qui a voyagé entre l'Afghanistan et le Pakistan pour les besoins de son métier.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: large;">Le Point de Vue de Pépite : <span style="color: #3d85c6;">3,5/5</span></span></b></div>
<div style="text-align: justify;">
La distribution de ce film sur le reportage de guerre en Afghanistan a fait une erreur : présenter dans les bandes annonces et extraits uniquement les moments de comédie, donnant l’impression d’assister à une nouvelle Comédie-Fiasco portée par l’humoriste Tina Fey, sur un sujet grave et qui parle au public Américain et mondial. </div>
<div style="text-align: justify;">
Quelle surprise de découvrir un film intelligent, bien écrit, très fort, au sujet grave et oui, parfois à l’humour bien pensé, bien rythmé et bien monté. Mais l’humour n’est qu’un détail d’un plus vaste ouvrage, nous faisant découvrir les réalités du reportage de guerre comme on ne l’a jamais vu : rivalités, recherche du scoop, course à l’adrénaline, monde macho et violent, cynique, etc. </div>
<div style="text-align: justify;">
Casting 5 étoiles : Tina Fey, Margot Robbie, Martin Freeman, Alfred Molina, Billy Bob Thornton and Christopher Abbot. Tous sont extrêmement efficaces, leurs personnages étant extrêmement bien écrits, leurs contradictions les rendant palpables, humains.</div>
<div style="text-align: justify;">
Un film qui vaut vraiment le coup d’œil.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02254780328912218009noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3019930439614096394.post-55280581927736179952016-04-08T22:32:00.003+02:002016-04-08T22:32:58.193+02:00MIDNIGHT SPECIAL<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/16/03/03/09/13/052102.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/16/03/03/09/13/052102.jpg" height="320" width="240" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="font-size: x-small;">1h51 - Sortie le 16 Mars 2016</span></i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<b><i>Un film de Jeff Nichols avec Michael Shannon, Joel Edgerton, Kirsten Dunst, Adam Driver & Jaeden Lieberher</i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Fuyant d'abord des fanatiques religieux et des forces de police, Roy, père de famille et son fils Alton, se retrouvent bientôt les proies d'une chasse à l'homme à travers tout le pays, mobilisant même les plus hautes instances du gouvernement fédéral. En fin de compte, le père risque tout pour sauver son fils et lui permettre d'accomplir son destin. Un destin qui pourrait bien changer le monde pour toujours.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: large;">Le Point de Vue de Pépite : <span style="color: #3d85c6;">4/5</span></span></b></div>
<div style="text-align: justify;">
Le pitch et la bande-annonce du dernier film de Jeff Nichols laissaient rêveurs. Le réalisateur qui nous a offert le magnifique Take Shelter et l’excellent Mud, revenant cette fois-ci avec un drame de science-fiction dans lequel un père s’échappe avec son fils biologique après avoir découvert que celui-ci a des pouvoirs spéciaux… Spécial, intriguant et excitant. </div>
<div style="text-align: justify;">
Jeff Nichols ne déçoit pas. L’intérêt pour l’histoire de ce jeune garçon découvrant ses habilités au cours d’un voyage initiatique mené par son père (le poignant Michael Shannon) et un ami policier (le convainquant Joel Edgerton) ne diminue jamais tout au long du film. Le rythme plutôt lent caractéristique du travail de Jeff Nichols n’ennuie jamais mais au contraire porte la tension à son maximum : l’idée dès le début sera de dérouler cette fable moderne jusqu’au bout, sans qu’on nous prémâche des explications aux phénomènes dont nous serons les témoins. Jeff Nichols nous considère en égal, distillant doucement et avec efficacité petit détail après détail, jamais assez pour comprendre, suffisamment pour garder notre curiosité au maximum, et cela sans frustration. </div>
<div style="text-align: justify;">
Le discours légèrement critique de la tendance au regroupement en communauté, en sectes, lorsque des choses nous dépassent est lui-même sensiblement éclipsé au fur et à mesure que nous découvrons la vérité. Ce n’est qu’une façon d’appréhender l’inconnu. Jeff Nichols ne juge personne : ni ses personnages, ni ses spectateurs. </div>
<div style="text-align: justify;">
Beau film, subtile et intelligent, décidément Jeff Nichols va toujours et encore plus loin dans le paysage cinématographique actuel. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02254780328912218009noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3019930439614096394.post-62667397939150338582016-04-08T22:29:00.003+02:002016-04-08T22:33:07.488+02:00BATMAN V SUPERMAN : L'AUBE DE LA JUSTICE<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/16/02/03/11/17/130929.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/16/02/03/11/17/130929.jpg" height="320" width="219" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><i>2h33 - Sortie le 23 Mars 2016</i></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><i><b><br /></b></i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>Un film de Zack Snyder avec Henry Cavill, Ben Affleck & Jesse Eisenberg</b></i></div>
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<i>Craignant que Superman n'abuse de sa toute-puissance, le Chevalier noir décide de l'affronter : le monde a-t-il davantage besoin d'un super-héros aux pouvoirs sans limite ou d'un justicier à la force redoutable mais d'origine humaine ? Pendant ce temps-là, une terrible menace se profile à l'horizon…</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><b>Le Point de Vue de la Pépite : <span style="color: #cc0000;">2/5</span></b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
La bataille DC Comics / Marvel accède à un nouveau palier : le dernier opus réalisé par Zack Snyder étant le premier « cross-over » de l’écurie DC, premier d’une longue série… </div>
<div style="text-align: justify;">
Mais il présente une principale différence et faiblesse face à son rival de bande-dessinée : la faiblesse de son écriture. </div>
<div style="text-align: justify;">
En effet, tout fan sera content de retrouver ses héros préférés, passant de l’excellent Henry Cavill en Superman, le très convainquant Ben Affleck en vieillissant Dark Knight, l’intéressante Gal Gadot en Wonder-Woman, jusqu’aux courts mais savoureux « sneak peak » de Flash (Ezra Miller !), Aquaman et Cyborg qui feront leur apparition dans le prochain Justice League. Mais une fois l’excitation de retrouver ces personnages… Rien. Le néant. Nous suivons une intrigue dissoute dans les problèmes existentiels de nos deux principaux héros, trop occupés à régler petit soucis sur petit soucis, détournant les yeux du plan machiavélique du chevelu Lex Luthor (l’étrange Jesse Eisenberg)… Pratique. Trop pratique. Le scénario enchaîne les moments faciles, les points pivots tirés par les cheveux et les raccourcis scénaristiques. Même le fan peu cinéphile ne s’y est pas trompé, ce ne sont pas uniquement les critiques qui auront souligné les faiblesses de ce film de « super » héros. Trop occupés à préparer la confrontation promise par le titre du film, les scénaristes en ont oublié de construire l’intrigue efficacement pour ne pas nous perdre. </div>
<div style="text-align: justify;">
Nous croisons Wonder Woman dans des soirées dans lesquelles nous ne savons pourquoi nos personnages y sont invités. Nos deux gladiateurs sous stéroïdes arrêtent de se battre pour une histoire de Maman. Batman fait des cauchemars éveillés (dont un très intriguant, mais toujours plutôt inutile à l’intrigue…). </div>
<div style="text-align: justify;">
Et bien sûr, nous avons droit aux combats finaux, riches en destruction massives de Centres Villes (Metropolis et Gotham), qui nous laissent sur le côté de la route, impassibles devant des demi-dieux s’affrontant. Même Batman est un peu dépassé et préfère rester dans l’ombre la plupart du temps.</div>
<div style="text-align: justify;">
Vous l’aurez compris, Batman VS Superman ne s’inscrit pas dans la veine des films sombres et poignants de Christopher Nolan et si peu dans celle du Man of Steel du même Zack Snyder dans lequel le réalisateur avait pourtant réussi à redorer le blason du super-héros de Krypton. </div>
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Le succès au Box-Office assure à Justice League son existence, plus qu’à espérer qu’un soin plus spécial sera apporté au scénario sensé réunir ces super-héros attendus au tournant…</div>
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<br /></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02254780328912218009noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3019930439614096394.post-81801087194538124972014-09-28T18:56:00.000+02:002014-09-28T18:56:07.647+02:00I ORIGINS<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img2.acsta.net/pictures/14/08/21/18/15/224397.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img2.acsta.net/pictures/14/08/21/18/15/224397.jpg" height="320" width="240" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="font-size: x-small;">1h46 - Sortie le 24 Septembre 2014</span></i></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="font-size: x-small;"><br /></span></i></div>
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<i><b>Un film de Mike Cahill avec Michael Pitt, Brit Marling, Astrid Bergès-Frisbey et Steven Yeun</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Un jeune scientifique étudiant dans le secteur de la biologie moléculaire, précisément sur l'évolution de l'œil, et qui depuis des années, photographie les yeux des humains, rencontre une jeune femme : tous deux ont le coup de foudre malgré leurs différences : il est cartésien, elle est plutôt mystique. Leurs certitudes et croyances vont se retrouver ébranlées.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Le point de vue de Pépite : <span style="color: #3d85c6;">3,5/5</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>I Origins</i> est un beau drame subtilement SF sur les croyances, les certitudes, l'amour, la science et qui célèbre la coexistence du monde scientifique et du monde de l'esprit.</div>
<div style="text-align: justify;">
Mike Cahill nous revient dans un registre assez proche de celui qu'il abordait dans son très réussi premier film, <i>Another Earth</i>, à savoir celui de la science-fiction dramatique. Cette fois-ci, pas de deuxième planète Terre abritant potentiellement les doubles de tous les êtres humains, mais la quête d'Ian Grey, un scientifique passionné et obsédé par les yeux : l'évolution de l'organe et de son sens. Indissociable de l'intrigue scientifique, l'intrigue amoureuse entre ce scientifique et l'intrigante Karen constitue une histoire assez jolie et poétique pour devenir vraiment dramatique lors d'une scène assez choquante : c'est le souffle coupé et la gorge prise qu'on suivra ensuite les séquelles de cet événement dans la vie des personnages et ses imbrications infinies dans l'intrigue scientifique.</div>
<div style="text-align: justify;">
Karen, jouée par la franco-espagnole Astrid Bergès-Frisbey, est l'exact contraire d'Ian : artiste, elle est très ouverte au mysticisme et aux mystères de la vie qu'elle rattache à l'existence d'un monde spirituel. Ian au contraire ne croit que ce qu'il peut prouver scientifiquement. Leurs discussion sur cette dichotomie science/spiritualité rythmeront leur histoire d'amour, des concessions attendries aux disputes passionnées. </div>
<div style="text-align: justify;">
Et tout l'intérêt du film réside ici : à chaque fois que la science semble l'emporter, un fait vient bouleverser nos certitudes et celles des personnages, on évolue toujours en même temps. Mais au final, aucune certitude scientifique ou même spirituelle ; Mike Cahill nous laisse faire notre propre idée de tout et nous participons donc pleinement au film et à ses rebondissements.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et même lorsque tout s'achève, toujours aucune certitude.</div>
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Je vous recommande pleinement ce joli film indé, malheureusement très mal distribué en France (une seule salle à Paris !).</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02254780328912218009noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3019930439614096394.post-89981321488605040732014-09-28T18:55:00.002+02:002014-09-28T18:55:59.591+02:00REFROIDIS<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img3.acsta.net/pictures/14/07/24/11/17/567766.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img3.acsta.net/pictures/14/07/24/11/17/567766.jpg" height="320" width="240" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="font-size: x-small;">1h56 - Sortie le 24 Septembre 2014</span></i></div>
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<i><span style="font-size: x-small;"><br /></span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>Un film de Hans Petter Moland avec Stellan Skarsgård, Bruno Ganz et Pål Sverre Valheim Hagen</b></i></div>
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<i>La Norvège, l’hiver. Nils, conducteur de chasse-neige, tout juste gratifié du titre de citoyen de l’année, apprend le décès de son fils par overdose. Réfutant cette version officielle, il se lance à la recherche des meurtriers, et va se forger une réputation de justicier anonyme dans le milieu de la pègre. Si la vengeance est un plat qui se mange froid, la sienne sera glacée !</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Le point de vue de Pépite : <span style="color: #3d85c6;">3/5</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
Tordant, cynique, savoureux et glacial, <i>Refroidis</i> est un polar original et efficace quoique parfois un peu long. La grande trouvaille de ce film - qui en anglais s'appelle <i>In Order of Disappearance</i>, est l'utilisation de cartons indiquant le surnom et le nom (assortis d'une croix) de la personne qui vient d'être tuée. Nous irons donc de meurtre en meurtre avec ces panneaux dont la régularité et la répétition apportent la touche principale de l'humour très cynique de <i>Refroidis</i>. Ceux-ci seront d'ailleurs modifiés ci et là selon les personnes tuées (utilisation hilarante de croix orthodoxes pour les victimes serbes par exemple).</div>
<div style="text-align: justify;">
Les codes du genre sont parfaitement maîtrisés bien qu'ils soient parfois un peu trop appuyés, certains comédiens notamment en font trop, mais cela fonctionne de pair avec l'ironie et le cynisme du film. Ces quelques caricatures de voyous pourront ponctuellement nous surprendre en questionnant dans de longs et pertinents dialogues la société "parfaite" de la Norvège. Constamment, des détails de ce genre viennent désamorcer les codes du polar et provoquent des décalages très souvent hilarants (une crise de fou rire du tueur et de la future-victime au milieu d'un combat par exemple).</div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Refroidis</i> est un polar particulier mais très savoureux, à conseiller aux amoureux du genre et aux aficionados du cinéma nordique, efficace, froid et inventif.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02254780328912218009noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3019930439614096394.post-88733989640041290222014-09-28T18:55:00.001+02:002014-09-28T18:55:48.369+02:00TOUT EST FAUX<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img5.acsta.net/pictures/14/06/23/17/38/098120.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img5.acsta.net/pictures/14/06/23/17/38/098120.jpg" height="320" width="226" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="font-size: x-small;">1h21 - Sortie le 19 Septembre 2014</span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="font-size: x-small;"><br /></span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>Un film de Jean-Marie Villeneuve avec Frédéric Bayer Azem, Mathieu Lagarrigue, Marie Demasi et Hugo Malpeyre</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Fred, un homme seul dans Paris, exécute chaque jour une tache monotone à son travail, il déambule ensuite dans la capitale s’imprégnant des éléments qui l’entourent. Il contemple la dynamique de l’environnement urbain, des meetings politiques des présidentielles 2012, des passants et de son amie Marie. Déboussolé face à un monde de plus en plus faux, Fred va se créer sa propre réalité...</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Le point de vue de Pépite : 2,5/5</span></div>
<div style="text-align: justify;">
Un film inventif et intéressant, aux contours parfois "flous", qui explore des problématiques de l'homme moderne, impuissant et rendu muet par la société.</div>
<div style="text-align: justify;">
Tout n'est pas entièrement clair et évident au départ dans <i>Tout est faux</i>. Dans ce micro-petit-film-indépendant (équipe bénévole et budget minimum destiné à la régie directe), on suit Fred dans les rues de Paris, entre son boulot, ses rendez-vous fréquents avec son amie Marie, confronté à un dealer un peu fou, etc., et la narration ne fait pas sens tout de suite. Nous sommes un peu perdus dans la temporalité (marquée tout de même par l'évolution de la campagne politique de 2012), dans la géographie, dans le lien entre les différents personnages, etc. Mais au fur et à mesure, on réunit les pièces de ce puzzle narratif et on reconstitue tout ce qui fait de Fred un personnage-synthèse de l'homme moderne.</div>
<div style="text-align: justify;">
Le comédien Frédéric Bayer Azem nous donne un Fred souvent neutre, qui subit, ayant tout en dedans et aux limites de <i>l'underplaying</i> ; ce qui permet une identification intéressante avec cet homme. Il fait un travail abrutissant (répondre au téléphone par des "Oui" et des "D'accord" puis dessiner sur des post-it) - lors de scènes à l'esthétique certes pauvre mais permettant d'augmenter encore plus l'absurdité des actions, notamment au travers du son anti-naturaliste au possible. Il est "subtilement" placé dans la <i>friend zone</i> par son amie Marie qui ne s'intéressera à lui que le jour où il s'intéressera à une autre femme. Il ne connaît ou ne comprend pas l'amour. Il est perdu dans les débats politiques. Il n'arrive pas à prendre la parole et subit. </div>
<div style="text-align: justify;">
C'est peut-être l'élément le plus important de <i>Tout est faux</i>. Autour de Fred tout le monde parle mais pas lui. Marie (Demasi) déverse un flot quasi-ininterrompu de paroles, le plus souvent au téléphone à d'autres personnes ; les hommes qui draguent Marie (dont le flippant Sébastien Novac) lui coupent l'herbe sous le pied et le considèrent à peine ; le délirant dealer qui alpague Fred régulièrement (le détonnant Hugo Malpeyre) se la joue à la Brad Pitt dans <i>L'Armée des 12 Singes</i> et nous perd dans un monologue philosophico-déglingo ; l'homme du pont (Mathieu Lagarrigue) également hurle un monologue engagé au-dessus d'un chemin de fer ; les hommes politiques débattent et débattent et débattent... </div>
<div style="text-align: justify;">
Fred subit, écoute et ne comprend pas toujours. Mais là où la narration sort du brouillard, c'est quand on perçoit l'évolution de Fred ou plutôt son envie d'évolution, son envie de prendre parole. L'achat d'un mégaphone prend alors tout son sens. Il n'ose d'abord pas s'en approcher, puis si, mais n'ose pas l'essayer devant le vendeur, une fois chez lui il ne comprend pas comment l'utiliser, etc. Il finit même par l'offrir à l'homme du pont qui pourra alors se faire entendre d'encore plus loin durant ses litanies. Mais Fred a fait le premier pas, il a évolué et sa relation avec la femme de la laverie en est la preuve ; il partage et il parle. Et c'est peut-être ça qui choque le plus Marie quand finalement Fred parle de sa nouvelle rencontre. Il lui donne du répondant et ce dialogue en devient savoureux.</div>
<div style="text-align: justify;">
Vous l'aurez peut-être compris, <i>Tout est faux </i>est un film très intéressant mais parfois peu accessible à un public qui ne voudrait pas faire quelques efforts pour adhérer à une narration un peu détendue, floue et parfois absurde. Mais le contexte de production de ce petit film en font une curiosité à voir, ne serait-ce que pour se faire un avis sur ce qui peut se faire au cinéma, sans un kopeck. </div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02254780328912218009noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3019930439614096394.post-80033894866524922632014-05-16T13:27:00.003+02:002014-05-16T14:54:53.100+02:00GRACE DE MONACO<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/pictures/14/04/24/15/05/251202.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/pictures/14/04/24/15/05/251202.jpg" height="320" width="236" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="font-size: x-small;">1h42 - Sortie le 14 Mai 2014</span></i></div>
<span style="font-size: x-small;"><br /></span>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i><b>Un film d'Olivier Dahan avec Nicole Kidman, Tim Roth et Frank Langella</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Lorsqu'elle épouse le Prince Rainier en 1956, Grace Kelly est alors une immense star de cinéma, promise à une carrière extraordinaire. Six ans plus tard, alors que son couple rencontre de sérieuses difficultés, Alfred Hitchcock lui propose de revenir à Hollywood, pour incarner Marnie dans son prochain film. Mais c'est aussi le moment ou la France menace d'annexer Monaco, ce petit pays dont elle est maintenant la Princesse. Grace est déchirée. Il lui faudra choisir entre la flamme artistique qui la consume encore ou devenir définitivement : Son Altesse Sérénissime, la Princesse Grace de Monaco. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">La Moyenne des Ours : <span style="color: #cc0000;">2,3/5</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Le point de vue de Pépite : <span style="color: #3d85c6;">2,5/5</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
On a l'impression qu'Olivier Dahan ne sait pas sur quel pied danser avec son biopic sur Grace Kelly/Grace de Monaco : drame romantique ? Thriller politique ? Film historique ?</div>
<div style="text-align: justify;">
C'est délicat, car un vrai choix de sa part aurait probablement augmenté considérablement sa qualité. Le drame romantique qui suit les problèmes du couple princier est assez insipide : c'est larmoyant, légèrement "guimauve", et la musique vient souligner la niaiserie des dialogues parlant de contes de fées et d'amour idéalisé. Le côte plus politique du film, quant à lui, suivant le conflit politique et financier entre la France et la Principauté de Monaco pendant la Guerre d'Algérie, est tout de suite plus passionnant. Même Grace Kelly s'y transforme le temps de quelques séquences en espionne au service de la Principauté, la musique devient Hitchcockienne et les enjeux plus précis.</div>
<div style="text-align: justify;">
Frank Langella habite le film de sa voix grave, se transformant en conteur, en garant de la morale, tirant les ficelles dans l'ombre. Tim Roth convainc en prince Rénier et Nicole Kidman est assez satisfaisante, tant qu'elle ne fait pas sa niaise.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i>La note du Comte : 2/5</i></b></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02254780328912218009noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3019930439614096394.post-76968792360209044342014-04-28T13:31:00.002+02:002014-04-28T13:32:37.054+02:00FESTIVAL DE CANNES 2014 - JURY ET AUTRES SELECTIONS<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.festival-cannes.fr/assets/Image/2014/0-Actu-Com/Affiche/Signatures/Signature-pour-presse-rectangle_blanc.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.festival-cannes.fr/assets/Image/2014/0-Actu-Com/Affiche/Signatures/Signature-pour-presse-rectangle_blanc.jpg" height="105" width="400" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Suivant l'annonce de la sélection officielle du 67ème Festival de Cannes il y a une dizaine de jours, aujourd'hui c'est le Jury qui se dévoile. Cette année, les personnalités du cinéma qui accompagneront <b>Jane CAMPION</b> dans les délibérations seront l'actrice française <b>Carole BOUQUET</b>, la réalisatrice américaine <b>Sofia COPPOLA</b>, l'actrice iranienne <b>Leila HATAMI</b>, l'actrice coréenne <b>JEON Do-yeon</b>, l'acteur américain <b>Willem DAFOE</b>, l'acteur-réalisateur mexicain <b>Gael GARCIA BERNAL</b>, le réalisateur chinois <b>JIA Zhangke</b> et le réalisateur danois <b>Nicolas Winding REFN</b>.</div>
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<br /></div>
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Le Festival ce n'est pas uniquement la Sélection Officielle. Des Sections Parallèles existent depuis de nombreuses années, et elles ont également annoncé leurs sélections la semaine dernière. Celles-ci n'ont d'ailleurs rien à envier à la Sélection Officielle et présentent leur lot de bonnes surprises.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://quinzaine-realisateurs.com/media/pages/affiches/quinzaine_2014_4x3_presse_WEBrvb.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://quinzaine-realisateurs.com/media/pages/affiches/quinzaine_2014_4x3_presse_WEBrvb.jpg" height="233" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La Quinzaine des Réalisateurs</b> existe depuis 1969 et a permis de révéler des réalisateurs tels que <b>Spike LEE</b>, <b>George LUCAS</b>, les <b>frères DARDENNE</b>, <b>Michael HANEKE</b> ou même <b>Ken LOACH</b> (dont certains sont depuis passés par la case Sélection Officielle, notamment encore cette année). La sélection annoncée par le délégué général de la Quinzaine, <b>Edouard WAINTROP</b>, comprend des films venant de France (dont le très attendu "<i>Bandes de filles</i>" de <b>Céline SCIAMMA</b>), de Belgique, du Canada, de Corée du Sud, du Japon, d'Israël ou encore des Etats-Unis, notamment trois premiers films et cinq seconds films, répondant une nouvelle fois à sa vocation de révéler des réalisateurs encore méconnus. Mais des grands noms du cinéma font également partie de cette sélection : <b>Tobe HOOPER</b> qui vient présenter une version restaurée de son "<i>Texas Chain Saw Massacre</i>" ou même le japonais <b>Isao TAKAHATA</b> sélectionné pour son dernier film d'animation "<i>Le Conte de la princesse</i>". Cette année, la Quinzaine des Réalisateurs remettra également le <b>Carrosse d'Or</b> à titre posthume à <b>Alain RESNAIS</b>, disparu en mars dernier. Dans un communiqué, la Quinzaine a rappelé que ce prix, qui avait été décidé à l'unanimité avant la mort du réalisateur, est décerné à un cinéaste choisi "pour les qualités novatrices de ses films, son audace et son intransigeance dans la mise en scène et la production".</div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.semainedelacritique.com/images/telechargement/affiches2014/SC53-WEB-30x20-LD.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.semainedelacritique.com/images/telechargement/affiches2014/SC53-WEB-30x20-LD.jpg" height="213" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La Semaine de la Critique</b> qui existe depuis 1962, propose comme chaque année une sélection d'un petit nombre de films afin de leur offrir une plus grande visibilité et un meilleur soutien pendant le Festival. Encore plus que pour la Quinzaine, la Semaine offre la part belle aux petits films, aux premiers et aux seconds films. Dans la sélection en compétition annoncée par le délégué général <b>Charles TESSON</b> on retrouve "<i>Gente de bien</i>" premier film du colombien <b>Franco LOLLI</b> sur une relation père-fils difficile à Bogotá, "<i>When Animals Dream</i>" le premier film du danois <b>Jonas ARNBY</b> présenté par Charles Tesson comme un "film de loup-garou féminin et - disons-le tout net - féministe", mais aussi un film ukrainien étonnant car entièrement en langue des signes, "<i>The Tribe</i>" de <b>Myroslav SLABOSHPYTSKIY</b>. On retrouvera également l'attendu deuxième film de <b>Djinn CARRENARD</b> après son très remarqué "<i>Donoma</i>", "<i>FLA (« Faire L’Amour »)</i>" en ouverture de la Semaine de la Critique, mais aussi le deuxième film de l'actrice-réalisatrice <b>Mélanie LAURENT</b>, "<i>Respire</i>".</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02254780328912218009noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3019930439614096394.post-80693412649926897282014-04-17T20:05:00.000+02:002014-04-17T20:05:42.550+02:00FESTIVAL DE CANNES 2014 - SÉLECTION OFFICIELLE<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimngHfCHEk6t0mVd9i0cvDbnefunRA1Nbrw9w6vDTb1eQAjSF5G2vLUzrPmv5UlOw1xYIP6tIHxFPgrZs8IHMF5EEwlY1uzXyDSE0quRSKEuM66l9ZpNGq6k4jTYVQw_EE4fekqoBImsFJ/s1600/30x18-Cannes2014.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimngHfCHEk6t0mVd9i0cvDbnefunRA1Nbrw9w6vDTb1eQAjSF5G2vLUzrPmv5UlOw1xYIP6tIHxFPgrZs8IHMF5EEwlY1uzXyDSE0quRSKEuM66l9ZpNGq6k4jTYVQw_EE4fekqoBImsFJ/s1600/30x18-Cannes2014.jpg" height="240" width="400" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<b><i>"C'est captivant pour les critiques, angoissant pour les cinéastes, risqué pour les sélectionneurs"</i></b> : la sélection officielle du <b><i>Festival de Cannes 2014</i></b> a été annoncée ce matin par son délégué général Thierry Frémaux et son président Gilles Jacob, à qui l'on doit cette analyse de l'acte même de sélection.</div>
<div style="text-align: justify;">
La cuvée 2014 a en effet captivé les critiques et les cinéphiles du monde entier ce matin, dès son annonce : le retour du vétéran de la Nouvelle Vague <b><i>Jean-Luc GODARD</i></b> avec un film en 3D, la 17ème sélection du Britannique <b><i>Ken LOACH</i></b>, le premier passage en compétition pour le jeune <b><i>Xavier NOLAN</i></b> ou alors le très prometteur "<i>Relatos Salvajes</i>" de <b><i>Damian SZIFRON</i></b> - seul film latinoaméricain de la sélection, autant d'annonces confirmant que les festivaliers auront droit cette année à une variété très intéressante de films, réalisés par des réalisateurs plus ou moins habitués du Festival de Cannes. 2014, c'est aussi le retour du "duo" David <b><i>CRONENBERG </i></b>/ Robert Pattinson avec "<i>Maps to the Stars</i>", <b><i>Olivier ASSAYAS</i></b> réunissant Juliette Binoche, Kristen Stewart et Chloë Grace Moretz dans "<i>Sils Maria</i>" ou encore le film "post-oscar" de <b style="font-style: italic;">Michel HAZANAVICIUS</b>, "<i>The Search</i>".</div>
<div style="text-align: justify;">
Côté sélection <b><i>Un Certain Regard</i></b>, les bonnes surprises ne manquent pas non plus : <b><i>Mathieu AMALRIC</i></b> revenant à Cannes avec "<i>La Chambre Bleue"</i>, "<i>Lost River</i>" le premier film de <b><i>Ryan GOSLING</i></b> en tant que réalisateur (il concourra donc également au prix de la Caméra d'Or), ou le documentaire "<i>The Salt of the Earth</i>" de <b><i>Wim WENDERS et Juliano RIBEIRO SALGADO</i></b> sur le travail du photographe brésilien Sebastião Salgado.</div>
<div style="text-align: justify;">
Les sélections de la <b><i>Quinzaine des Réalisateurs</i></b> et de la <b><i>Semaine de la Critique</i></b> viendront se rajouter à celle de la Sélection Officielle dès la semaine prochaine.</div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i>Rendez-vous du 14 au 25 Mai 2014 à Cannes pour découvrir ces films.</i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i>Sélection officielle en compétition : </i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Grace de Monaco</i>, Olivier DAHAN</div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Sils Maria</i>, Olivier ASSAYAS </div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Saint-Laurent</i>, Bertrand BONELLO </div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Winter Sleep (Sommeil d'Hiver)</i>, Nuri Bilge CEYLAN </div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Maps to the stars</i>, David CRONENBERG</div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Deux jours, une nuit</i>, Jean-Pierre et Luc DARDENNE </div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Mommy</i>, Xavier DOLAN</div>
<div style="text-align: justify;">
-<i> Captives</i>, Atom EGOYAN</div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Adieu au langage</i>, Jean-Luc GODARD</div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>The Search</i>, Michel HAZANAVICIUS</div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>The Homesman</i>, Tommy Lee JONES THE HOMESMAN</div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Futatsume no mado (Still the water)</i>, Naomi KAWASE</div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Mr. Turner</i>, Mike LEIGH</div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Jimmy's Hall</i>, Ken LOACH</div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Foxcatcher</i>, Bennet MILLER</div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Le Meraviglie</i>, Alice ROHRWACHER</div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Timbuktu</i>, Abderrahmane SISSAKO</div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Relatos Salvajes</i>, Damian SZIFRON</div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Leviathan</i>, Andrey ZVYAGINTSEV</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i>Sélection Un Certain Regard : </i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Party Girl</i>, Marie AMACHOUKELI, Claire BURGER et Samuel THEIS </div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Jauja</i>, Lisandro ALONSO</div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>La Chambre Bleue</i>, Mathieu AMALRIC</div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Imcompresa (L'Incomprise)</i>, Asia ARGENTO</div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Titli, </i>Kanu BEHL </div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Eleanor Rigby</i>, Ned BENSON</div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Bird People</i>, Pascale FERRAN </div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Lost River</i>, Ryan GOSLING</div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Amour fou</i>, Jessica HAUSNER</div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Charlie's Country</i>, Rolf de HEER</div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Snow in paradise</i>, Andrew HULME</div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Dohee-Ya (A Girl at My Door)</i>, July JUNG</div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Xenia</i>, Panos KOUTRAS</div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Run</i>, Philippe LACÔTE </div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Turist (Force Majeure)</i>, Ruben ÖSTLUND </div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Hermosa Juventud (La Belle Jeunesse)</i>, Jaime ROSALES</div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Fantasia</i>, WANG Chao </div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>The salt of the earth (Le sel de la terre)</i>, Wim WENDERS et Juliano RIBEIRO SALGADO</div>
<div style="text-align: justify;">
- <i>Loin de ton absence</i>, Keren YEDAYA </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i>Sélection officielle hors-compétition : </i></b><br />
- <i>Dragons 2</i>, Dean DEBLOIS DRAGONS 2 1h45<br />
- <i>Gui Lai (Coming Home)</i>, ZHANG Yimou<br />
<br />
<b><i>Séances de Minuit : </i></b><br />
- <i>Pyo Jeok (The Target)</i>, CHANG<br />
- <i>The Salvation</i>, Kristian LEVRING<br />
- <i>The Rover</i>, David MICHÔD</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02254780328912218009noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3019930439614096394.post-18432528641337704282014-03-06T11:12:00.005+01:002014-03-06T11:12:55.729+01:00LA GRANDE AVENTURE LEGO<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img4.acsta.net/pictures/210/618/21061838_20131128144957302.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img4.acsta.net/pictures/210/618/21061838_20131128144957302.jpg" height="320" width="240" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="font-size: x-small;">1h40 - Sortie le 19 Février 2014</span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="font-size: x-small;"><br /></span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>Un film de Phil Lord & Chris Miller avec les voix de Chris Pratt, Will Ferrell, Elizabeth Banks, Liam Neeson et Morgan Freeman</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Emmet est un petit personnage banal et conventionnel que l'on prend par erreur pour un être extraordinaire, capable de sauver le monde. Il se retrouve entraîné, parmi d'autres, dans un périple des plus mouvementés, dans le but de mettre hors d'état de nuire un redoutable despote. Mais le pauvre Emmet n'est absolument pas prêt à relever un tel défi !</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Le point de vue de Pépite : <span style="color: #3d85c6;">4/5</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
Un bel hommage amusant aux folles histoires que l'on créait étant enfant. Et une motivation pour s'y remettre !<br />
<i>La Grande Aventure Lego</i> est un divertissement honnête qui ne se contente pas d'être une vulgaire adaptation d'un médium à un autre. Ils auraient pu faire le choix de ne garder que le principe, et faire des corps aux mouvements "fluides" et plus humains... Mais non, les Lego sont des Lego, composées de petites pièces ("ridicules" en comparaison au corps humain : les mains en sont le parfait exemple), réassemblables à l'infini. L'intrigue elle-même suit avec brio les fantaisies qui peuvent être inventées par un enfant jouant avec ses jouets, leur créant des aventures.<br />
Rendre hommage à des générations d'enfants ayant joué avec des legos (des ouvriers aux pirates, en passant par les séries de type Star Wars, DC Comics ou Harry Potter) était une tâche gargantuesque, mais le pari est réussi. Les rires fusent en salle que le public soit composé majoritairement d'enfants ou d'adultes. La première édition de ces petites briques de construction culte date de 1949 (voir la <a href="http://www.youtube.com/watch?v=tE-ewYaBd5M">superbe vidéo</a> racontant l'histoire de LEGO), il est donc normal qu'il parle à un public aussi large. Les clins d’œil aux univers des séries adaptées façon LEGO (de la confusion de Gandalf avec Dumbledore, aux caméos de certains personnages cultes parfois doublés par les comédiens originaux !) et au principe même des Lego sont très nombreux, il y a donc un vrai plaisir à découvrir chaque étape de l'aventure extraordinaire d'Emmet, petit Lego apparemment insignifiant, mais plein de potentiel !<br />
Comme l'internaute "@Rom1" s'amuse à remarquer sur la plateforme cinéphile Vodkaster : "Il faut vraiment être un Playmobil pour ne pas aimer !" Et encore, quelque soit les jouets avec lesquels vous jouiez étant petits, du cheval à bascule aux playmobil, en passant par les animaux en peluche ou les figurines pokémon, vous vous retrouvez forcément un peu dans cette <i>Grande Aventure Lego</i> !</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02254780328912218009noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3019930439614096394.post-87580131835528369022014-03-04T12:08:00.005+01:002014-03-04T23:02:57.620+01:00THE GRAND BUDAPEST HOTEL<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img3.acsta.net/pictures/14/01/20/12/06/239820.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img3.acsta.net/pictures/14/01/20/12/06/239820.jpg" height="320" width="240" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="font-size: x-small;">1h40 - Sortie le 26 Février 2014</span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="font-size: x-small;"><br /></span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>Un film de Wes Anderson avec Ralph Fiennes, Tony Revolori and F. Murray Abraham</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Le film retrace les aventures de Gustave H, l’homme aux clés d’or d’un célèbre hôtel européen de l’entre-deux-guerres et du garçon d’étage Zéro Moustafa, son allié le plus fidèle. La recherche d’un tableau volé, oeuvre inestimable datant de la Renaissance et un conflit autour d’un important héritage familial forment la trame de cette histoire au coeur de la vieille Europe en pleine mutation.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">La Moyenne des Ours : <span style="color: #3d85c6;">3/5</span></span></div>
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Le point de vue de Pépite : <span style="color: #3d85c6;">4/5</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
Cocasse, absurde et charmant, le dernier film de Wes Anderson atteint des sommets. Une pépite, sans aucun doute, et une belle promesse.</div>
<div style="text-align: justify;">
Une belle promesse car, même s'il invite un nombre impressionnants de ses fidèles à apparaître dans de délicieux caméos, <i>The Grand Budapest Hotel</i> n'est pas un film-somme ni une finalité, mais simplement un prolongement de son univers. En effet, comme ses autres films, le petit dernier est un petit délice absurde et poétique, une gourmandise raffinée que l'on découvre dans une petite boîte à ruban, comme les pâtisseries Mendl préparées par une Saoirse Ronan juste et pétillante, comme le reste du casting. Celui-ci donne vie au scénario de Wes Anderson avec finesse et ludisme. Ils se prêtent au jeu doux-amer de l'histoire sans enlever l'importance du sérieux de l'Histoire, "avec sa grande hache". Le final "inspiré des romans de Stefan Zweig" ne fait que conforter ce sentiment : les aventures de Gustave H., avec ce qu'elles ont de cocasse, contiennent néanmoins en creux la violence de l'époque dépeinte. </div>
<div style="text-align: justify;">
La mise en scène, les décors et la musique accompagnent cette idée, renforçant l'absurde délicat et délicieux propre à l'univers de Wes Anderson.</div>
<div style="text-align: justify;">
<i>The Grand Budapest Hotel</i> est un divertissement intelligent, doux-amer et pertinent dont les "coutures", certes grossières, n'alourdissent en rien le plaisir de visionnage.<br />
<br />
<b><i>La note de Juani : <span style="color: #cc0000;">2/5 </span></i></b></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02254780328912218009noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3019930439614096394.post-41543150503340248392014-01-08T20:08:00.000+01:002014-01-14T14:04:09.840+01:00TOPS 2013<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://matecefilm.com/wp-content/uploads/2013/09/banniere-Alabama-Monroe.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="167" src="http://matecefilm.com/wp-content/uploads/2013/09/banniere-Alabama-Monroe.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
Bien que la fin de l'année 2013 ait vu moins d'articles publiés sur Plog Magazine, vos ours critiques n'en ont pour autant arrêté d'aller au cinéma ! A nous quatre, nous avons vu 269 films...<br />
<br />
Retrouvez ci-dessous notre liste des meilleurs et des pires films de 2013, selon Plog Magazine. Cette liste est réalisée en faisant la moyenne des notes données par chacun des ours (<i>pour qu'un film soit listé, au moins deux ours doivent l'avoir vu</i>).<br />
<br />
Vous pouvez cliquer sur certains titres de film pour accéder aux critiques correspondantes.<br />
<br />
N'hésitez pas à nous faire part de votre avis sur nos classements et à nous dévoiler les vôtres !<br />
<br />
<span style="color: #3d85c6; font-size: large;">TOP 2013</span><br />
<span style="color: #3d85c6; font-size: large;"><b>- <i>Alabama Monroe</i>, Felix Van Groeningen (4,625/5)</b></span><br />
<span style="color: #3d85c6;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/01/hitchcock.html">Hitchcock</a></i>, Sacha Gervasi (4,375/5)</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/11/inside-llewyn-davis.html">Inside Llewyn Davis</a></i>, Ethan & Joel Coen (4,333/5)</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/05/la-grande-bellezza.html">La Grande Belleza</a></i>, Paolo Sorrentino (4,25/5)</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">- <i>La Vénus à la fourrure</i>, Roman Polanski (4,25/5)</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/01/django-unchained.html">Django Unchained</a></i>, Quentin Tarantino (4,125/5)</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/03/cloud-atlas.html">Cloud Atlas</a></i>, A&L Wachowki & Tom Tykwer (4/5)</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/04/survivre.html">Survivre</a></i>, Baltasar Kormakur (4/5)</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">- <i>Gravity</i>, Alfonso Cuaron (4/5)</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">- <i>All is lost</i>, J.C. Chandor (4/5)</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/11/il-etait-temps.html">Il était temps</a></i>, Richard Curtis (4/5)</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">- <i>Rush</i>, Ron Howard (3,875/5)</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">- <i>Capitaine Philips</i>, Paul Greengrass (3,833/5)</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/01/livresse-de-largent.html">Do-Nui Mat (L'ivresse de l'argent)</a></i>, Im Sang-Soo (3,75/5)</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/01/blancanieves.html">Blancanieves</a></i>, Pablo Berger (3,75/5)</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/02/flight.html">Flight</a></i>, Robert Zemeckis (3,75/5)</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/02/no.html">No</a></i>, Pablo Larrain (3,75/5)</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/04/effets-secondaires.html">Effets secondaires</a></i>, Steven Soderbergh (3,75/5)</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/04/mud-sur-les-rives-du-mississippi.html">Mud</a></i>, Jeff Nichols (3,75/5)</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">- <i>Borgman</i>, Alex Van Warmerdam (3,75/5)</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/02/mobius.html">Möbius</a></i>, Eric Rochant (3,667/5)</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/03/the-sessions.html">The Sessions</a></i>, Ben Lewin (3,667/5)</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">- <i>Prisoners</i>, Denis Villeneuve (3,667/5)</span><br />
<span style="color: #3d85c6;">- <i>9 mois ferme</i>, Albert Dupontel (3,667/5)</span><br />
<br />
<span style="color: #cc0000; font-size: large;">FLOP 2013</span><br />
<span style="color: #cc0000;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/01/maniac.html">Maniac</a></i>, Franck Khalfoun (1,5/5)</span><br />
<span style="color: #cc0000;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/03/jack-le-chasseur-de-geants.html">Jack le chasseur de géants</a></i>, Bryan Singer<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span> (1,5/5)</span><br />
<span style="color: #cc0000;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/04/berberian-sound-studio.html">Berberian Sound Studio</a></i>, Peter Strickland (1,5/5)</span><br />
<span style="color: #cc0000;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/04/derriere-la-colline.html">Derrière la Colline</a></i>, Emin Alper (1,5/5)</span><br />
<span style="color: #cc0000;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/05/denis.html">Denis</a></i>, Lionel Bailliu (1,5/5)</span><br />
<span style="color: #cc0000;">- <i>Arnaque à la carte</i>, Seth Gordon (1,5/5)</span><br />
<span style="color: #cc0000;">- <i>Percy Jackson : La mer des monstres</i>, Thor Freudenthal (1,5/5)</span><br />
<span style="color: #cc0000;">- <i>As I lay dying</i>, James Franco (1,5/5)</span><br />
<span style="color: #cc0000;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/04/les-ames-vagabondes.html">Les Âmes Vagabondes</a></i>, Andrew Niccol (1,333/5)</span><br />
<span style="color: #cc0000;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/02/die-hard-belle-journee-pour-mourir.html">Die Hard : belle journée pour mourir</a></i>, John Moore (1,25/5)</span><br />
<span style="color: #cc0000;">- <i>Grand Départ</i>, Nicolas Mercier (1,25/5)</span><br />
<span style="color: #cc0000;">- <i>Eyjafjallajökull</i>, Alexandre Coffre (1,25/5)</span><br />
<span style="color: #cc0000;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/11/cartel.html">Cartel</a></i>, Ridley Scott (1,125/5)</span><br />
<span style="color: #cc0000;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/01/max.html">Max</a></i>, Stéphanie Murat (1/5)</span><br />
<span style="color: #cc0000;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/03/sublimes-creatures.html">Sublimes créatures</a></i>, Richard LaGravenese (1/5)</span><br />
<span style="color: #cc0000;">- <a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/03/hansel-gretel-witch-hunters.html"><i>Hansel & Gretel</i> : Witch Hunters</a>, Tommy Wirkola (1/5)</span><br />
<span style="color: #cc0000;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/06/les-beaux-jours.html">Les Beaux Jours</a></i>, Marion Vernoux (1/5)</span><br />
<span style="color: #cc0000;">- <i>Blood Ties</i>, Guillaume Canet (1/5)</span><br />
<span style="color: #cc0000;">- <i>Suzanne</i>, Katell Quillévéré (1/5)</span><br />
<span style="color: #cc0000;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/02/vive-la-france.html">Vive la France</a></i>, Michaël Youn<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span> (0,75/5)</span><br />
<span style="color: #cc0000;">- <i>My Movie Project</i>, Steven Brill & Collectif (0,75/5)</span><br />
<span style="color: #cc0000;">- <i>The Mortal Instruments</i> : La Cité des ténèbres, Harald Zxart (0,667/5)</span><br />
<span style="color: #cc0000;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/01/un-prince-presque-charmant.html">Un Prince (presque) charmant</a></i>, Philippe Lellouche (0,5/5)</span><br />
<span style="color: #cc0000;">- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/01/1h20-sortie-le-9-janvier-2013-un-film.html">Une Histoire d'amour</a></i>, Hélène Fillières (0,5/5)</span><br />
<span style="color: #cc0000; font-size: large;"><b>- <i><a href="http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/02/turf.html">Turf</a></i>, Fabien Onteniente (0,25/5)</b></span><br />
<div>
<br /></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02254780328912218009noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3019930439614096394.post-66722010712032307802013-11-19T13:42:00.003+01:002013-11-19T13:42:51.047+01:00QUAI D'ORSAY<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://oblikon.net/wp-content/uploads/quai-d-orsay-affiche.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://oblikon.net/wp-content/uploads/quai-d-orsay-affiche.jpg" width="226" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="font-size: x-small;">1h53 - Sortie le 6 novembre 2013</span></i></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<b><i>Un film de Bertrand Tavernier avec Thierry Lhermitte, Raphaël Personnaz, Niels Arestrup</i></b><br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Alexandre Taillard de Worms est un homme plein de panache qui plait aux femmes et est accessoirement ministre des Affaires Étrangères. Sa crinière argentée posée sur son corps d’athlète légèrement halé est partout, de la tribune des Nations Unies à New-York jusque dans la poudrière de l’Oubanga. Là, il y apostrophe les puissants et invoque les plus grands esprits afin de ramener la paix, calmer les nerveux de la gâchette et justifier son aura de futur prix Nobel de la paix cosmique. Le jeune Arthur Vlaminck, jeune diplômé de l’ENA, est embauché en tant que chargé du “langage” au ministère des Affaires Étrangères. En clair, il doit écrire les discours du ministre ! Mais encore faut-il apprendre à composer avec la susceptibilité et l’entourage du prince, se faire une place entre le directeur de cabinet et les conseillers qui gravitent dans un Quai d’Orsay où le stress, l’ambition et les coups fourrés ne sont pas rares... </i><br />
<i><br /></i>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">La Moyenne des Ours : <span style="color: #3d85c6;">2,7/5</span></span></div>
<br />
<span style="font-size: large;">Le point de vue de Pépite : <span style="color: #3d85c6;">3/5</span></span><br />
"<i>Quai d'Orsay</i>" est une comédie politique réussie ayant su garder l'essence et la structure de la bande dessinée adaptée.<br />
Le langage, voilà ce qui est au centre du dernier film de Bertrand Tavernier. Le langage, ainsi qu'une certaine confusion régnant Quai d'Orsay au Ministère des Affaires Etrangères que Tavernier a souvent su rendre hilarante. Tous les conseillers ont leur avis très arrêtés sur tout et n'importe quoi, la moindre démarche administrative est compliquée à l'absurde et la hiérarchie n'est compréhensible que pour les plus initiés. Le jeune Arthur Vlaminck (Raphaël Personnaz qui convainc en timide et maladroit conseiller, rappelant la fragilité de ces derniers rôles dans <i>Au bonheur des Ogres</i> ou même <i>La Stratégie de la Poussette</i>) est parachuté dans cet univers étrange dans une construction de comédie "hors-bocal" plutôt réussie.<br />
Là où la structure de la bande dessinée originale semble respectée, c'est dans la juxtaposition des scènes, des gags, et des imbroglios politiques. En effet, même s'il y a un fil conducteur (Vlaminck doit composer le discours du ministre pour les Nations Unies), la découverte du lieu, des personnages et des conflits potentiels du Ministère prennent une place majeure, l'objectif principal s'y diluant.<br />
C'est en soi une qualité car on prend bien le temps de nous présenter les personnages, les conflits, etc. Mais en même temps, on peut trouver le temps long. Les personnages sont attachants (tous les comédiens s'intègrent facilement et avec humour dans ces caricatures politiques de bande dessinée), les situations sont cocasses, mais le film aurait gagné en intensité si les enjeux avaient été plus forts. Mention spéciale à la musique, orchestrale et exagérée, qui souligne et renforce l'absurdité et l'humour du film.<br />
<br />
<b><i>La note du Comte : <span style="color: #3d85c6;">3,5/5</span></i></b><br />
<b><i>La note de Juani : <span style="color: #cc0000;">1,5/5</span></i></b></div>
Les Ourshttp://www.blogger.com/profile/07661756227131753804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3019930439614096394.post-85359942255931412442013-11-18T16:09:00.003+01:002013-11-18T17:54:09.983+01:00LES RENCONTRES D'APRÈS MINUIT<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img1.acsta.net/pictures/210/355/21035588_20130902155928563.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://fr.web.img1.acsta.net/pictures/210/355/21035588_20130902155928563.jpg" width="236" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="font-size: x-small;">1h32 - Sortie le 13 Novembre 2013</span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="font-size: x-small;"><br /></span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>Un film de Yann Gonzalez avec Kate Moran, Niels Schneider, Nicolas Maury et Eric Cantona.</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Au cœur de la nuit, un jeune couple et leur gouvernante travestie préparent une orgie. Sont attendus La Chienne, La Star, L’Etalon et L’Adolescent.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Le mot du Comte : <span style="color: #cc0000;">1/5</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
Méprise. "<i>Les Rencontres d’après Minuit"</i>, avec ses décors en cartons et sa théâtralité assumée aurait eu sa place en tant que pièce expérimentale au théâtre de la Colline. Sauf que voilà, "<i>Les Rencontres d’après Minuit</i>" est un film, et un mauvais film : maniériste et ridicule, jamais drôle et qui relève plus de l’exercice de style que de proposition de cinéma.<br />
Le film, rencontre entre cinq acteurs dans une grande pièce en carton sortie d’un décor de SF des années 50, n’a tout simplement ni récit, ni véritable progression dramatique. Les personnages sont à peine esquissés et n’existent que par le nom qu’on leur accole, et encore. Car si La Chienne ou l’Étalon proposent des caractéristiques sexuelles (l’obsession puérile de Yann Gonzalez), qu’en est-il de l’Adolescent ?<br />
Le jeu des acteurs est assez insupportable (palme de l’agacement à Nicolas Maury) et oscille entre un sous-jeu permanent (Alain-Fabien Delon) et du surjeu qui ne masque pas grand chose d’autre qu’un manque de confiance et de direction claire (Julie Brémond). Seul Niels Schneider tire son épingle du jeu.<br />
Qui plus est, "<i>Les Rencontres d’après Minuit</i>" se croit drôle et provocant alors qu’il ne l’est pas. Parler cul, parler bite (si possible en plastique) et voir Cantona se prendre un jet en pleine figure, ce n’est pas drôle. Le film exulte une artificialité (décors, dialogues, mise en scène cheap) qui reste, hélas, artificielle.<br />
La seule émotion est transmise par la musique de M83 (avoir un frère compositeur et doué, cela aide), sublime, et non par les images, d’une laideur outrancière, à l’exception des plans de la séquence finale en extérieur.<br />
Ce pot-pourri soi-disant lyrique et soi-disant poétique ne tient que sur ses références, de Bunuel à Maya Deren (le fantôme miroir), Gonzalez ratisse large (du moins chez les initiés). De plus, le film est tellement rempli de symboles qu’on peine à discerner un propos unifié. A abuser du symbole, il perd en symbolisme, pour ne décoller que lors de sa dernière séquence : c’est dommage, sur un film d’une heure et demie.<br />
Car voilà, "<i>Les Rencontres d’après Minuit</i>" est un film de mansarde, communautariste et nombriliste, qui ne semble viser qu’un seul public : celui du Mk2 Beaubourg. Film libre, à rapprocher d'un délire dont on ne comprendrait pas les ficelles (mais encore faut-il en faire quelque chose), "<i>Les Rencontres d’après Minuit</i>" ne sert absolument à rien, si ce n’est à flatter les élans snobs d’une certaine presse et d'une certaine frange de spectateurs.<br />
<div>
<br /></div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02254780328912218009noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3019930439614096394.post-50954509004815900342013-11-18T15:28:00.001+01:002013-11-18T15:28:49.226+01:00IL ÉTAIT TEMPS<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://images.allocine.fr/pictures/210/232/21023225_20130729172913429.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://images.allocine.fr/pictures/210/232/21023225_20130729172913429.jpg" width="236" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="font-size: x-small;">2h03 - Sortie le 6 Novembre 2013</span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="font-size: x-small;"><br /></span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>Un film de Richard Curtis avec Domhnall Gleeson, Rachel McAdams et Bill Nighy</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Alors que Tim vient d'avoir 21 ans, il apprend par son père qu'il peut voyager dans le temps.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">La Moyenne des Ours : <span style="color: #3d85c6;">4/5</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Le point de vue de Pépite : <span style="color: #3d85c6;">3,5/5</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
Richard Curtis réussit avec "<i>Il était temps</i>" à mêler le genre de la comédie romantique à une intrigue fantastique, sans jamais perdre l'humour british qui fait le charme de ses films.<br />
Le voyage dans le temps, voilà un sujet que l'on n'attendait pas forcément au détour de la filmographie de Richard Curtis, réalisateur emblématique des comédies romantiques à l'anglaise. Il parvient à l'intégrer à son univers d'une façon si naturelle que l'on finit même par s'en vouloir d'avoir douté de sa place dans sa filmographie. Pas d'effets spéciaux tape-à-l'oeil nous renvoyant à l'expérience de voyage dans le temps, juste un procédé simple : Tim doit se tenir dans le noir (pièce sombre ou armoire), serrer ses poings et penser au jour où il veut retourner. "<i>Il était temps</i>" reste donc une comédie romantique et le fantastique n'est qu'une occurrence narrative, au même titre que le drame qui au détour de l'intrigue principale pointe le bout de son nez lors de scènes d'une justesse infinie.<br />
Les excellents comédiens de Curtis (on retrouve Nighy avec plaisir, comme à chaque film) livrent une interprétation touchante et drôle de leurs personnages confrontés au voyage dans le temps dont est capable Tim.<br />
Malgré le caractère fantastique de l'histoire du film, "<i>Il était temps</i>" nous touche comme si l'on voyait quelque chose de très réaliste et proche de nous, avec son humour british, ses scènes touchantes et parfois tristes. Une belle histoire.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i>La note du Comte : <span style="color: #3d85c6;">4/5</span></i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i>La note de Juani : <span style="color: #3d85c6;">4/5</span></i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i>La note de Tinette : <span style="color: #3d85c6;">4,5/5</span></i></b></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02254780328912218009noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3019930439614096394.post-24158568078022523972013-11-13T15:18:00.000+01:002013-11-18T15:06:05.643+01:00CARTEL<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://a69.g.akamai.net/n/69/10688/v1/img5.allocine.fr/acmedia/medias/nmedia/18/99/84/63/20622267.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://a69.g.akamai.net/n/69/10688/v1/img5.allocine.fr/acmedia/medias/nmedia/18/99/84/63/20622267.jpg" width="240" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="font-size: x-small;">1h51 - Sortie le 13 novembre 2013</span></i></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<i><b>Un film de Ridley Scott avec Michael Fassbender, Penélope Cruz, Cameron Diaz</b></i><br />
<i>La descente aux enfers d’un avocat pénal, attiré par l’excitation, le danger et l’argent facile du trafic de drogues à la frontière américano-mexicaine. Il découvre qu’une décision trop vite prise peut le faire plonger dans une spirale infernale, aux conséquences fatales.</i><br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">La Moyenne des Ours : <span style="color: #cc0000;">1,1/5</span></span></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Le point de vue de Pépite : <span style="color: #cc0000;">1/5</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
Cormac McCarthy s'est consacré à 100% à de l'écriture de dialogues dans le bavard "<i>Cartel</i>" de Ridley Scott, omettant complètement d'écrire une histoire...</div>
<div style="text-align: justify;">
Au début de cette mise-en-image de dialogues par Ridley Scott - qui ne brille pas vraiment par sa mise en scène ici, on est plutôt en confiance. Les excellents comédiens qui incarnent les personnages de "<i>Cartel"</i> donnent vie aux grands mots de McCarthy, et l'introduction du film bénéficie de ce plaisir durant cette courte "période de grâce" où le spectateur peut "pardonner" au réalisateur de ne pas avoir tout de suite embrayé sur l'histoire... Mais hélas, cette histoire n'arrive jamais à dépasser le "demi-mot". On comprend bien les enjeux dramatiques, mais ceux-ci sont dilués par des dialogues de plus en plus imposants, et de moins en moins originaux, pertinents et jouissifs. Rapidement, nous observons le ping-pong de grands mots, comme si Bardem et Fassbender se disaient "un tien vaut mieux que deux tu l'auras", "Ah ouais ? Mais, pierre qui mousse n'amasse pas mouse !"... etc. Si on ne sort pas de la salle, c'est qu'au fond on est bien au chaud dans son fauteuil, et qu'on est curieux de voir si quelque chose va finir par arriver. Ce qui n'arrive jamais. Film décevant et bavard qui prouve que de bons dialogues ne sont rien sans histoire et mise en scène. Que Cormac McCarthy et Ridley Scott jettent un coup d'oeil à "<i>Pulp Fiction</i>", qui réussit là où "<i>Cartel</i>" échoue.</div>
<br />
<span style="font-size: large;">Le Mot du Comte : <span style="color: #cc0000;">1/5</span></span><br />
<div style="text-align: justify;">
Il y a un problème. Il y a un problème avec "<i>Cartel</i>", dernier film de Ridley Scott écrit par Cormac McCarthy, auteur, entre autres, de "<i>No Country for Old Men</i>" (adapté par les frères Coen). Si McCarthy sait écrire des romans, il ne sait certainement pas écrire de scénario. Car celui de "<i>Cartel</i>" est, en terme de dramaturgie, un mystère complet, un exemple parfait d’opacité. On ne comprend pas grand chose aux objectifs des personnages ni à leur machinations : que veulent-ils? que font-ils? Il y a bien là une affaire de drogue, mais elle est rendue si complexe par l’absence d’informations distillées tout au long du film que l’on n’y comprend rien (par exemple, quand les trafiquants récupèrent enfin leur drogue, pourquoi continuent-ils à poursuivre Fassbender et Bardem?).</div>
<div style="text-align: justify;">
Par contre, McCarthy a un certain talent pour écrire ses dialogues, ceux-ci sont pleins de belles formules et de bons mots. Sauf qu’au delà de leur caractère anecdotique (l’histoire du poisson-chat), ils ne servent parfois aucunement le récit, par ailleurs déjà mille fois vu. En effet, si la première partie du film se contente de montrer (de suggérer) un deal de drogue, la seconde tourne à la chasse à l’homme la plus basique. Et comme c’est McCarthy, l’on sait très bien comment cela va finir, et ce, dès le début (l’on en connaît même les détails les plus précis dès les 15 premières minutes, les plantings étant relativement grossiers). L’important, me direz-vous, n’est pas la destination, mais le trajet.</div>
<div style="text-align: justify;">
Or le trajet est signé Ridley Scott, et Ridley Scott ne sait pas filmer le désert. Sa mise en scène publicitaire est étriquée par un montage désastreux, où les plans ne dépassent jamais 5 secondes (et ces séquences de chargement de la drogue dans un camion ressemblent à Pimp My Ride in Tijuana). Qui plus est, l’ensemble est alourdit par une musique des plus médiocres. Résultat : on s’ennuie ferme devant cette histoire banale qui ne démarre qu’au bout de 45 minutes (!!!), qui finit dans l’indifférence la plus totale sans presque jamais dépasser le 1er degré.</div>
<div style="text-align: justify;">
Le casting est très bien fourni, mais hélas peu crédible. Fassbender joue un improbable avocat naïf sans le sou (malgré ses costumes Armani et son appartement à 5 millions) et qui demande conseil à ses clients malfrats (un comble pour un « counselor »). Il se met dans la merde sans que l’on ait jamais aucune empathie pour son idiotie. La direction artistique (calamiteuse, aussi bien au niveau des décors que des costumes) tente de refaire le succès du rôle qui avait valu à Bardem un Oscar en l’affublant d’une chemise bariolée et d’une coupe ridicule. Faute de personnage intéressant, c’est un ratage. Quant à Cameron Diaz (dont Bardem est amoureux), avec sa dent en or, ses tatouages et ses fringues de mauvais goût, on peine à croire que quelqu’un puisse un jour tomber en amour pour elle tant elle répugne. Et bien sûr, Scott ne manque pas de faire apparaître au casting quelques guests issus des séries TV (<i>Game of Thrones</i> & <i>Breaking Bad</i>) pour réveiller son public endormi.</div>
<div style="text-align: justify;">
Quelques moments viennent sauver l’ensemble du naufrage total : cette scène de demande en mariage entre Cruz et Fassbender, ou une autre où ce même Fassbender discute au téléphone, vers la toute fin du film.</div>
<div style="text-align: justify;">
Voilà ce qu’est "<i>Cartel"</i>, un film plus cynique que nihiliste à la violence racoleuse et inutile. Malgré sa longueur, "<i>Cartel"</i> ne raconte rien, "<i>Cartel"</i> ne montre rien : un véritable somnifère filmé.<br />
<br />
<b><i>La note de Juani : <span style="color: #cc0000;">1,5/5</span></i></b><br />
<b><i>La note de Tinette : <span style="color: #cc0000;">1/5</span></i></b></div>
Les Ourshttp://www.blogger.com/profile/07661756227131753804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3019930439614096394.post-4882428404724239292013-11-04T16:53:00.000+01:002013-11-05T23:32:36.892+01:00INSIDE LLEWYN DAVIS<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/pictures/210/052/21005275_20130927183847948.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://fr.web.img6.acsta.net/pictures/210/052/21005275_20130927183847948.jpg" width="234" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><i>1h45 - Sortie le 6 Novembre 2013</i></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Un film de Joel et Ethan Coen avec Oscar Isaac, Carey Mulligan et John Goodman</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Inside Llewyn Davis raconte une semaine de la vie d'un jeune chanteur de folk dans l'univers musical de Greenwich Village en 1961. Llewyn Davis est à la croisée des chemins. Alors qu'un hiver rigoureux sévit sur New York, le jeune homme, sa guitare à la main, lutte pour gagner sa vie comme musicien et affronte des obstacles qui semblent insurmontables, à commencer par ceux qu'il se crée lui-même. Il ne survit que grâce à l'aide que lui apportent des amis ou des inconnus, en acceptant n'importe quel petit boulot. Des cafés du Village à un club désert de Chicago, ses mésaventures le conduisent jusqu'à une audition pour le géant de la musique Bud Grossman, avant de retourner là d'où il vient.</i></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">La Moyenne des Ours : <span style="color: #3d85c6;">4,2/5</span></span></div>
<br />
<span style="font-size: large;">Le mot du Comte : </span><span style="color: #3d85c6; font-size: large;">5/5</span><br />
<div style="text-align: justify;">
Le dernier film des plus européens des réalisateurs américains est un grand film, d’une beauté époustouflante, et qui ne s’embarrasse d’aucun effet superflu. Si le scénario n’est pas son atout premier (et pourtant), "<i>Inside Llewyn Davis</i>" est un pur moment de cinéma, de par la maîtrise de sa mise en scène d’abord, puis par la rigueur dont font preuve les frères Coen dans la construction de leur filmographie, de leur oeuvre. </div>
<div style="text-align: justify;">
Car cette Odyssée de l’échec, cette « unsuccess story » dans le Greenwich des années 60 est en parfaite symbiose avec l’univers que les deux réalisateurs élaborent depuis leurs débuts. Il n’est alors pas surprenant d’y trouver une bonne dizaine de références, que ce soit au niveau des personnages, tous mieux écrits et mieux interprétés les uns que les autres (les vieilles secrétaires, les imbéciles heureux, John Goodman) qu’au niveau du thème traité dans le film, à savoir la fatalité. La science du détail est telle que les passerelles avec les autres films des frères Coen sont très nombreuses. </div>
<div style="text-align: justify;">
Llewyn Davis (tout comme le Llewelyn Moss de "<i>No Country for Old Men</i>") fait tout pour réussir. Rien n’y fait, il est maudit, condamné à l’échec, condamné à faire les mauvais choix et à regarder les autres réussir. Mais les Coen ne le traitent pas avec mépris, bien au contraire, Davis est érigé en symbole de la lose, un peu comme le Dude de "<i>The Big Lebowski</i>" ou le Larry Gopnik de "<i>A Serious Man</i>". Mais voilà, le ton du film est nouveau. Les Coen réussissent ici à passer du comique au tragique en un quart de seconde, comme lors de cette séquence d’accident nocturne, qui est peut-être la plus terrible (dramatiquement parlant) séquence vue depuis longtemps. Et ils sont aidés par une galerie de personnages de marginaux (loufoques, hypocrites, méchants, au choix) ou par un chat au prénom prémonitoire qui mène la barque de l'insuccès.</div>
<div style="text-align: justify;">
La force du film repose également dans son traitement de l’univers folk. Chaque chanson est jouée et interprétée en live, ce qui rend chaque séquence chantée particulièrement hypnotique. De plus, la sobre (mais somptueuse) photographie de Bruno Delbonnel rend l’ensemble envoûtant. La fatalité est désormais visible. Si certaines scènes sont de grands moments comiques (les dialogues sont merveilleux), l’ensemble du film laisse une sensation inédite pour un film des frères Coen, qui semblent inaugurer une nouvelle dimension du regard qu’ils portent sur l’Amérique, tout en respectant les bases qu’ils ont soigneusement tracées. Et comme d’habitude, tout le film semble être concentré dans son tout dernier plan. </div>
<div style="text-align: justify;">
"<i>Inside Llewyn Davis</i>" est un nouveau sommet dans la carrière des frères Coen, et un sommet de cinéma tout court.</div>
<br />
<b><i>La note de Juani : <span style="color: #3d85c6;">3,5/5</span></i></b><br />
<b><i>La note de Pépite : <span style="color: #3d85c6;">4,5/5</span></i></b>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02254780328912218009noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3019930439614096394.post-16451830411462269562013-11-04T15:44:00.003+01:002013-11-18T14:56:11.424+01:00PRINCE OF TEXAS<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img4.acsta.net/pictures/210/151/21015171_20130625161843189.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://fr.web.img4.acsta.net/pictures/210/151/21015171_20130625161843189.jpg" width="240" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><i>1h34 - Sortie le 23 Octobre 2013</i></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<b><i>Un film de David Gordon Green avec Paul Rudd et Emile Hirsch</i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Eté 1988. David et Lance travaillent ensemble sur les marquages d<span style="text-align: justify;">'une route endommagée par le feu. Tandis que l'un se languit de sa jeune épouse, l'autre ne pense qu'aux fêtes et aux filles...</span></i></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">La Moyenne des Ours : <span style="color: #cc0000;">1,8/5</span></span></div>
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Le point de vue de Pépite : <span style="color: #3d85c6;">3/5</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
Esthétique simple et duo convainquant font de "Prince Avalanche" une pépite indé sympathique et juste.</div>
<div style="text-align: justify;">
C'est au final assez simple : David et Lance sont seuls, entre eux mais également avec eux-mêmes, au milieu d'une route peu encombrée du Texas. Ils ne s'entendent pas trop, chacun sait qu'il s'oppose à l'autre de par leurs personnalités, leurs objectifs, leurs passions, leurs hobbies. Mais leur travail rébarbatif de marquage de route, les deux personnages énigmatiques et touchants qu'ils croisent, et leurs aventures amoureuses apparemment opposées mais pourtant si proches... Tout va contribuer à les rapprocher jusqu'au point culminant du film, entre vandalisme et jouissance innocente et drôle.<br />
Sans en dire plus, laissez-vous tenter par ce film simple et bien interprété, qui pourrait bien vous surprendre.<br />
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<b><i>La note de Juani : <span style="color: #cc0000;">1,5/5</span></i></b><br />
<b><i>La note de Tinette : <span style="color: #cc0000;">1/5</span></i></b></div>
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